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  • Photo du rédacteurNathalie986

G4/ Chapitre 32 : des larmes et des émotions


Cette semaine-là, Bastien et moi fûmes invités chez Claire et Alistair.


Nous passions une soirée bon enfant...


...agrémentée de rires et d’anecdotes en tous genre.


Alistair et Claire nous racontèrent leur dernier séjour à Granite Falls.


Ils y avaient fait de très belles balades en forêt, nous dirent-ils.


Ensuite, tout se passa très vite.


Alistair se sentit partir, et Claire aussi, quelques minutes après lui.


En très peu de temps, ils girent tous les deux sur le sol.


Ma sœur et mon beau-frère nous avaient quittés.


La faucheuse arriva instantanément avec sa grande faux.


Nous les avions perdus...


Leurs enterrements furent tout aussi pénibles et douloureux que ceux d’Olivier et Amandine.


Les enfants de Maxime disparaissaient peu à peu.


Il ne restait que Charles et moi.


Charlie pleurait tristement devant les tombes de notre frère et de notre sœur, tandis que j’essayais de convaincre Lucie de venir à la maison, Lucie qui n’entendait rien.


Nous la déposâmes donc chez elle. Emilie nous accompagnait car nous devions la ramener ensuite.


Elle eut la bonne idée de proposer à sa cousine de venir vivre avec elle. Et même si elle hésita un moment, je finis par la convaincre d’accepter l’offre d’Emilie.


Nous décidâmes de rester un peu avec Lucie et Emilie.


Linette voulut rentrer à la maison.


 

Point de vue de Linette


En arrivant devant la maison, j’essayai d’appeler Jules mais pas de pas de réponse. J’avais tant besoin de lui, pourtant. Alors, j’ai téléphoné à Samuel qui se proposa de venir me voir.


Il arriva en très peu de temps :

- Salut Linette. Ça va ?

- Pas trop, en fait...


- Ah bon ?

- Je viens d’enterrer ma tante.


- Je suis désolé...

Je me demandai pourquoi je l’avais appelé. Il ne m’apporterait, de toute évidence, pas le même soutien que si Jules avait été là.


- Mais pourquoi ? Pourquoi sont-ils morts ? me mis-je à crier contre le destin.

- Ils ? me fit écho Samuel.



Je soupirai, excédée :

- Ma tante Claire et mon oncle Alistair !

- Désolé je n’avais pas suivi...


Je décidai de lui lancer une perche :

- Samuel... J’ai besoin de réconfort....

- Ouais mais je suis pas très doué pour ça... Oh, je sais !


Il avait quand même la volonté de faire des efforts, et cela me toucha :

- Tiens, regarde les photos que j’ai prises de ta soirée noir et blanc !

- C’est vrai qu’elles sont chouettes...


Sur l’impulsion du moment, je l’embrassai.

- Linette ? dit-il surpris.


Je reculai, consciente que je venais de commettre un impair à cause de ce chagrin qui m’envahissait.

- Excuse-moi. Je ne sais pas pourquoi j’ai fait ça... On n’en parle plus, d’accord ?

- D’accord.


 

Le temps passa durant lequel nous fîmes tous, petit à petit, le deuil de ma tante Claire et de mon oncle Alistair.

Un après-midi, Samuel m’invita à venir chez lui. Bien qu’il eût semblé d’accord sur le moment pour ne plus reparler de ce baiser, il n’avait apparemment pas oublié :

- Tu ne m’embrasses pas...

- Samuel... dis-je sur un ton de reproche.


- Je sais. On ne devait plus en parler. Mais tu m’as quand même embrassé. Ça veut dire quelque chose, non ?

- Je revenais de l’enterrement de ma tante. Je n’étais pas bien et tu étais là... Et puis, on ne va pas s’embrasser dans la rue quand même !


Nous continuâmes notre discussion sur sa terrasse.

- Et pourquoi pas dans la rue ?

- Parce que je ne veux pas que tout le monde sache qu’on est ensemble.


- Parce qu’’on est ensemble ?

Quelle idiote je faisais ! J’accumulais les gaffes les unes derrière les autres :

- Je ne sais pas. A toi de me le dire ! répondis-je bêtement.


- J’avoue que j’aimerais bien...

- Dans ce cas, personne ne doit le savoir, et surtout pas la bande.


- Mais pourquoi ?

- C’est évident, non ? Cela pourrait changer beaucoup de choses au sein de notre groupe...


- Tu as raison : les autres pourraient être jaloux.

- Pas du tout ! Ce n’est pas ce que j’ai dit. Mais là, nous ne sommes tous que des copains. Cela pourrait être mal pris si la situation changeait.


- Je vais me fier à ton instinct féminin. On ne leur dira rien. Je n’ai pas envie de semer la pagaille dans la bande. On est trop bien.

