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  • Photo du rédacteurNathalie986

G4/ Chapitre 3 : bonheur et désespoir


Au lendemain du repas qui annonça mes fiançailles, je partis courir. J’avais besoin de me vider la tête ! Franchement, Quentin ne m’avait pas facilité la tâche !


L’après-midi, je me rendis chez Claire pour tout lui raconter. Elle savait déjà !


- Franchement, je crois que Papa nous a tous appelés !

- Je n’en suis même pas étonnée.


- Tu sais comment il est, quand quelque chose le chiffonne !

- Oh oui ! Je ne le sais que trop ! Et je peux te dire que cette fois il était très chiffonné ! Il faut dire que Quentin ne les a pas épargnés.


- Ils apprendront à le connaître. Ne t’en fais pas.

- Je l’espère de tout mon cœur. Je peux monter voir Lucie ?

- Oui vas-y. Elle est en train de jouer dans sa chambre.


- Lucie ! Mais qu’est-ce que tu fais ?

- Bêtise ?


- Franchement, tu crois que Maman va être contente de voir ça ? ça n’est pas très gentil tu sais...

- Tatie pas contente...


- Non en effet. Mais tu sais ce qu’on va faire ? Je vais tout nettoyer. On ne dira rien à Maman mais toi, tu dois me promettre de ne plus recommencer. D’accord ?

- D’accôr


Quelques jours plus tard, Claire, mes belles-sœurs et moi organisâmes une sortie au parc pour mes trois nièces :

(Elsa) Quelle belle journée ! Cela va faire du bien aux filles de prendre l’air. Tu as eu une très bonne idée, Michèle.


(Claire) Cela va nous faire du bien à nous aussi !


(Amandine) Venez-vous asseoir les copines ! Les femmes Chevalier vont tenir conciliabule !

(Claire) Allons voir ce qui se passe. Ça a l’air sérieux.


(Amandine) J’aimerais parler du cas Quentin !

(Moi) Tu plaisantes ?


(Amandine) Pas du tout

(Claire) Amandine va s’attirer des ennuis...

(Elsa) Allons voir ça.


(Amandine) Je ne veux pas vous vexer les filles, mais vos frères ont parfois tendance à vous surprotéger. Dès qu’il vous arrive quelque chose qui les inquiète, ou qui ne leur plait pas, ils deviennent des empêcheurs de tourner en rond.

(Moi) Ce n’est pas faux ce que tu dis.

(Elsa) Et ça les ronge ! La preuve, en ce moment, Charles ne parle que des fiançailles de Michèle avec Quentin.


(Claire) C’est normal. On se protège tous les uns les autres.

(Elsa) Peut-être mais vous avez aussi vos vies propres et vos envies propres.


(Claire) C’est vrai.

(Amandine) Et Michèle a envie d’épouser Quentin en toute sérénité, pas vrai Michèle ?

(Moi) Oh oui !


Je me sentais mal à l'aise... J'étais au centre de cette conversation. Mes fiançailles en était le sujet principal... Alors, lorsque j'entendis ma nièce chouiner, je vis là une bonne raison de quitter le "conciliabule" d'Amandine

- Qu’est-ce qu’il y a Emilie, ça ne va pas ?


Je tendis quand même, l'oreille.

(Amandine) Je propose donc que nous nous allions pour faire accepter ce mariage à nos maris !

(Moi) Et vous allez vous y prendre comment ?


(Amandine) C’est très simple : bourrage de crâne, lavage de cerveau. Jusqu’à ce qu’ils comprennent que tu es heureuse avec Quentin comme nous le sommes avec eux !


(Amandine) Entre femmes, nous devons nous soutenir et encore plus dans cette famille !

(Moi) Et ben dis-donc !

(Claire) Je suis partante. Comptez sur moi. Mais je dois partir. Je prends Lucie et je la dépose à Alistair, puis je file au boulot. Je suis à cent pour cent pour le plan ! Je vais m’occuper des frangins !


(Amandine) Génial ! Claire est d’accord. Et toi Elsa ?

