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  • Photo du rédacteurNathalie986

G4/ Chapitre 11 : remariage


Ce jour-là, j’avais décidé de présenter officiellement mon grand amour à la famille. Je les ai tous réunis à l’Eruption Solaire.


La soirée promettait d’être couronnée de succès. Bastien connaissait déjà mes frères et ma sœur, il avait déjà discuté avec Alistair lors de notre dernière réunion de famille et déjà travaillé avec Elsa. Il n’y a qu’Amandine qui ne le connaissait pas vraiment même si elle l’avait déjà aperçu.


Bastien était en train de discuter avec Amandine lorsque j’aperçus l’homme à la crête s’approcher du comptoir. Ma collègue Charlotte venait aussi de faire son apparition.


Bastien et moi nous lançâmes un bref regard...


...puis j’allai saluer Charlotte. L’homme à la crête s’éloigna.

- Je suis contente de te voir. Comment vas-tu ?

- Très bien et toi ? Ton mari n’est pas là ?


- Nous avons divorcé.

- Oh... je suis désolée. J’ignorais que ça n’allait plus dans votre couple.


Amandine m’attira à part tandis que Charlotte allait s’incruster dans une conversation entre Olivier et Bastien. Non mais de quoi je me mêle !

- Ton Bastien a l’air vraiment très gentil.

- Il l’est. Je l’aime plus que tout.


- Lui aussi a l’air de t’aimer fort.

- Jamais je n’ai vécu cela avec Quentin.


- C’est parce que tu ne l’aimais pas.

- Oui... Il m’en aura fallu du temps...


- Le principal est que tu sois heureuse maintenant. Et tu as vu, nos deux hommes ont l’air de bien s’entendre, dit-elle en observant Olivier et Bastien discuter à bâtons rompus.


Lorsque je me retournai, je découvris que l’homme à la crête était de nouveau dans les parages. Je décidai de m’approcher.


La soirée fut remarquable et se termina tard dans la nuit. Bastien me raccompagna jusqu’à la maison. Lorsque j’arrivai, je ne me sentais pas très bien...

- Qu’est-ce qu’il y a, mon amour ? ça n’a pas l’air d’aller...

- Je ne sais pas... Je me sens barbouillée...


- Tu n’as presque rien bu, pourtant...

- Je sais. Attends-moi dans le bureau, je vais aller faire un tour aux toilettes...


Je savais ce que j’avais car je m’étais déjà retrouvée enceinte une fois. Je fis donc le test de grossesse que j’avais acheté le matin même puis retournai voir Bastien en espérant que l’histoire n’allait pas se répéter...

- J’ai quelque chose à te dire...

- Tu es enceinte ?


- Oui. Comment le sais-tu ?

- Je ne le savais pas.


- Bastien ? Tu es content ou pas ?

- Pardonne-moi mon amour, mais je suis très ému...


- Bien sûr que je suis content ! Tu n’imagines même pas de ce que cela représente pour moi...


- Cet enfant est le fruit de notre amour. Ce sera le bébé le plus heureux du monde.

- Merci mon chéri.


- J’avais tellement peur que tu me demandes de m’en séparer...

- Tous les hommes ne sont pas comme Quentin. Ne doute jamais de l’amour que j’ai pour toi, s’il te plaît.


Nous continuâmes sur la terrasse...

- Je ne doute pas...

- Tu es sûre ? Alors, épouse-moi !


- Bastien... Ne te sens pas obligé... Tu me demandes en mariage car tu sais que j’attends ton enfant...

- Tu vois, tu doutes encore. Mon amour est profond pourtant...


Bastien s’agenouilla devant moi...

- Mon amour... commença-t-il.


- Mais qu’est-ce que tu fais ?

- Mince... Où est-ce-que je l’ai mise ?... elle était là, pourtant... ah... la voilà...


- Mon amour... Cet anneau n’attendait que toi... Veux-tu devenir ma femme ?


- Bastien... Tu avais déjà la bague dans ta poche ? Avant de savoir ?

- Oui... Mais tu as encore douté...


Je l’embrassais si fort ! J’étais si heureuse ! Il me voulait, moi et notre bébé ! J’étais si heureuse !


Je me jetai dans ses bras...

- Comment oses-tu faire ça ? Tu ne m’as même pas donné ta réponse !


- Oui mon amour ! Oui je veux être ta femme !


- Alors je suis le plus heureux des hommes.

- Et moi, la plus heureuse des femmes.


- Et quand voudras-tu te marier ? Avant ou après la naissance du bébé ?

- J’aimerais mieux avant mais toi, qu’en penses-tu ?


Je n’étais pas habituée à ce qu’un homme me demandât mon avis...

- Je suis d’accord avec toi.

- Très bien. Alors marions-nous le plus rapidement possible. En combien de temps peut-on organiser un mariage ?


- En très peu de temps. J’ai l’habitude, ne t’en fais pas...

