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  • Photo du rédacteurNathalie986

G4/ Chapitre 19 : protection rapprochée


Je commençai par aller chez Olivier. Il avait déjà mis Amandine et Emilie au courant de la situation.

- Au milieu de la nuit ? Cela va être super excitant !

- Et nous partons cette nuit.


- Cette nuit ? On ne peut pas avoir plus de temps pour se retourner ?

- La situation est urgente, Amandine...

- Moi je crois qu’il faut prendre ça comme des vacances.


- Des vacances ? Certainement pas. Tu auras école et tu feras tes devoirs.

- Ah... Alors, ce seront des vacances avec devoirs !


- Promets-moi que tu prendras soin de ma fille, Michèle.

- Je te le promets. Je ferai comme si c’était la mienne.


- Et moi je t’ai promis d’écouter Tatie Michèle et Tonton Bastien, Maman.

- Tu le sais, Emilie est comme ma fille. Ne te fais pas d’inquiétude.


- Bon, puisque tout le monde est rassuré, je te dis à ce soir Emilie. Il faut que j’aille voir Lucie maintenant.

- Je déposerai Emilie au parc comme convenu puis je m’en irai.


Chez Claire, cela se passa autrement. Lucie faisait de la résistance.

- Je ne te laisse pas le choix et tes parents non plus. Tu es en danger, tu le sais ça ?

- Oui mais je ne le crois pas, voilà !


A la question de Lucie, je me figeai... Il y eut un grand blanc...


- Cette nuit.

- Je serai prête.


Lorsque je revins de chez Claire, je me dirigeai directement vers la maison afin de relever Bastien auprès de Linette. Mon mari devait, lui, se rendre chez Charles afin de parler à Céline, il est vrai, mais il voulait également obtenir d’Elsa qu’elle embauche directement au B.P.E.H. Dans le passé, elle avait été pour lui une précieuse alliée pour résoudre quelques affaires délicates, ce alors qu’elle croyait qu’il était simple agent de sécurité, et il avait pu constater à quel point elle pouvait être efficace. Elle était d’ailleurs à présent un détective respecté au sein de toute son équipe. Il la voulait auprès de lui pour protéger les intérêts si fragiles aujourd’hui de la famille, et le directeur de la S.I.M.S., après enquête, avait déjà donné son accord.


 

Dans la nuit, à 2h30 du matin, nous étions tous réunis devant l’entrée du parc, comme prévu.



Il y avait de l’excitation dans l’air. Les filles avaient l’impression de partir à l’aventure.


Puis notre véhicule arriva enfin. Il était temps de partir.


Nous franchîmes le seuil de la planque à trois heures du matin.


Céline choisit la chambre bleue et blanche car elle avait de grandes fenêtres...


...et qu’elle pouvait voir la nature sans bouger de son lit.


Emilie prit la chambre rose car aucune de ses cousines ne la voulait.


Trop rose, disaient-elles. Mais Emilie adorait le côté féminin et coquet de sa nouvelle chambre.


Lucie eut la chambre la plus petite parce que c’est celle qu’elle aimait le plus.


Ce qui arrangea bien ses cousines.


Linette découvrit la chambre que nous lui avions attribuée avec bonheur.


C’était la seule chambre d’enfant et elle avait une grande maison de poupée et un violon.


- Cette chambre sera la nôtre ma chérie.


- Et j’imagine que c’est ici que nous recevrons les communications cryptées avec le Bureau.

- Oui, c’est ici.


- J’espère que tout va bien se passer...

- Mais oui ! Allez ! Maintenant qu’on est changés, allons retrouver les filles.


Emilie et Lucie étaient déjà installées et Linette arrivait. Bastien/Bruno se chargea de préparer de la citronnade pour le monde.


Le lendemain, Bastien et moi nous levâmes les premiers.

- Mais où sont-elles donc ? Il est midi et demi ! me demanda-t-il, étonné.

