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G3/ Chapitre 18 - Technologies écologiques

  • Photo du rédacteur: Nathalie986
    Nathalie986
  • 17 mai
  • 5 min de lecture

Je m’étais rendue chez Oliver pour lui exprimer mes sentiments et accepter sa proposition de vivre ensemble. J’avais fait de lui un homme heureux.


Il avait emménagé chez moi dès le lendemain, pour mon plus grand bonheur, bonheur que je m’empressai de partager avec Papa et Maman. J’arrivai à ressentir leur joie à travers le téléphone. Ils avaient hâte de rencontrer Oliver et je leur proposai de venir nous rendre visite, au lendemain du réveillon du jour de l’an, dans l’après-midi.


Oliver n’était pas du tout une entrave à mes études, comme je me l’étais imaginé. Au contraire, il me permettait d’avancer en m’apportant son soutien et ses encouragements au quotidien. Il faisait la vaisselle et le ménage, s’occupait de récolter les légumes au jardin, et parfois, s’asseyait simplement près de moi, sans mot dire.


J’avais invité mes amis Michel, Tomoko, Jacob et Chantal à réveillonner pour la nouvelle année, en notre compagnie.


C’était l’occasion idéale pour leur présenter Oliver.


Il fit tout de suite l’unanimité auprès de ma petite bande de joyeux lurons.


Nous passâmes la soirée à danser et à nous amuser comme si Oliver avait toujours été parmi nous. Cela me faisait plaisir de voir que mes amis l’appréciaient autant.


Mais on apprécie d’un peu moins près, hein, Tomoko !


La soirée s’éternisa bien après minuit, quelques cocktails festifs et autres danses endiablées.


Je m’endormis vers 5 heures du matin, confortablement blottie dans les bras de celui que j’aimais par-dessus tout. Sa main me caressait le visage, m’aidant à sombrer dans un profond sommeil.


Le lendemain, nous étions sur le pied de guerre pour recevoir mes parents. Oliver leur plut tout de suite.


Malheureusement, Papa n’eut pas le temps de le connaitre beaucoup car il mourut deux semaines plus tard. Oliver et moi avions accompagné Maman au cimetière pour l’enterrement.

Elle avait acheté un mausolée pour notre famille, car elle tenait à ce que nous soyons toujours tous réunis, même dans l’au-delà.


Nous y déposâmes la tombe de Papa, mais également les tombes de Papi Victor et Mamie Karine, les parents de Maman.

Ce jour-là, nous lui proposâmes de venir passer quelques temps à la maison, le temps qu’il lui faudrait.


Elle hésita un peu en nous disant que nous étions un jeune couple et que nous avions besoin d’intimité, mais Oliver insista tellement qu’elle finit par céder.

Maman s’impliqua très vite dans la vie de notre quartier.


Et elle se sentait bien chez nous. Elle s’était remise au tricot et aimait passer ses soirées auprès de nous, s’amusant des petits jeux de société auxquels nous jouions. Elle disait nous trouver attendrissants.


Je dois reconnaître que nous nous aimions très fort et que nous n’étions pas avares en démonstrations d’affection.


J’obtins mon diplôme de physique avec mention. L’université était derrière moi, à présent, et j’allais pouvoir réaliser mon rêve de devenir technicienne en écologie. J’avais déjà pris les devants et envoyé des dizaines de CV.


Les réponses ne vinrent pas tout de suite mais j’avais tout de même obtenu deux entretiens dont le retour m’avait été promis pour la semaine suivante. Une semaine, c’était long. Alors, je m’occupais comme je pouvais. J’avais commencé à donner des cours de cuisine à Oliver. Il était passionné par le sujet et apprenait très vite.


J’essayais aussi de mettre mon temps libre à profit en essayant de fabriquer quelques meubles utiles pour la maison. Je dis bien : essayer. Car ces derniers temps, la machine à fabriquer me faisait tourner en bourrique.


J’avais bien tenté de lui faire entendre raison...


... mais elle fut, à chaque fois la plus forte.


Heureusement, l’un des recruteurs qui m’avait reçue en entretien avait été impressionné par mon travail bénévole sur l’écologie à Evergreen Harbor. Nous nous étions donc revus une seconde fois, avions défini mon salaire et signé mon contrat de travail.

Ma première journée avait été fatigante mais j’adorais ce que je faisais.

Souvent je ramenais du travail à la maison car l’ambiance y était plus reposante, même lorsque Maman et Oliver regardaient le jeu télévisé du soir. Les idées de projets fusaient dans ma tête et je dessinais alors les plans les plus fous de concepts écologiques sur ma tablette.


Ma dernière idée en date était un aspirateur à pollution. Maman et Oliver avaient, tout d’abord, souri, en m’opposant que le concept était, certes, novateur, mais ils se demandaient dans quelle mesure il serait réalisable. Mes arguments avaient cependant fini par les convaincre, et j’espérais vraiment que mon patron se laisserait, lui aussi, séduire lorsque je lui présenterai mon projet.


Mon travail, mais surtout mes collègues, étaient sources d’inspiration et me rendaient, chaque jour, plus écologiste que jamais. Certains m’avaient appris à faire pousser de la viande, pour moins de cruauté envers les animaux.


D’autres encore m’aient conseillé d’investir dans des hôtels à insectes, ne serait-ce que parce qu’ils fabriquaient du carburant naturellement écologique.


Parfois, la réalité se rappelait à moi, surtout lorsqu’elle me ramenait vers ami que je n’avais pas vu depuis longtemps et qui était endeuillé.

Michel venait de perdre son père, Kohei.


Maman et moi nous étions rendues chez Aurélie, la mère de Michel et meilleure amie de Maman, pour leur présenter nos condoléances.

Je savais que Maman voyait souvent Aurélie, mais je m’en voulais d’avoir toujours été tellement occupée que je n’avais pas pris de nouvelles de mon ami.


Quelques jours après notre visite à Michel et Aurélie, je présentais mon projet d’aspirateur de pollution à mon patron et au comité de direction. Maman avait attendu mon retour sur le pas de la porte et avait été la première à savoir que le projet avait été validé, et qu’un premier prototype allait être conçu.


Ce même jour, j’apprenais que j’allais également concevoir autre chose... Le test de grossesse ne m’avait laissé aucun doute là-dessus.


J’étais heureuse et inquiète, en même temps. Comment allais-je pouvoir continuer à travailler, et m’occuper également d’un enfant ? La tâche me paraissait insurmontable.


Oliver me rassura tout de suite. Il resterait à la maison pour prendre soin de notre bébé à venir et gérer le quotidien. Quel soulagement ! Je vivais avec une perle. Et puis, il y aurait Maman, en cas de besoin.


Ma grossesse se déroulait au mieux. J’étais pleine d’énergie.

Lorsque mon prototype d’aspirateur à pollution fut enfin opérationnel, je me fis un plaisir de tester son efficacité dans tout Port Promise.


Oliver n’avait pas menti. Il s’occupait des tâches ménagères tandis que je travaillais, et même lorsque j’étais de repos. Il ne voulait pas que je me fatigue et entendait bien que je prenne soin de moi.


Nous avions appris la nouvelle à Maman lorsqu’il n’y eut plus de risque pour le bébé.


Elle était heureuse de voir notre famille s’agrandir, et encore plus heureuse de savoir qu’elle allait pouvoir pouponner. Je n’avais décidément aucun souci à me faire. Mon bébé sera entouré de l’amour de toute sa famille lorsqu’il viendra au monde. Il n’était pas encore là qu’il était déjà aimé.


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