(Elsa) Moi aussi bien sûr ! Je vais travailler Charles au corps !


(Amandine) Et ben voilà ! Les femmes Chevalier vont rentrer en action et réussiront cette mission !

(Moi) Merci pour ce que vous faites les filles !

(Elsa) Bon il faut que je file travailler moi aussi. Michèle, tu déposes Céline à Charles ?


(Moi) Bien sûr. C’était convenu comme ça.

(Elsa) Allez ma puce ! Je te laisse avec Tatie Michèle.

(Moi) Merci encore Amandine.


(Amandine) Avec plaisir. Nous sommes toutes des sœurs depuis le temps !

(Elsa) Je te la dépose dans la chaise haute.

(Moi) Ok, Elsa. Tu n’auras pas la tâche la plus facile Amandine. Olivier est très coriace. Il ressemble beaucoup à mon père.


Après le départ d’Elsa, Amandine et moi restâmes discuter un petit moment, puis elle alla jouer avec Emilie. Il était temps pour moi de ramener Céline à mon frère.


Je pris le temps de passer à la maison, de prendre un bain à Céline, et de la changer avant de la ramener à son père. Ma nièce était toute joyeuse de prendre un bain dans une baignoire qui se trouvait dans le jardin.


- Allons voir où est Papa... Oh, Il regarde la chaîne sportive. Tu es étonnée ? Moi non. Bonjour Charlie !


- Petite sœur ! Comment vas-tu ?

- Très bien, mon Charlie !


- Alors cette après-midi, avec toutes ces bambinettes ? Pas trop dure ?

- Magnifique ! J’adore mes nièces et en plus, nous avons passé un bon moment entre filles !


- Ah les filles ! Vous commencez à être en grand nombre dans cette famille ! Dans quelques années, nous n’aurons même plus notre mot à dire !

- Tatie !

- Il faudra t’y faire ! Le plus grand nombre l’emportera.


- C’est ce que nous verrons...

- Bon allez, il faut que j’y aille.


- Tu fais un câlin à Tatie ma puce ?

- Au revoir ma petite Chérie. On se revoit bientôt. Je te le promets.


 

Une semaine plus tard, je retrouvai Quentin au Majestic. L’endroit avait ouvert quelques mois auparavant et était devenu le lieu de prédilection de beaucoup de sims. C’était un hôtel restaurant de haute qualité ainsi qu’un bar à cocktails réputé.


Quentin m’avait demandé de prévenir mes parents que je ne rentrerais pas de la nuit afin qu’ils ne s’inquiètent pas de mon absence.

- Le Majestic, mon amour ! Tu es complètement fou !


- Qu’est-ce que c’est beau ! Tu me gâtes vraiment !

- Mais oui je te gâte ! heureusement ! Allons boire un verre, tu veux ?


- Je nous ai commandé deux eaux fruitées gazeuses. Cela te va ?

- Avec cette canicule, c’est parfait.


- Et si nous allions boire sur la terrasse ? Il fait chaud mais il y a des tables à l’ombre.

- Tu es pleine de bonnes idées. Allons-y. Au moins nous aurons un peu d’air.


- Quel magnifique endroit !

- Rien n’est trop beau pour toi Michèle. La fortune que j'ai payée pour t'emmener ici, le vaut bien.


- Je suis si heureux d’être ici avec toi...

- Moi aussi, tellement !

- Et tes parents ? Qu’ont-ils pensé de moi ?

- Je préfère ne pas en parler ce soir...


- Mais si, tu vas me le dire. Je veux savoir.

- Disons qu’il y a des choses qu’il vaut mieux éviter de dire. Surtout concernant leur fille, moi. Si tu vois ce que je veux dire...


- Et quoi donc ?

- Je ne sais pas... Evite de me rabaisser en leur présence par exemple ...

- Mais je ne te rabaisse pas ! Je t’aime, moi !


Quentin m’embrassa alors pour me rassurer.

- Viens. Montons voir la chambre.


- Alors qu’est-ce que tu en dis ?