- Génial. Tu es super.


A ces paroles, Samuel se hasarda à passer son bras autour de mes épaules :

- En plus on est très bien tous les deux. Pas besoin de le dire à qui que ce soit.


Il s’enhardit même à m’embrasser...

Et voilà comment je me suis retrouvée affublée d’un petit ami que je n’avais pas prévu d’avoir.


- J’adore passer du temps avec toi !

Mais moi j’avais envie de partir... :

- Moi aussi mais il va falloir que j’y aille.


- Déjà ?

- Oui. Sinon mes parents vont encore me demander où j’étais passée.

Je mentis un peu, mais c’était pour pouvoir m’échapper sans avoir à souffrir d’explications compliquées.


Quelques jours plus tard, je réussis à joindre Jules au téléphone et le retrouvai au bord de l’eau :

- Linette...

- Jules...


- Comment vas-tu ?

- Je vais très bien.


- Cela fait un moment que tu ne me réponds plus au téléphone, ne pus-je m’empêcher de lui faire remarquer.

- Je sais. J’ai quelque chose de difficile à te dire, et je ne voulais surtout pas le faire au téléphone. Je t’aime trop pour ça.


Je n’avais entendu que la dernière phrase de Jules...

- Qu’est-ce que tu viens de dire ?

- Que j’avais quelque chose de difficile à te dire. Je ne veux plus qu’on se voit seuls tous les deux.


Je n’arrivais pas à croire qu’il puisse me dire une chose pareille après avoir laissé entendre qu’il m’aimait :

- Mais qu’est-ce que tu racontes ? C’est délirant.

- Non, ça ne l’est pas. Je suis adulte. Tu es une adolescente...


- Et alors ? On se connaît depuis l’école primaire !

- Peut-être. Mais la société ne voit pas les choses de la même façon. Et je pourrais faire quelque chose d’interdit aux yeux de tous, si je continuais à te voir seul...


Je ne voulais pas que les choses se terminent comme ça...

- Ce n’est pas juste ! Je ne peux pas accepter ça ! Tu as dit que tu m’aimais !

- Je n’aurais pas dû... Cela m’a échappé... Ecoute, je vais être dur, mais c’est ça ou je ne viendrai plus lorsque la bande se réunira.


- Tu es très sérieux, alors ?

- Oui. Nous devons mener notre vie chacun de notre côté. Prends un petit copain. Ne te gêne surtout pas pour moi. Je ferai pareil.


J’avais l’impression qu’il frappait mon cœur. Ça faisait mal, très mal.

- Je vois.

- Linette...

Jules avait l’air sincèrement désolé mais je ne voulais plus l’entendre.


- Je crois qu’il est temps pour moi de rentrer.

- Attends... murmura-t-il. J’aimerais te serrer dans mes bras une dernière fois...


- Tu es la plus belle chose qui me soit arrivée.


- Je sais qu’on se retrouvera un jour, je te le promets. En attendant, vis ta vie.


Mais à quoi m’attendais-je donc avec cette étreinte ? Je décidai de ne pas l’épargner. J’étais trop triste pour ça et je lui en voulais.

- Je la vis déjà ! dis-je en m’éloignant.


Je sentis le regard de Jules posé sur moi... Je devais faire bonne figure jusqu’à ce que je ne sois plus dans son champ de vision. Je ne me retournerai pas...


Ce soir-là, je rendis visite à mes cousines Emilie et Lucie. Ces deux dernières avaient décidé de s’installer ensemble. Elles avaient vendu les maisons de leurs parents et racheté la planque que Papa et Maman utilisaient en tant que le couple Vaughn, à l’Agence S.I.M.S.


Peu de gens étaient au courant mais la S.I.M.S. mettait régulièrement en vente aux enchères des planques ayant déjà servi, notamment si celles-ci avaient été utilisées sur plusieurs années. Papa avait tout suite informé mes cousines de cette opportunité et elles avaient acquis cette grande maison pour une bouchée de pain. En plus, elles étaient ravie de vivre dans un endroit qui avait été autrefois celui de mes parents.

Je frappai donc, ce soir-là, à la porte de la nouvelle demeure de mes cousines. Emilie m’accueillit :

- Linette ? C’est une surprise. Qu’est-ce qui t’amène ? ça n’a pas l’air d’aller fort...

- J’avais besoin de parler.


- Qui est-ce qui a sonné ? demanda Lucie en descendant l’escalier.

- C’est Linette, lui répondit Emilie.


- Linette ! Quelle bonne surprise ! Qu’est-ce qui t’amène ?

- Je crois que notre cousine ne va pas fort, lui dit Emilie en me regardant.


- Oh Emilie... pleurai-je en me jetant dans ses bras.

- Bon, je crois qu’il va falloir faire une opération « remontée de moral » ! entonna Lucie.


