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G5/ Chapitre 9 : Fêtes

  • Photo du rédacteur: Nathalie986
    Nathalie986
  • 18 oct. 2022
  • 8 min de lecture

Dernière mise à jour : 24 oct. 2022


Le samedi soir, tout le monde était au rendez-vous pour les anniversaires de Clément et Alexandra.

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Nous avions engagé, pour l’occasion, une pianiste et un mixologue.

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Nous voulions profiter de la fête.

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Alexandra fut la première à souffler ses bougies.

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Et elle y mit tout son cœur.

- Allez, vas-y ! l’encouragea Clément. Après, ce sera mon tour !

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La petite sœur de Jules passa donc à l’âge adulte.

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- Allez Clément, c’est à toi, maintenant !

- Tu crois, répondit-il à Lexa.

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- Ne te fais pas prier ! Il est temps ! s’amusa mon mari.

- Bon, d’accord, j’y vais.

- Mon chéri, allons ! Tu te fais remarquer, là ! rigola Céline.

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Clément souffla donc ses bougies, lui aussi, dans la liesse environnante.

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Cela me faisait penser à toutes ses fêtes d’anniversaire qui auraient bientôt lieu. La prochaine serait celle de Corentin et Cassandre. Que le temps passait vite !

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Je regardai mon ami Samuel et sa femme. Lilas venait d’accoucher de triplés : deux garçons et une fille. Comme nous avions changé depuis le lycée ! Nous étions à présent tous parents de beaux enfants qui, eux aussi finiraient par grandir et mener leur vie.

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Quelqu’un avait allumé la chaîne hifi, et tous nos amis s’étaient levés et commençaient à danser Je ne devais pas les laisser faire. J’avais promis à Jules de m’installer aux platines ce soir.

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Je les conduisis donc sur MA piste de danse.

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J’essayai de mettre l’ambiance...

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Et ma foi, j’y arrivai plutôt bien !

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Clément et Jules s’étaient isolés pour parler.

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Et j’embrasai tellement la piste que nos invités ne nous quittèrent que vers deux heures du matin.

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J’étais tellement enthousiaste que le jour suivant, je fis danser Jules et Cassandre, jusqu’à ce qu’il fût l’heure pour la petite d’aller au lit.

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Jules et moi allâmes, alors, nous affronter sur le jeu d’arcades.

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Je le battis à plates coutures.

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Mon mari se mit alors à proférer des jurons qui m’étaient totalement inconnus...

- Ça alors. Je ne te savais pas mauvais joueur...

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- Je ne suis pas mauvais joueur. Tu n’aurais pas dû gagner, c’est tout !

- Non mais qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre !

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Je me décidai ce soir-là à parler à Jules de mon idée d’ouvrir une boulangerie.

- Tu es crevé. Même si tu ne fais pas beaucoup d’heures en tant que barista, tu as de plus en plus de mal à faire des nuits blanches et à t’en remettre.

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- C’est clair. Mais nous aimons trop faire la fête, que veux-tu !

- Justement, j’ai une petite idée. Que dirais-tu si nous achetions un commerce ? Une boulangerie par exemple ? Tu pourrais préparer ton pain et tes gâteaux aux heures qui te conviennent. Et moi, j’en assurerais la gestion.

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- Mais elle est géniale, ta petite idée, ma chérie ! Je pourrais même t’aider à la gestion et je connais très bien la relation client !

- Alors tu n’es pas contre ?

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- Je suis totalement pour. J’en finirai ainsi avec ma carrière de barista.

- Je vais m’occuper de ça, dans ce cas. Dès que nous aurons trouvé, tu pourras démissionner.

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- J’adore cette vision de nous deux en train de travailler ensemble.

- Moi aussi, figure-toi

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- Tu as toujours de bonnes idées. Comme cette fois où tu voulais absolument que nous venions vivre ici, à Windenburg. La vie avec toi est pleine de rebondissements et de joies. Je t’aime si fort.

- Moi aussi mon amour.

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- Je n’aurais jamais rêvé plus grand bonheur.

- Je savais qu’on serait heureux ensemble, Jules. Depuis le début.

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- Et que dirais-tu si je te proposais d’aller nous mettre au chaud sous la couette ?

- Je te suis.

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Jules et moi nous dirigeâmes vers la chambre, le regard plongé dans celui de l’autre.

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Nous exprimâmes notre bonheur jusque tard dans la nuit.

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L’édredon en perdit quelques plumes mais nous étions heureux.

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Le lendemain matin, je préparai, comme à mon habitude, le petit déjeuner pour le retour de Jules, mais surtout son café, lorsque Cassandre arriva dans la pièce.