- Elle est magnifique, Quentin. Vraiment.


J’allai ensuite visiter notre terrasse privative.

- Regarde cette vue...

- Oasis Spring est fabuleuse, vue d'ici.


- C’est magnifique, c'est vrai ! Je t’aime tellement mon amour !


- Allez viens... On se change et on s’habille pour aller dîner !

- D’accord !


Lorsque nous descendîmes au restaurant, j'en pris plein les yeux. Je n'avais jamais mis les pieds dans un endroit aussi luxueux.

- Cet endroit est fabuleux Quentin ! J’adore !


- Je l'espère bien, vu ce que ça me coûte !


Nous prîmes une table au restaurant. Je me sentais presque redevable.

- Merci de m’avoir emmenée ici !


- Ne te confonds pas en remerciements. Je t’aime et je veux le meilleur pour toi. Toujours.

- Ce que tu dis est bien la preuve que je te connais comme personne ne te connaît.


Nos plats furent servis très rapidement.

- Ta famille ne m’aime pas, c’est ça ?

- Pas du tout. Je te l’ai dit tout à l’heure. Evite de me blesser en leur présence et tout ira bien.


- Et en quoi t’ai-je blessée ? Dis-le-moi.

- En rien. Mais eux ne le comprennent pas ainsi. Laisse-leur le temps.


Après le dîner, Quentin m’emmena dans un coin un peu retiré de l’établissement. Il n’était que douceur et compliments à mon égard.


Il m’aimait tellement !


Si seulement mes parents pouvaient le connaître aussi bien que je le connais.

- Et si nous allions dans la chambre ? Nous y serions mieux.


- Tu es la femme de ma vie, Michèle... Je t’aime tant, allons-nous fourvoyer sous les draps !


- Tu es sûr ? As-tu de quoi nous protéger ?

- Michèle ! Tu as de ces questions ! Non, je n’ai rien. Mais ile me semble que nous sommes fiancés, non ?


- Fais-moi confiance ! Je ne veux pas d’enfants et je sais me contrôler !


- Suis-moi...


Je le suivis. Il avait toujours l’air tellement sûr de lui. Pourtant, je n’aimais pas ces échanges corporels.

- Tu n’as rien à craindre, je t’assure, me dit-il.


Mon Quentin fit donc sa petite affaire et j’attendis que cela se finît.


- Tu es extraordinaire, Michèle ! Tu le sais ?

- Non, je ne le sais pas, mon amour

- Pourtant, tu l’es.

- Et si nous allions nous baigner, Quentin ?


Nous fîmes quelques longueurs ensemble. La soirée était calme et agréable.


Je nageais dans le bonheur le plus complet. Mon amour était près de moi, il était adorable...


Et cet hôtel était vraiment magnifique.



Mais lorsque nous retournâmes dans la chambre, Quentin me planta devant la télé en me disant qu’il avait des appels professionnels à passer. Cela dura une partie de la nuit et je finis par aller me coucher sans lui.



Le lendemain, nous devions aller tous deux travailler, mais nous décidâmes de prendre tout de même notre petit déjeuner sur la terrasse de l’hôtel.

- Et voilà ! Notre petite escapade en amoureux est finie !

- C’est passé beaucoup trop vite. Cet endroit est magnifique !


- Toi aussi tu as été magnifique ! Surtout hier soir mon amour !

- Parlons-en justement. Je trouve qu’on a manqué de prudence.


- Aucun risque. J’ai fait attention.

- Et si ça n’avait pas été le cas ?


- Alors là, je t’arrête tout de suite. Si je me suis loupé, on trouvera une solution adéquate.

- Que veux-tu dire ?


J’ai une carrière à mener, moi ! Alors ce que je veux dire, c’est que je ne veux pas d’enfant. C’est tout.

- Mais moi si ! Et ce serait notre bébé !


- Pas de bébé ! Point final.

- Ok. Pas la peine de t’énerver. J’ai compris.


- Je pense juste que tu imagines toute une histoire parce que nous n’avons pas été raisonnables hier soir. Mais il n’y a aucune raison à cela.

