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  • Photo du rédacteurNathalie986

G4/ Chapitre 5 : Michèle alias Mathilde

Le lendemain, je passai toute ma journée à me préparer pour la mission. J’ai tout d’abord récupéré l’adresse de la planque au BAMUS puis j’ai passé presque trois heures dans les locaux pour choisir le look de mon alias Mathilde. L’habilleuse m’a fourni une garde-robe très chic et après avoir fait plusieurs essayages de perruques chez la coiffeuse, j’ai finalement opté pour une perruque de longs cheveux châtains. J’étais méconnaissable.


J’arrivais ainsi parée à la planque. C’était une villa cossue et très grande.


Baptiste Vaughn, le super agent ne m’attendait apparemment pas. Il n’y avait personne, et même en regardant à travers toutes les baies vitrées, je ne le voyais nulle part. Il n’était peut-être pas encore arrivé. Heureusement que le BAMUS m’avait donné un double des clés.


Je pénétrai dans les lieux. L’entrée était très vaste. Je décidai de visiter la villa en attendant l’agent Vaughn.


La première porte donnait sur une vaste cuisine dans laquelle il y avait un jeu de fléchettes.


La deuxième pièce était un petit salon dans lequel il avait un piano, un babyfoot et une console de jeu vidéo. L’agence pensait vraiment au divertissement de ses agents.


La troisième porte que j’ouvris donnait sur un bureau. Je pouvais apercevoir derrière les grandes fenêtres l’existence d’une terrasse avec un bar et deux chevalets.


En m’approchant, je devinai même la présence d’une piscine sur la droite.


La quatrième pièce que je visitai était une salle de sport avec du matériel dernier cri. De quoi entretenir la forme des agents, j’imagine ! Je n’étais personnellement pas très sportive.


Je m’approchai de la fenêtre et là, je le vis : le célèbre agent Vaughn.


De dos, il ne ressemblait pas du tout à celui que j’avais imaginé. Il avait les cheveux gris... Certainement un homme dans la soixantaine... Et ma couverture était d’être son épouse...


Je décidai de prendre mon courage à deux mains pour aller le saluer. Cet homme avait une réputation exemplaire et j’étais flattée qu’il m’ait choisie pour travailler avec lui.

- Bonsoir Monsieur Vaughn.

- Bonsoir agent Paumier.


Cette voix... Je l’aurais reconnue entre mille... Il y avait longtemps...

- Approchez, je vous en prie.


Je n’osais pas le regarder... Sa voix... C’était lui...


- Bastien ?


- Je suis découvert ! Je me rends. Comment vas-tu Michèle ?


- Ça alors ! Baptiste Vaughn, c’est toi ?

- Je suis très heureux de te revoir après toutes ces années...


Nous restâmes quelques secondes sans mot dire puis Bastien me prit dans ses bras aussi chaleureusement qu’il l’avait fait des années en arrière, une étreinte sincère et enthousiaste.

- Je te souhaite la bienvenue dans notre humble demeure !


- Nous n’y serons pas tout le temps mais vu le réseau qu’il nous faut démanteler, on va y passer de très longs moments.

- J’espère que je serai à la hauteur de tes attentes.


- Je n’ai aucun doute là-dessus. Je n’aurais pas demandé au BAMUS de t’envoyer ici si je n’étais pas sûr de toi !

- C’est toi qui m’as demandée !


Il faisait une chaleur étouffante. Bastien me proposa d’aller me changer et de poser mes affaires, ce que j’acceptai volontiers.


- Au fait, j’ai pris la chambre grise. La rose est pour toi !

- Très bien.


Je pris donc l’escalier qui menait à l’étage et je partis à la recherche de ma chambre.


Mais la première pièce dans laquelle j’arrivai était une salle de bain.


Je me disais que j’aurais bien eu besoin d’une bonne douche, mais je ne voulais pas faire attendre Bastien. Ou plutôt l’agent Vaughn. Il ne fallait pas que j’oublie que, même s’il avait été mon petit ami et surtout un ami très cher en des temps passés, il était à présent l’agent de diamant de la S.I.M.S. et qu’il était aussi mon supérieur.


Notre ancienne amitié ne devait pas entrer en ligne de compte, et je me devais de rester professionnelle comme je l’avais été jusqu’à maintenant.

Heureusement, lorsque j’ouvris la porte suivante, je tombai sur ma chambre. Il y avait une commode sur la droite. J’y rangeai toutes mes affaires puis me changeai.


En arrivant dans le hall, j’aperçus Bastien en train de servir du nectar au bar de la terrasse.


Je me sentais nettement mieux et j’avançais d’un pas guilleret vers le bar.


- Me voilà ! Je me sens revigorée !

- Alors, prends un verre ! Nous allons passer une soirée tranquille à la planque. Nous ne sortirons que demain.