- Elles dorment. Inutile de les attendre. Je te propose d’aller prendre notre café.


- J’ai l’impression que tu as raison...


- Qu’est-ce que tu fais ?

- Je prépare un peu de popcorn pour qui en voudra.


- Allez viens ! Ne sens-tu pas cette odeur de caféine qui nous appelle ?

- Oh que si !


- Le mien est très chaud !

- Le mien aussi mais il passera quand même. J’ai besoin de me réveiller


- T’ai-je dit ma chérie que tu étais toujours aussi jolie, même avec des couettes rousses ?

- J’adore tes mots d’amour !


- Ils prouvent combien l’amour peut être aveugle. Mais au moins je suis sûre que tu m’aimes !

- Et que dis-tu de remonter dans notre chambre pour que je te prouve tout cet amour que j’aie pour toi. ?


- Papa ! Maman ! Vous êtes là !

- Je crois qu’il va falloir changer tes plans...

- Bonjour ma puce !


- Tu as bien dormi ?

- Très bien ! Tu sais quoi ? Il y a un violon dans ma chambre, et un piano dans la pièce à côté. Je pourrai en jouer ?


- Je trouve que c’est une excellente idée, n’est-ce pas, ma chérie ?

- Je suis d’accord. Mais il faudra attendre que tes cousines soient levées pour en jouer.

- Papa, Maman. Je n’aime pas vos nouvelles têtes...


- Ben si je m’attendais à un tel compliment ! fit semblant de se choquer Bastien.

- Je sais ma puce ; tu as l’impression que ce n’est pas nous. Mais ça ne va pas durer longtemps, tu verras.

- Tant mieux parce que vous êtes un peu moches !


- Et est-ce que tu sais que ton père si moche, est un virtuose du piano, et qu’il pourrait t’apprendre à en jouer ?

- C’est vrai ça, Papa ? Mais c’est super fantastique ! Tu es vraiment le plus beau des Papas !


- As-tu vu comment il fallait s’y prendre ?

- Non mais je rêve ! Tout ça pour qu’elle te dise que tu es beau ?!


- Ben oui !

- Je te l’aurais dit, moi, mon chéri ! Tu es très beau !

- Mais tu sais vraiment jouer du piano ?


- Oui, ton père est un merveilleux pianiste.

- Tu vas voir Linette, je vais t’apprendre tout ce que je sais !

- Génial ! J’ai trop hâte ! Je peux prendre du popcorn ?


- Bien sûr. Il est là pour ça.

- Il a l’air trop bon...


- C’est ta mère qui l’a préparé. Elle est montée sur ressorts aujourd’hui. Qu’est-ce que tu nous fais encore de bon ?


- De la tarte aux pommes. Et ensuite je vais penser à préparer le dîner. Il y a six bouches à nourrir dans cette maison. Ce n’est pas rien.


- Nous avons de la chance. Ta mère est une excellente cuisinière ! Je t’en pique un.

- Vas-y Papa.


- J’en ai fait assez pour tout le monde, tu sais.

- Oui mais c’est tellement meilleur dans le bol du voisin !

- Hahaha ! rigola Linette.


- Allo ? Bonjour Olivier... Oui ça va !... Non, elle est encore couchée... Ok, je lui dirai. Bisous frérot.


Quand j’eus raccroché, Linette avait filé.

- Où est passée Linette ?

- Elle est partie voir si ses cousines étaient levées, et vu qu’elle ne redescend pas, je suppose qu’elles le sont.


- Il m’a semblé entendre des voix dehors pendant que j’étais au téléphone.

- Allons donc voir ça de plus près.


- Elles sont sur la terrasse !

- Et si nous allions les rejoindre ? Regarde, Emilie nous a vus !


La première journée dans la planque venait de s’écouler tranquillement et j’espérais tout se passerait au mieux dans les jours et les semaines à venir... Nous ne savions pas encore combien de temps nous serions amenés à rester dans cet endroit...


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