- J’espère que tu ne te trompes pas.


- Et si on y allait ! C’est vraiment dommage d’avoir terminé sur une note aussi négative !

- Oui, tu as raison. Je m’en fais probablement pour rien de toute façon.


- Je ne suis pas mécontent que tu finisses enfin par m’écouter.


- Les femmes se font toujours un monde tout, c’est bien connu !


- Bien sûr Monsieur je sais tout !

- Michèle !


- Quoi ? Qu’est-ce que j’ai dit ?

- Absolument rien.


- Tu ne vas quand même pas partir sans me dire au revoir ?


- Bien sûr que non, voyons !

- Ecoute, si je t’ai blessée, je suis vraiment désolé.


- Ne t’en fais pas, mon amour. Merci pour ces merveilleux moments. Je ne les oublierai pas de sitôt !

- Bonne journée ma chérie. On se retrouve très vite !


 

Quelques jours plus tard, toute la famille est conviée chez Claire. Malheureusement, ma sœur n’a pas pu se joindre à nous car un de ses mixologues lui a fait faux bond sur un grand mariage et c’est elle qui s’est vu obligée de le remplacer à la dernière minute. Il en allait de sa réputation.


Alistair a choisi de ne pas annuler la petite réunion familiale que Claire avait organisée car il savait à quel point il était important pour elle que notre famille se retrouve régulièrement. Il nous attendait donc sur le pas de la porte.

Maman et Papa se sont tout de suite installés auprès de mon oncle Chris pour papoter ; ils ne s’étaient pas vus depuis longtemps. Chris était aussi le beau-père de Charles.


Je racontai à ma famille mon petit séjour féérique au Majestic, détaillant la beauté de l’endroit et les services proposés.


Charles, Olivier et Alistair m’écoutèrent avec la plus grande attention et envisageaient tous les trois d’y emmener leurs épouses.

Ils furent d’autant plus ravis lorsque Maman et moi nous proposâmes pour garder leurs filles.


Je sens que ma sœur et mes belles-sœurs allaient me remercier et qu’elles apprécieraient sûrement une escapade en tête à tête avec leurs maris respectifs.


J’avais abandonné les adultes pour aller retrouver Lucie.


- Coucou ma chérie ! Qu’est-ce qu’elle est belle ta maison de poupée !

- Câlin, Tatie !


- Alors dis-moi. Est-ce que tu as arrêté de faire des bêtises ?

- Oui, pu bêtises ! Maman contente !

- C’est très bien ça ma puce ! Je suis fière de toi !


Une semaine après cette réunion de famille, je décidais de faire un test de grossesse. Quentin m’avait assurée que tout irait bien, que je ne pouvais pas être enceinte mais, toute la semaine, je m’étais sentie mal. Des nausées matinales m’envahissaient et l’odeur de certains plats que j’adorais pourtant, m’était devenue insupportable.


J’avais eu Quentin au téléphone plusieurs fois après que nous nous fûmes quittés au Majestic. A aucun moment, il ne me demanda si j’étais enceinte ou pas. Je crois qu’il était tellement sûr de lui, que cela ne lui effleura pas l’esprit.

Pourtant, son esprit aurait dû être effleuré. Mon test de grossesse se révéla positif ! J’étais aux anges ! J’allais avoir un petit bébé ! Un bébé de Quentin ! Quel bonheur.

Pour le moment, je décidais de ne rien dire à la famille. Je voulais que le Papa soit le premier informé.


J’invitais donc Quentin à passer me voir dès le lendemain.

- Bonjour mon amour !


- J’ai croisé ta mère en bas. Elle m’a dit que tu étais dans ta chambre. Alors je suis là !

- Quentin, je suis enceinte !


- Tu plaisantes ?

- Non. Et je ne me sens pas bien du tout.


Nous étions en plein après-midi mais de violentes nausées me submergeaient.

- Tu plaisantes ?

- Non. Je viens de te dire que non. Est-ce que j’ai l’air de plaisanter ?