Je me serrai ensuite contre Lucie.

- Ne t’en fais pas Linette. On va te requinquer en moins de deux ! me rassura Emilie.


- Tu as bien fait de venir nous voir.

- Allons au salon. Tu vas nous raconter ce qui se passe.

- Merci les filles...


Je leur narrai mes déboires sentimentaux, leur expliquai comment un malencontreux baiser avait fait que je me retrouvasse la petite copine de Samuel, et comment Jules, dont j’étais follement amoureuse, venait de mettre un terme à une histoire qui n'avait jamais commencé.

- Je ne sais plus quoi faire... avais-je dit.


Et la partie avait commencé...


Après quarante-cinq minutes de lutte acharnée, la victoire fut attribuée à Emilie malgré les efforts déployés pour tenter de la vaincre ...


 

Point de vue de Michèle


Lorsqu’elle rentra à la maison, Linette fut accueillie par Bastien.

- Alors, comment s’est passée cette soirée chez tes cousines ?


- Géniale, on a papoté, joué au baby-foot, puis on a mangé et me voilà !

- Je suis content que tu profites de moments avec elles. Les moments en famille sont précieux, tu sais.


- Oui, je le sais Papa.

- Bonsoir mes amours !

- Linette me racontait les bons moments qu’elle avait passés avec ses cousines.


- Saviez-vous qu’Emilie était une sacrée championne au baby-foot ?

- Oui, je le savais. Je l’ai déjà battue, mais de très peu, lui dis-je.


Bon, je vais vous laisser discuter entre filles, j’ai du boulot. Je file dans le bureau. Bonne soirée à toutes les deux.


- Maman ? Tu veux bien qu’on aille dans ma chambre discuter ?

- Mais bien sûr ma chérie.


C’est à ce moment-là que Linette me raconta ses déboires sentimentaux avec Jules et Samuel. Elle ne me cacha rien et garda le sourire tout au long de notre conversation mais je la sentis triste...

- Je n’aurais jamais dû embrasser Samuel...

- C’est certain...


- Le problème, c’est que lorsqu’il m’a dit que c’était quand même moi qui l’avais embrassé la première, je n’ai pas su quoi dire à part que ce n’était pas bien de s’embrasser dans la rue.

- Je trouve que tu ne t’en es pas trop mal tirée en lui disant que c’était par rapport à la bande.


- Oui mais en attendant, il me voit maintenant comme sa petite copine !

- C’est pour ça qu’il faut que tu lui dises que votre histoire est terminée. Prends encore l’excuse de la bande... Elle ne sera pas si fausse que ça.


- Ce n’est pas si simple que ça...

- Je n’ai jamais dit que ce serait simple. Je dis juste qu’il faut que tu le fasses.


- Maman !

- Ma chérie, crois-en mon expérience... Je me suis enlisée, adolescente, dans une histoire que je croyais être d’amour mais qui n’en étais pas une...


- Avec ce Quentin ?

- Exactement ! Et ça a fini par un mariage. Mais à la différence de moi, tu as un atout énorme : tu sais que tu n’aimes pas Samuel. Moi je croyais aimer Quentin... Je me suis trompée. Toi tu ne le peux pas.


- Mais il fait partie de la bande. Cela pourrait mal se terminer...

- Votre bande n’existera pas toujours. Vous êtes jeunes. Il faut penser à toi. Plus tu resteras avec Samuel, et plus il prendra les choses au sérieux.


- On ne va quand même pas se marier !

- Tu n’en sais rien. Le temps passe trop vite. Moi, je me suis mariée avec Quentin alors que ton père était l’amour de ma vie. Je l’ai tant fait souffrir lorsque nous étions adolescents...


- Ce n’est pas la même histoire...

- Non mais tu en aimes un autre. Et je suis persuadée qu’il t’aime aussi.


- Maman, ne dis pas ça s’il te plait... Jules m’a mise de côté comme une vieille chaussette.

- Et c’est une bonne chose. Il est adulte maintenant. Cela prouve donc que c’est quelqu’un de bien. Il ne veut pas se fourvoyer avec une adolescente. Et il ne faut pas lui reprocher de mener sa vie d’adulte tout comme toi tu dois mener ta vie d’adolescente.


- Tu crois vraiment qu’on se retrouvera comme il l’a dit ?

- J’en suis intimement convaincue. J’ai vu ce jeune homme te regarder... Il t’aime c’est évident.


- Alors pourquoi ressent-il le besoin de voir d’autres femmes ?

- Ma puce, tu es inaccessible pour lui pour le moment. Et tu ne peux pas l’empêcher d’être un homme. Mais ça, tu le comprendras plus tard.


- Je pense quand même que tout cela est injuste.

- C’est injuste, je te le concède. Malheureusement, c’est ainsi.