- Maman ! C’est bientôt mon inversaire ?

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- Très bientôt mon ange. C’est dans trois dodos !

- Ça veut dire qu’on va faire une fête et que je vais grandir.

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- Oui ça veut dire ça. On va faire une fête, au parc, pour Corentin et toi. Ton cousin va grandir le même jour que toi.

- Et on pourra jouer sur les jeux des grands ? Parce qu’on sera grands ?

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J’étais un peu émue. J’aurais tellement aimé prolonger la période bambin de ma fille...

- Oui ma puce. Vous serez grands.

Jules rentra du boulot, à ce moment-là :

- Bonjour, mes petites femmes !

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- Il me semble avoir entendu parler d’anniversaire. Mais c’est l’anniversaire de qui ?

- Mon mien ! Dans trois dodos ! C’est Maman qui l’a dit !

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- Ah bon ? Maman a dit ça ?

- Oui ! Et même que ce sera la fête au parc !

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- Mais ça a l’air très sympa ! Tu voudras bien m’inviter ?

- Oh oui ! T’es mon Papa, je t’invite !

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- Ce sera une belle journée, tu verras. On va faire ça au parc d’Oasis Spring. Ainsi, nous serons sûrs d’avoir du beau temps, dis-je à notre fille.

- Et crois-moi, ça va être une réussite. Question organisation de fêtes, ta maman s’y connait, ajouta mon mari.

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- Ça a été ta journée mon amour ? Tu m’as l’air fatigué.

- Je suis crevé, oui... Je manque de sommeil. Pourtant, on a dû s’endormir vers une heure. On fait pire parfois.

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- La faute à qui ? Tu tenais la forme, cette nuit !

- Oh oui ! C’était merveilleux.

- Je veux descendre, s’il te plait !

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- Tu ne vas pas me le reprocher tout de même ?

- Certainement pas. Au contraire !

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- J’adore voir ma femme heureuse !

- Au fait, j'ai potassé les offres de vente de boulangeries, ce matin.

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- Ben dis donc ! Quand tu as une idée en tête ! Tu as trouvé quelque chose ?

- Il n’y en a qu’une à vendre en ce moment.

- Coucou ! Je vais jouer à la dablette !

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- Vas-y, ma chérie.

- Elle est loin d’ici ?

- Eh bien non ! Elle est sur la place du Sud ! Face à notre maison si on lève un peu les yeux !

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- Je connais très bien cette boulangerie. Lui fait le pain, et elle, est à la gestion. Ils sont très sympas. Sais-tu pourquoi ils vendent ?

- J’ai entendu dire que son mari souffrait d’une sclérose en plaques. Il ne peut plus travailler.

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- Oh, le pauvre...

- Tu crois que c’est une bonne affaire ?

- Excellente, même. Il y a déjà la clientèle. Mais il va falloir être à la hauteur pour garder les clients.

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- Ça c’est ton domaine, Jules. Et tu y excelles justement. Je vais les appeler.

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Trois dodos plus tard, toute la famille se retrouva au parc d’Oasis Spring pour fêter les anniversaires de Cassandre et Corentin. Le printemps était arrivé sur notre monde, mais à Windenburg, le temps était encore très frais et beaucoup trop changeant pour prévoir une activité d’extérieur.

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Cassandre refusa de souffler ses bougies la première car elle avait un peu peur.

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Ce n’est que lorsqu’elle vit que tout allait bien pour Corentin, qu’elle se décida.

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Nous avions maintenant devant nous deux magnifiques enfants.

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Jules et moi étions très fiers de notre fille, tout autant que Clément et Céline pouvaient l’être de leur fils.

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Les deux taties (Alexandra, la sœur de Jules et Emma, la sœur de Clément) étaient aux anges.

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Quant à nos cousines, elles ne cessaient de s’extasier. Elles qui n’avaient pas eu la chance d’avoir d’enfants, considéraient un peu nos enfants comme les leurs.

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Les enfants étaient partis jouer sur le vaisseau spatial du parc, nous laissant entre adultes.

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Du coin de l’œil, j’aperçus Cassandre et Corentin en train de sympathiser avec d’autres enfants.

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Je vis Jules et Clément s’enlacer. Les deux hommes se congratulaient mutuellement.

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Le jour commençaient à décliner. Les enfants étaient encore en train de jouer, mais il était temps pour chacun de nous de rentrer dans son foyer.

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Arrivés à la maison, nous nous posâmes au salon pour discuter.

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Toute à mon enthousiasme, j’en oubliais que Cassandre était avec nous.

