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  • Photo du rédacteurNathalie986

G2/ Chap 10 : l'amour est dans les cœurs


Ce matin-là, je me levai aux aurores.


C’était une habitude chez moi mais, aujourd’hui, je partais pour Granite Falls avec Louis, et nous avions rendez-vous à six heures.


Le soleil se levait à peine, lorsque nous arrivâmes là-bas. Louis était enchanté par la beauté du lieu.

Il me proposa de monter le campement pendant que j’irais chasser les insectes.


C’était un amour. Courir après les petites bêtes ne l’intéressait pas, mais il ne voulait pas me priver de ce plaisir. Nous avions convenu de nous retrouver pour le repas.


Lorsque je revins de mon escapade, la tente était en place, et Louis préparait à manger. Ça sentait bon le poisson grillé, et j’avais très faim.


Après le repas, il m’offrit un cadeau. Je me demandai ce qui pouvait se trouver dans cette grosse boîte mais, au fond, il y avait un petit écrin dans lequel était délicatement posée, une bague de fiançailles. Il me demanda de l’épouser.


J’avais dit oui. Comment refuser une demande aussi joliment amenée.


Nous passâmes trois jours magnifiques à Granite Falls. Lorsque je n’attrapais pas les insectes, ou que je ne récoltais pas des plantes, nous pêchions souvent ensemble.


Ces quelques jours nous avaient permis de mieux nous connaître. Je découvris que Louis aimait beaucoup observer le ciel, à différentes heures de la journée.


La nuit, il observait les étoiles. Je crois qu’il devait connaitre toutes les constellations, par cœur.


Le dernier soir, j’avais décidé de préparer le repas, mais Louis n’approuva pas le choix des scarabées. Il ne se faisait pas à l’idée de manger des insectes, malgré tout le bien que je lui en dis.


Heureusement, il avait un plan B : les chamallows.

Nous finîmes la soirée, à rire et à discuter autour du feu de camp. Mon fiancé avait vraiment apprécié son petit séjour avec moi, et il était prêt à remettre ça, quand je voulais.


Nous fîmes nos adieux à notre dernière soirée sur place, puis nous nous endormîmes, au son des insectes.


Lorsque je revins à la maison, la première chose que je fis, fut de planter la camomille toxique qui manquait à ma collection de plantes médicinales, et que j’avais enfin trouvée.


La seconde, fut d’annoncer à Papa et Maman, mes fiançailles avec Louis.


Ils n’en revirent pas. Ils me regardèrent un instant, bouche bée, puis ils me félicitèrent. Ils avaient tous les deux de belles idées pour célébrer notre mariage.


Nous nous mariâmes, un beau jour d’été, en petit comité, dans le jardin de notre maison. Papa nous avait fabriqué la plus belle arche qui soit, et l’avait agrémentée de feuillages. Maman nous avait préparé de jolis bouquets pour fleurir le décor.


Nous nous dîmes oui, sous le regard ému de mes parents.


Nous étions heureux, mais il me semblait que Papa et Maman l’étaient encore plus que nous.


Papa se sentit envahir par l’ambiance, et nous récita même un poème qu’il avait écrit, et dédié à Maman, lorsqu’il était étudiant.


Je crois que ça lui faisait plaisir de voir que sa petite fille avait trouvé le grand amour.


Il avait l’air tellement fier de moi, et j’adorais lorsqu’il me regardait avec ses yeux de père aimant.


Il mit de la musique, puis il m’invita à danser, en me redisant à quel point il était heureux de me voir aussi épanouie et rayonnante, auprès de Louis.


Il entraîna ensuite Maman sur la piste ; mon mari m’invita à son tour. Nous passâmes une belle soirée.


Lorsque Papa et Maman allèrent se coucher, nous rejoignîmes notre chambre à la belle étoile. Nous nous installâmes auprès du feu. Louis sortit sa guitare et me chanta quelques chansons d’amour de son répertoire.


Et comme nous étions des jeunes mariés, nous eûmes aussi, une nuit de noces.


 

Louis s’adapta très bien à notre vie en communauté. Il participait à toutes les tâches, et Papa lui apprenait les rudiments de la machine à fabriquer.


Cela n’a pas été sans mal, au début, mais il s’en sort plutôt bien, aujourd’hui.


Ce jour-là, il était venu m’aider à vendre mes remèdes, et j’avoue que nous avons formé une équipe de choc.


Nous avions réussi à écouler tout le stock que j’avais présenté, en très peu de temps. Juste après le départ du dernier client, je me sentis prise de nausée. Louis s’inquiéta :

- Qu’est-ce qu’il y a ? Tu es toute pâle. J’espère que tu n’as pas attrapé une insolation...

- Non, c’est autre chose. Va t’asseoir, je reviens tout de suite.


J’avais eu les mêmes symptômes dans la semaine, et j’étais passée à la pharmacie pour acheter un test de grossesse. Il confirma mes soupçons. J’étais enceinte.


Louis n’eut pas longtemps à attendre mon retour. Lorsque je lui expliquai ce que j’avais, il ne tint plus en place.

- Viens, on va tout de suite l’annoncer à tes parents !


Papa et maman étaient fous de joie. Papa faisait déjà des projets, et Maman rayonnait. L’idée qu’un bébé serait bientôt dans la maison, les transportait d’allégresse.


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