- Il faut dire que bébé va pousser et un peu envahir ton ventre...


- Ne panique pas ! J’appelle la famille... Oui Olivier ? C’est Michèle...

- Que dit-il ?


- Ok, merci... Oh oui, tu m’enlèves une épine du pied ! Oui... d’accord...

- Que dit-il ?


- Je vais te laisser car Bastien va me faire une crise cardiaque !... Bisous à Amandine et Emilie... Moi aussi je t’aime fort.

- Alors ?


- Alors, c’est réglé !

- Vraiment ?


 

Le mariage eut lieu un mois plus tard. Olivier avait tout organisé et il avait même invité mes collègues de travail Reine et Charlotte. J’étais un peu réservée sur cette dernière depuis notre sortie familiale à l’Éruption solaire car elle apparaissait toujours aux endroits où j’allais sans y avoir été invitée...


- Ce jour est le plus beau de ma vie, me déclara Bastien en me caressant le bras.


- Je veux que tu sois ma femme pour toujours...

- Moi aussi je veux l’être...


- Je veux te rendre heureuse à jamais...


Je sentis le regard d’Olivier posé sur nous...

- Alors fais-le. Je compte sur toi pour ça.


Apparemment, Bastien le sentit aussi...

- Ton frère nous observe d’un air sévère...

- Cela va lui passer. Lucie est en train de l’interpeller...


Bastien me planta un baiser mi-tendre, mi-fougueux sur la joue.


- Je t’aimerai à jamais...


- Tendrement, passionnément et loyalement.


J’étais émue et bouleversée par ses paroles. La cérémonie commença...

- Mon amour, acceptes-tu d'être ma femme pour le meilleur et pour le pire ? Jusqu’à la mort ?


- Oui, je le veux... Je ne veux que toi pour toujours...


- Et je t’aime !


- Je suis fier de devenir ton mari. Jamais je ne te ferai souffrir. C’est une promesse solennelle, mon amour.


Ses paroles, encore, me transpercèrent le cœur. Je me jetai dans ses bras...

- Ce n’est pas encore fini mon amour... me dit-il en rigolant. Il y a les alliances...


Puis il me passa la bague au doigt...

- Par cet anneau, je te fais mienne. Nous sommes à présent mari et femme.


Mon mari m’embrassa donc... Comme j’étais heureuse de l’avoir pour mari !


- Pour toujours...

- Pour toujours...


Cette fois, je sentis le sourire d’Olivier derrière moi... et Claire et Charles hurlaient mon bonheur...


A l’intérieur, la fête battait aussi son plein...


J’avais l’impression que Charlotte faisait du gringue à Bastien...


Heureusement, Bastien avait l’art de remettre les gens en place, et ça n’avait pas eu l’air de plaire à Charlotte.


Je le vis se lever...


Le ton se durcit cependant... Céline, Claire, Alistair et moi n’avions d’yeux que pour Olivier et Bastien... Nous attendions la mise en garde d’Olivier. Je savais que mon frère et mon mari étaient aussi forts l’un que l’autre... Aucun des deux ne baissa les yeux pour éviter le regard de l’autre.


Olivier et Bastien s’éloignèrent l’un de l’autre et la soirée continuait de battre son plein.


Je saisis le message de Bastien et constatai que Charlotte n’avait pas quitté le bar...


Olivier vint me rejoindre peu de temps après ...


Puis ce fut le tour de Charles... Le petit matin était déjà là... Il avait pointé le bout de son nez sans même que nous y fassions attention.


Je commençais à être vraiment fatiguée... Une partie des invités était déjà partie...


Olivier réussit à mettre tout le monde à l’aise...


...et sans le savoir, Emilie incita Charlotte à aller plus loin, ou peut-être est-ce mon arrivée qui la fit fuir. Quant à Emilie, elle partit jouer avec ses cousines.


Notre fête de mariage se finit tard dans la matinée, et dans l’allégresse commune la plus totale. Les dernières retardataires, encore en train de discuter près d’un bar sans mixologue, étaient Elsa et Reine.


- Enfin seuls !

- J’avoue qu’il me tardait...


- Tu sais ce qui me rend heureux ?

- Dis-moi...


- Que tu sois maintenant ma petite femme rien qu’à moi.

- Moi aussi. Je me sens en sécurité avec toi...


- Ma chérie, tu es tout pour moi. Je sais que nous resterons ensemble jusqu’à la fin de nos jours.


- Nous sommes encore jeunes... Mon but est de te faire oublier ces huit années que tu as vécues et de ne faire du reste qu’un vrai bonheur.

- Tu vas me faire pleurer Bastien...


- Ce n’est pas le but...


- Je veux que tu saches que chaque fois que tu passeras le seuil de notre maison, je serai là pour t’aimer. Notre foyer sera un vrai foyer, un havre de paix. Nous serons une vraie famille.

- Bastien...


- Tu me suis ?


- Je te suivrai au bout du monde...