- Tu peux me dire en quoi consiste la mission au juste. Le BAMUS m’a dit que tu m’informerais.


- La planque est située en face d’un hôtel particulier de deux étages. Après quelques renseignements, nous avons appris que le premier étage appartenait à un couple d’aristocrates jusqu’alors inconnu de l’état civil.

- Des aristocrates sortis d’on ne sait où, et très suspects, c’est ça ?


- Tout à fait. D’après certains agents de terrain, il y aurait des va-et-vient douteux, surtout la nuit. La journée, les volets sont toujours fermés. Soit, ils dorment, soit ils ne sont pas là ou alors ils se cachent. Nous ne savons pas.

- Et nous, dans tout ça ? Quel est notre rôle ?


- Nous sommes en surveillance. Mais pas que. Un agent de terrain, une certaine Reine a déjà repéré un gars qui venait régulièrement. Elle nous a également informés que le type en question fréquentait tous les bars à cocktail du coin. Et il y va avant midi, si tu vois ce que je veux dire !

- Je vois très bien. Il aime picoler ! Tu sais, je la connais très bien Reine.


- Oui je le sais. Pour finir, demain, nous allons nous rendre au Cuba Libre. J’ai une description succincte de l’homme mais ça devrait faire l’affaire.

- Très bien


- Changeons de sujet tu veux. Comment ça va dans ta vie ?

- Et bien pour faire court, j’ai moi aussi perdu mes parents, j’ai dû faire face à une fausse couche, et je vais me marier. Voilà.


Il y eut comme un froid glacial soudainement.

- Te marier ?

- Oui...


- Et avec qui, si ce n’est pas indiscret ?

- Ce nectar est fabuleux ! Je n’en ai jamais bu d’aussi bon !


- C’est un millésimé. Un des meilleurs qu’il soit.

- Avec Quentin.


- Quentin ? Tu es toujours avec ce gars-là ?

- Que veux-tu que je te dise ? Je l’aime. Tu ne vas tout de même pas me virer de la mission à cause de ça, non ?


- Certainement pas. Il y a bien longtemps que je n’ai plus de sentiments de cet ordre-là envers toi... Juste une amitié profonde.

- J’en suis très heureuse. Etant donné que je dois être ton épouse, il n’y aura pas d’ambiguïté au moins.


- Parce que tu crois que j’en suis arrivé là où j’en suis avec des ambiguïtés ? Je reste toujours professionnel. Le boulot, c’est le boulot !

- Ne le prends pas mal s’il te plait ! A aucun moment, je n’ai voulu te froisser.


- Je ne l’ai pas mal pris. Je veux juste que nous conservions notre belle amitié.

- Ça me fait tellement plaisir que nous arrivions à discuter comme autrefois ! Tu te rappelles ? Nous discutions ensemble pendant des heures.


- Oui. Je me rappelle très bien. C’était le bon temps de l’insouciance.

- C’est vrai.


- Ne soyons pas trop nostalgiques. Le temps présent est bien aussi, non ?

- Tout à fait ! La preuve est que je suis ici avec le super agent Vaughn !


- Tu m’as parlé tout à l’heure d’une fausse couche. Que s’est-il passé ?

- Probablement trop de surmenage, la mort de mon père et... d’autres soucis...


- Des soucis ? Quentin, n’est-ce-pas ?

- Oui... Il ne voulait pas de bébé...

Je racontai alors à Bastien l’ultimatum que m’avait posé Quentin, et combien cela m’avait rongée.


- Mais comment a-t-il pu agir ainsi ? Te laisser seule, comme ça, attendant que tu prennes la décision qui lui convienne ? Quel égoïste !

- Ecoute Bastien, je m’en suis remise. On n’en parle plus !


- Je n’imagine même pas la peine que tu as dû subir.

- Oui. J’en ai beaucoup souffert. Respecte mon souhait s’il te plaît. Je ne veux plus en parler...


- Très bien ! On n’en parle plus !

- Alors dis-moi, pourquoi cette couverture de vieux papi ?


- Mais je ne suis pas un vieux papi. Je suis un homme dans la force de l’âge, figure-toi ! Et encore très bien de sa personne !

- Je veux bien te croire ! Toutes les femmes de l’agence fantasment sur toi !


- Que veux-tu ? Le BAMUS a fait de moi une légende ! Ils exagèrent beaucoup.

- Je ne crois pas lorsqu’on voit tout ce que tu as accompli.


- Et toi ? Tu es bien modeste ! C’est tout de même toi qui m’as sauvé la vie.

- Moi ? Je t’ai sauvé la vie ?


- Oui. Lorsque tu as récupéré ce microfilm. Tu étais encore enceinte à ce moment-là... Et tu as pris des risques pour me sauver ainsi que d’autres agents...