Linette se mit alors en pyjama pour aller se coucher... Elle ne voulait plus penser à rien.

- Bonne nuit ma chérie.

- Bonne nuit Maman.


Je la regardai dormir un moment avant de descendre rejoindre Bastien.


- Tu te rends compte que Linette a déjà une grosse peine de cœur !

- Avec ce Jules, j’imagine...Attends une seconde, je voudrais finir ce que je suis en train de faire.


Je lui racontai, malgré tout, tout ce que venait de me dire Linette.

- Il l’aime, elle l’aime mais elle s’est mise avec Samuel. Quelle histoire !

- Ça me rappelle quelque chose... pas toi ?


- Comme a dit Linette, l’histoire n’est pas la même.


- Je t’arrête tout de suite ! L’histoire est très ressemblante tout de même. Que va-t-il advenir de ce pauvre Samuel ? Explique-moi ?

- Bastien, tu prends la chose vraiment trop à cœur.


- Pas du tout. Il faut qu’elle le quitte tout de suite, avant qu’il ne se fasse de fausses idées, ou pire : qu’il tombe amoureux.

- Justement, je lui ai conseillé de le quitter. Et ses cousines aussi.


- Tant mieux parce qu’un adolescent amoureux éconduit peut souffrir énormément. Pire qu’une adolescente.

- Tu parles en expert je suppose. Mais que sais-tu de la douleur des adolescentes ?


- Je sais que j’ai souffert le martyr lorsque tu m’as laissé tomber. Une douleur atroce et insurmontable. C’est d’ailleurs pour cela que j’ai intégré la S.I.M.S.

- Mais c’est de l’histoire ancienne. Tu sais combien je t’aime, non ?


- Bien sûr que je le sais. Mais il est des choses qu’on oublie pas.

- Tu es en train de me dire que tu m’en veux pour cette période de notre vie qui est si lointaine ?


- Je pensais que tout cela était derrière nous.

- Et ça l’est. Revenons à Linette. Il faut qu’elle quitte ce Samuel.


- Quant à Jules, je trouve que cet homme-là est très bien. Il l’aime suffisamment pour lui dire qu’il ne la verra plus. J’imagine combien cela a dû être dur pour lui.


- On dirait que tu as de la sympathie pour ce jeune homme.

- Un petit peu, c’est vrai. Par contre je préfèrerais que Linette s’occupe davantage de ses devoirs que des garçons. Je ne la vois jamais travailler.


- Elle se maintient à B pourtant.

- Oui... Avec des performances vraiment moyennes. Elle s’en sort grâce à ses acquis.


- Peut-être mais tout le monde ne peut pas être excellent. On va se coucher maintenant ?

- Comme tu veux mon amour.


 

Cette semaine-là, j’invitai Charlie et Elsa à déjeuner. Je n’étais pas tout à fait prête lorsqu’ils arrivèrent.


Ce petit repas familial était un vrai bonheur.


Il fut ponctué de rires, et emprunt de moments de complicité entre mon frère et moi...


... Des moments que je n’oublierai jamais.


Lorsque Charles et Elsa s’en furent, Bastien me dit avoir passé un excellent moment.

- Ma chérie, ton thon était une vraie merveille. Et en plus, nous avons passé des instants formidables.

- Je n’avais pas eu de conversation comme celle-ci avec Charles depuis les morts d’Olivier et de Claire ! Je suis si heureuse !


Puis Linette rentra du lycée.

- Il faudra qu’on remette ça.

- J’espère bien. Charlie est le seul frère qui me reste.

- Coucou ! Alors Tonton et Tatie sont venus ?


- Oui, et on a bien profité.

- Dehors il y a une tempête de neige à tout casser !


- Oui, on a vu ça par la fenêtre.

- Je peux vous dire que je suis contente d’être au chaud.


- On lui dit, alors ? demandai-je à Bastien.

- Attention ! Qu’est-ce que vous voulez me dire ?


- Disons qu’on tient vraiment à rencontrer ta petite bande.

- Papa ! Vous les avez déjà vus ! Et puis tu risques de leur poser plein de questions.


- Pas du tout. Je sais me tenir.

- Bon, dans ce cas, ce n’est pas la peine de lui parler de notre super idée, dis-je à mon mari.


- Tu as raison. Tant pis pour le dîner dansant de samedi soir.

- Un dîner-dansant ! Oh mais c’est génial !


- Oui mais la condition est que tu nous présentes comme tes parents.

- Ça me va !


- Est-ce que ça te fait plaisir au moins ma chérie ? demandai-je à Linette.

- Oh oui, beaucoup !


- Maman et moi, trouvions logique, puisqu’ils font partie de ta vie, de connaître tes amis.

- Vous êtes les meilleurs parents du monde.


- On a réussi notre coup, non ?

- Comme d’habitude, oui !

- Allô, Clément ?


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