- Jusqu’à la chambre, ça ira ?

- Ça ira !


- Je veux que cette nuit scelle notre amour, une belle et vraie nuit de noces.


- Tu me suis toujours ?

- Oui toujours...


Ces moments intimes passés avec Bastien étaient toujours explosifs. Cette nuit-là fût mémorable.



Nous nous endormîmes vers onze heures du matin, et nous réveillâmes vers quinze heures, sachant qu’à dix-sept heures, je devais être chez Olivier pour fêter l’anniversaire d’Emilie, et que Bastien avait rendez-vous au BAMUS, et qu’il ne pouvait se dédire.


J’expliquai à mon frère et à Emilie que mon mari ne pouvait se joindre à moi car le travail l’avait rappelé en urgence. « Ce sont les aléas des métiers de la sécurité... », avait dit Elsa.


Emilie souffla ses bougies comme une vraie championne.


- Tu es magnifique, ma chérie, la félicitai-je.


- Merci Tatie.

Elle ressemblait beaucoup à sa mère mais avait tout de même des traits d’Olivier.


Je sentais que mon frère et Amandine étaient vraiment fiers d’elle.


 

Ma nouvelle vie avec Bastien était une vie tranquille et sereine.


Rien à voir avec la vie de couple que j’avais connue avec Quentin. Nous nous aimions tellement que j’attendais chaque soir son retour avec impatience. Je ne craignais ni cris, ni reproches, ni humiliation. Petit à petit, j’arrivais à oulier cette mauvaise période de ma vie.


Bastien était toujours très heureux de me trouver sur la terrasse à l’attendre.

- Bonsoir, mon amour.


- Ta journée s’est bien passée ?

- Oui mais elle va finir nettement mieux puisque je suis avec toi.


- Tu m’as manquée, m’embrassa-t-il.

C’est incroyable comme de simples petits mots peuvent faire du bien.


- Bébé a bougé aujourd’hui !

- Il bouge encore ?


- Oh mais oui ! Il n’arrête pas !

- Coucou Bébé ! C’est Papa !


- C’est extraordinaire ! s’exclama mon mari en posant ses mains sur mon ventre qui ondulait.


- Je suis tellement heureux ! On monte là-haut. Je vais te préparer une citronnade, tu veux bien ?


- J’ai prévenu l’agence de nos doutes à propos de Charlotte. Elle pose beaucoup trop de questions inappropriées.

- Et qu’ont-ils dit ?


- Ils vont la mettre sous surveillance, histoire d’en avoir le cœur net. Si ça se trouve, elle est juste curieuse.

- Ce sont toutes ces questions à propos de ton travail qui me chiffonnent.


- Oui moi aussi. C’était un peu trop insistant à goût...

- C’est incroyable ! Et si elle était un agent double ?


- N’y pense pas trop... Pour le moment, je vais prendre une douche. Fais-toi plaisir et sers-toi une citronnade.

- Merci chéri.


Bastien avait raison... Charlotte était pourtant mon amie au travail mais aujourd’hui, j’étais particulièrement soupçonneuse à son égard.


- Me voilà mon amour ! Je n’ai pas été trop long ?

- Bien sûr que si. C’est toujours trop long quand tu n’es pas là.


- La citronnade te fait du bien ?

- Oui, c’est très rafraîchissant.


- Mais finissons nos verres et redescendons à la cuisine. J’ai une surprise pour toi.

- Une surprise ?


- Alors tu y as pensé ?

- Bien sûr. Je n’aurais jamais oublié ton anniversaire. Souffle maintenant !


- A vos ordres !


- Elles ne se sont même pas éteintes !

- Allez souffle plus fort ! Ce ne sont pas de vulgaires petites bougies qui vont t’arrêter !


- Joyeux anniversaire, joyeux anniversaire !!!


- Eh bien voilà ! Me voici officiellement plus vieux que toi !

- C’est vrai ça ! Tu es plein de rides !


- Je vais faire semblant de ne pas avoir entendu ce que tu as dit, car je veux, avant tout, te remercier pour ce gâteau et ces bougies.

- Mais c’est normal mon chéri, non. Je suis ta femme.


- Personne depuis Maman n’avait eu une attention aussi délicate pour moi. Et en plus, ton gâteau à la fraise est une pure merveille.

- C’est vrai ?


- Oui, c’est vrai. Et je suis bien content car il va en rester.

- Je vais tout de suite aller le mettre au frais dans ce cas.


- J’aime cette vie avec toi mon amour. Elle est si douce...

- C’est ce que je me dis tous les jours.


- J’apporte la vaisselle au lave-vaisselle...


- Et encore merci pour cette petite fête inattendue.


- On en fera plein d’autres ! J’adore te faire plaisir !

- Tu me combles ma chérie.


- C’est toi qui me combles. Alors tu mérites bien toutes les attentions que je te porte.

- Mon portable est en train de vibrer.


- Bastien Valdeblore à l’appareil


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