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- Tu n’as pas l’impression d’avoir fait une gaffe ? me dit Jules, en me souriant.

- Oui, j’ai compris, merci !

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- Alors, raconte-moi ! Il n’y avait réellement pas de restaurants hier ?

- Non, aucun. Le Créateur m’a dit cette nuit qu’il nous les rendait parce qu’ils serviraient plus tard à la mission de Cassandre.

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- J’aimerais tellement ressentir les évènements comme tu les ressens. J’ai l’impression que ce restaurant a toujours été là.

- Je n’aurais peut-être pas dû te raconter l’histoire de ma famille. Tu aurais trouvé tout ça normal et tu ne te serais pas posé de question.

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- Au contraire ! J’aime savoir ! Et c’est vrai que nous ne sommes jamais allés dans ce restaurant. Si je ne t’avais pas connue, je ne me serais même pas demandé pourquoi nous n’y sommes jamais allés.

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- Mais je te connais, et je sais pourquoi. C’est parce que jusqu’à maintenant, il n’existait pas.

- C’est tout à fait ça.

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- J’adore cette idée d‘aller dîner ou déjeuner là-bas.

- Justement ! Cela fait partie d’une consigne supplémentaire que j’ai reçue. Et que je dois tenir, pour Cassandre, cette fois.

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- Je me ferai un plaisir de t’y inviter pour un petit tête à tête.

- Tu ne pourras pas. Nous devons y aller avec Cassandre ou alors pas du tout. La consigne est très claire.

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- Et moi qui avais espéré t’y emmener, pour un dîner romantique.

- Tu le feras lorsque notre fille aura atteint son âge jeune adulte.

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- Eh ben ! Ce n’est pas demain la veille !

- Il faut savoir être patient, dans la vie, mon amour. Tout vient à point à qui sait attendre. Tu le sais, non ?

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Un soir de semaine, veille d’un jour chômé pour Jules, nous nous apprêtions à sortir en discothèque. Nous embrassâmes Cassandre, lorsqu’elle nous dit :

- Pourquoi vous devez sortir ?

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- Parce que nous aimons, Maman et moi, faire la fête, et que nos amis nous attendent.

- Mais vous partez souvent le soir !

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- C’est ainsi ma chérie, lui dis-je doucement. Tu comprendras lorsque tu seras plus grande.

- Et en attendant, tu vas passer une bonne soirée avec Tatie Lexa, ajouta Jules.

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- La voilà justement. Je vais la faire entrer.

- Tu as raison Papa, dit Cassandre en embrassant son père. En plus moi je vais aller dormir donc je ne vous verrai pas de toute façon.

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Elle se tourna ensuite vers Alexandra :

- Salut Tatie !

- Bonsoir ma puce, ça va ?

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- Alors, tu es prête à faire plein de trucs sympas ?

- Oh oui !

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Nous rejoignîmes donc la bande à l’Usine, l’esprit serein, sachant Cassandre entre de bonnes mains avec sa tante Alexandra.

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Nous dansâmes une grande partie de la soirée, et fîmes les fous sur la piste de danse.

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Puis nous allâmes étancher notre soif et nous reposer un peu.

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J’aperçus du coin de l’œil, Emilie qui dansait sur la piste.

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Lucie se dandinait près de notre table. Elle avait l’air éméchée. Je décidai d’aller saluer mes cousines.

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Au moins, aujourd’hui, je pouvais sortir, et aller où je veux. Tous ces vieux souvenirs, enfouis dans ma mémoire, avaient ressurgi avec cette photo. J’allai la montrer à Lucie. Elle embaumait le nectar à plein nez !

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Elle continua à danser, seule et enivrée, au milieu de nous tous.

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La soirée touchait à sa fin. Nous étions tous un peu éteints et il était temps de partir.

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Nous arrivâmes à la maison vers trois heures du matin.

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Nous laissâmes Alexandra parler. Nous comprîmes tous les deux qu’elle en avait besoin.

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Alexandra avala une grosse gorgée de son cocktail. Jules et moi nous regardâmes... Nous étions sur la même longueur d’ondes, comme toujours, et nous avions tapé dans le mille.

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Dans les jours qui suivirent notre conversation avec Alexandra, j’observai ma petite Cassandre... Ma belle-sœur nous avait dit que notre fille était très douée pour le dessin, et qu’elle avait l’esprit créatif. Je ne m’en étais pas rendu compte jusque-là, mais je m’aperçus qu’elle passait toutes ses soirées, ou presque, sur sa table à dessin, et qu’elle réalisait de belles petites « œuvres » pour son âge. Elle me rendait très fière.

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