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  • Photo du rédacteurNathalie986

G1/ Chapitre 4 : la fête à la maison


Juliane était une petite choupinette vraiment créative. Elle écoutait les conseils de son Papa pour construire les plus belles tours, et elle y arrivait !


La bambinette n’avait pas beaucoup de jouets, hormis la poupée (trouvée dans une benne) que lui avait offert son père, et une maison de poupée (il fallait bien que la poupée ait une maison, même si, elle aussi avait été trouvée dans une benne), alors elle appréciait chaque nouvelle activité qui lui était proposée.


Par la force des choses, elle n’était pas une enfant gâtée ; et, étant donné qu’elle n’allait pas à la garderie pour y croiser d’autres enfants qui auraient pu lui parler de la pléthore de jouets qui jonchaient le sol de leur chambre, ou que ses parents n’avaient pas les moyens de se payer une nounou qui avait des idées bien tranchées sur les jouets que devaient posséder un bambin de cet âge, Juliane se contentait de ce qu’elle avait, et elle en était très heureuse.

Elle aimait, par-dessus tout, observer ses parents pour pouvoir fair comme eux, et elle posait des tas de questions sur ce qu’ils étaient en train de faire, et pourquoi. Ensuite, elle reproduisait fièrement leurs gestes.


Point de vue de Victor


Le jour de Noël était arrivé et, même si nous avions quelques simflouz de côté, Karine et moi avions décidé de ne pas en investir la majorité dans la fête.

Alors, ma douce femme avait, tandis que j’étais en train d’écouter attentivement un cours à l’université, entrepris de nous créer de beaux bouquets festifs, et de saison.

Elle avait, tout d’abord, confectionné un bouquet de roses de Noël qu’elle avait ensuite déplacé sous le préau, puis elle avait disposé, dans notre maison, un bouquet de houx. Que nous fallait-il de plus ?


Un sapin, bien sûr ! Nous souhaitions tous les deux que Juliane ait une vraie fête de Noël. Alors, Karine en avait acheté un et l’avait installé sous le préau.


Elle avait aussi préparé un grand repas de fête, au poisson, que notre fille avait apprécié goulument.


Et lorsque nous l’avions amenée jusqu’au sapin, ses petits yeux émerveillés ne semblaient pas croire ce qu’ils voyaient. Il y avait tant de cadeaux !


Elle ouvrit le premier. Un atelier de jeune scientifique ! Mais qu’est-ce que c’était que ça ? Pourtant, je savais qu’il lui serait utile très bientôt...

Notre fille s’émerveilla de cette découverte inconnue.


Mais, l’instant le plus magique de la soirée se matérialisa en la personne du Père Hiver. Juliane se jeta dans ses bras, toute retournée de rencontrer cet être merveilleux. Nous vîmes ses yeux scintiller de larmes d’émotion.


Une fois à l’aise, notre fille accapara le Père Hiver par ses bavardages incessants, dont nous avions l’habitude, mais que surprirent notre invité venu d’ailleurs.


Le Père, Hiver n’avait donc pas tardé à partir, et nous avions couché Juliane, qui avait des étoiles plein les yeux.

Karine avait rejoint son établi d’ébéniste et semblait plutôt fière d’elle.


Et moi, je m’étais lancé dans la fabrication de meubles, comme je l’avais promis à mon épouse multitâche !


Seulement, la machine s’avérait être parfois capricieuse, et ce soir-là, je me retrouvai aspergé de peinture en tous genres. Bizarre, je n’avais pourtant utilisé aucun colorant, car j’avais choisi de les garder pour plus tard...


Le jour de la remise de diplômes, je m’étais rendu au stade comme prévu.

Pendant ce temps, Karine et Juliane confectionnaient un beau bonhomme de neige pour tenir compagnie à Coton. Juliane ne voulait pas qu’il se sente seul, et elle voulait lui fabriquer un ami.


C’est ainsi que Monsieur Neige vit le jour.


A mon retour, j’étais officiellement diplômé. Karine prit une jolie photo de moi, souvenir de toutes ces années où j’avais durement travaillé pour arriver à ce jour tant attendu.


J’accrochai, bien sûr, fièrement, mon diplôme sur le mur de notre maison, avant d’envoyer ma candidature de botaniste, dans plusieurs entreprise de la région.


Ce week-end-là, nous fêtâmes les anniversaires de Karine et Juliane.


Nous avions donné, à notre fille, l’établi de scientifique, que le Père Hiver lui avait offert à Noël, et qu’elle n’avait pas encore pu utiliser car elle était trop jeune.


Ce même jour, nous fêtions également le dernier jour de l’année, et il y avait de l’ambiance dans notre maisonnée.


Nous avions chanté, tous ensemble, les vieux tubes de la nouvelle année.


Juliane était tout heureuse, car maintenant qu’elle était une « grande fille », elle avait été autorisée à se coucher tard.


Elle patienta donc, avec nous, devant le programme télévisé du Nouvel An.


Et à minuit, nous nous embrassâmes.


Après avoir embrassé Juliane, je sentis les vibrations de mon téléphone, dans la poche de mon pantalon. L’une de mes candidatures avait été acceptée. Je commençais lundi !


Cette nuit-là, alors que je rêvais de mon futur travail de botaniste, Juliane se coucha dans le lit fraîchement fabriqué par sa maman, la tête pleine de projets d’enfant. Une nouvelle vie allait commencer pour nous.



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