- Je crois avoir été clair ! Je t’ai dit « pas de bébé » ! Ce n’est pas clair, ça ?

- Mais on l’a fait tous les deux. Tu disais que tu maîtrisais la situation. Mais tu ne l’as pas fait. C’est aussi un peu de ta faute, non ?


- Et bien si c’est de ma faute, nous allons corriger cela !

- Comment ça, corriger ?


- Tu vas avorter ! Ce n’est pas compliqué tout de même ! Je ne veux pas d’enfant !

- C’est au-dessus de mes forces... Je ne pourrai pas...


En entendant Quentin, j’eus l’impression que mes jambes se dérobaient sous moi....

- Alors je vais être plus clair ! Soit, tu avortes, soit je te quitte ! Mais je ne veux pas ce gosse dans mes pattes !

- Mon Dieu, non !


Quand Quentin partit, j’étais désespérée. Je ne savais plus quoi faire. Alors, j’appelais Olivier. Mon grand frère me proposa de réunir la fratrie sans leur dire de quoi il s’agissait. Il me dit que je leur en parlerai sur place.

Nous nous réunîmes au Parc de Newcrest, celui-là même où nous faisions nos devoirs lorsque nous étions adolescents. Olivier se tint à l’écart. Je crois qu’il en avait assez entendu après deux heures d’appel téléphonique la veille au soir.

Lorsque je narrai à Charles et Claire ma mésaventure sentimentale, je les sentis aussi abasourdis que moi.

- Et que vas-tu faire ? me demanda Claire.


- Je ne sais pas. J’ai eu toute la nuit pour y penser. Mais je ne sais pas.

- Quel pauvre type ! s’attrista Charles

Claire essaya d’arrondir les angles :

- Doucement Charles. Il ne se sent pas prêt c’est tout. Le problème de Quentin, c’est qu’il ne sait pas prendre de gants pour dire les choses.


Je m’éloignais pour retrouver Olivier que la nouvelle avait bouleversé, mais j’entendis les propos tout de même les propos de Charles et Claire :

- Un bébé avec ce type, ce serait une erreur.

- Je suis d’accord avec toi, mais ce n’est pas à nous de décider.


Ma situation faisait débat, c’est certain.

- Et elle devrait le quitter ! Il ne lui apportera rien de bon.

- Peut-être que cet incident va la faire réfléchir.


- Alors, comment vas-tu ? s’inquiéta Olivier

- Pas fort. Pas fort du tout.


- Il va falloir que tu sois courageuse car, quoi que tu choisisses, la décision te brisera le cœur.

- Oui, Olivier, je sais.


- Mais peu importe ta décision, je serai là pour toi.

- Je me sens si mal pour l’instant. J’ai tellement envie de pleurer ! Mais je n’y arrive même pas !


- Allez viens-là. Pleure un bon coup, ça te fera du bien.

Mon grand frère me serra de longues minutes dans ses bras sans rien dire. Il me laissa simplement pleurer.


- Merci Olivier

- Et n’oublie pas ! Lorsque tu auras pris ta décision, tu m’appelles.


En rentrant à la maison, je ne me sentais vraiment pas bien. J’étais nauséeuse mais il faut bien dire aussi que j’étais attristée par la situation. Les choix que j’avais étaient difficiles : soit, j’interrompais ma grossesse et je ne connaîtrais jamais ce petit être qui grandissait en moi, soit je quittais Quentin que j’aimais de tout mon cœur. J’aurais tellement voulu ne pas avoir à prendre cette décision...


Lorsque j’arrivai dans ma chambre, je reçus le coup de grâce. Maman et Quentin étaient là, devant le corps inerte de Papa qui reposait sur le sol.


Maman et moi fondîmes en larmes. J’avais l’impression qu’on était en train de me tuer. J’entendis vaguement la voix de Quentin. Que faisait-il là ? Je ne voulais pas qu’il soit là.


- Ma chérie... Sois forte... l’entendis-je me dire.


- Quentin, va-t’en ! Je t’en prie, va-t’en !


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