- Bien sûr. Cette liste vous mettait tous en danger... Mais tu savais que j’étais enceinte...


- C’est mon travail. Je sais tout sur tout le monde. Surtout quand je veux une coéquipière digne de ce nom.

- Tu m’as choisie car tu me connaissais, c’est ça, Bastien ?


- Absolument pas ! Je t’ai choisie parce que j’ai vu ce que tu valais en tant qu’agent de terrain puis en tant que directrice de mission. Tu as toujours fait passer la mission avant tout...

- Tu es sérieux ?


- Très sérieux. Aucun agent ne t’arrive à la cheville en ce moment. Tu es inconditionnellement la meilleure. Et je ne risquerais pas ma vie si je n’étais pas sûr de ma coéquipière.

- Merci Bastien.


- Bon allez, je vais m’entraîner un peu et au dodo !


Bastien m’abandonna à mon verre de nectar, que j’avais à peine touché. Ses paroles, toutes ses paroles, résonnaient dans ma tête comme autant de bienveillance et de gentillesse à mon égard. J’avais oublié à quel point le jeune écervelé que j’avais connu, était serviable et conciliant.


L’homme que je retrouvais aujourd’hui était semblable à ce jeune garçon d’autrefois, et il m’avait rappelé à quel point certaines paroles pouvaient être réconfortantes et rassurantes.


Je me laissais surprendre à observer mon ancien petit ami, cachée derrière un buisson. Il avait tellement changé... L’adolescent sensible et maladroit était devenu un bel homme sûr de lui.


Je me décidai à aller lui souhaiter bonne nuit.

- Je vais me coucher... Je voulais te souhaiter une bonne nuit.

- J’allais aller au lit moi aussi. Je suis fatigué. Une bonne douche et je suis paré pour une nuit de sommeil.


- Tu t’entraînes souvent comme ça ?

- Tous les jours ! ça maintient le papi en forme !


- C’est donc ça ! Je te souhaite une bonne nuit. Je file au lit.

- Bonne nuit Michèle. Je te dis à demain.


- Fais de beaux rêves. Je suis heureux de t’avoir retrouvée.


Une fois dans ma chambre, je pris place devant la fenêtre pour observer l’hôtel particulier dont m’avait parlé Bastien dans la soirée. Alors que les fenêtres de l’étage avaient effectivement été fermées toute la journée, cette nuit, les fenêtres du bâtiment principal étaient éclairées. Tous les volets de l’aile ouest étaient eux aussi ouverts bien que qu’il n’y ait aucun éclairage.


Je pris quelques photos avec mon téléphone portable, puis décidai d’aller me coucher.


Le lendemain, je me levai en pleine forme. Il était pourtant encore tôt.


En m’approchant de la fenêtre, je m’aperçus que les volets de nos voisins étaient clos.


Je descendis, guillerette, à la cuisine pour préparer le petit déjeuner. Le frigo et les placards étant pleins, je n’avais que l’embarras du choix.


J’optais pour des toasts avec des œufs. Je n’étais pas une grande cuisinière mais ça, je savais faire.

- Hum... ça sent vraiment bon !


- J’espère juste que ce sera bon. Je ne suis pas un as de la cuisine.


- Mais c’est délicieux, pourtant !

- Tant mieux, tu me rassures.


- En plus je suis verni ! Pour une fois que je n’ai pas à préparer mon petit déjeuner !

- Tes précédentes coéquipières ne cuisinaient pas ?


- Pas vraiment. C’était plutôt chacun pour soi. On ne mangeait d’ailleurs presque jamais ensemble.

- Ha...


- Bon, tu es prête pour la mission ?

- Oui. Je pense que ça va aller.

- Il faut être sûre Michèle. Tu sais que nous sommes un couple de jeunes mariés, très amoureux.

- Oui je le sais.


- Et ça ne te posera pas de problème ?

- Bien sûr que non. Je suis entraînée pour ça !

- Parfait. Mais pas d’affolement pour aujourd’hui. Nous allons juste observer.

- J’ai hâte d’y être !


Après nous être préparés séparément, nous nous retrouvâmes devant l’entrée de la planque.

- Je me sens très nerveuse tout d’un coup.

- Mais non, tout va bien se passer, ne t’en fais pas.


- On y va ?

- On y va.


Arrivés au Cuba Libre...

- Que faisons-nous maintenant ?

- On regarde, on observe et on repère toute personne ou échange suspect.


- Ce n’est pas bien compliqué jusque-là.

- Et n’oublie pas que nous sommes un couple d’amoureux se prélassant dans un bar...

- Pour le moment, il est encore tôt mais la clientèle du bar ne va pas tarder à arriver et il faudra être crédible.

- Bien sûr.


Pourtant, lorsque Bastien voulut passer son bras autour de mes épaules, j’eus le réflexe malheureux de le repousser.


- Mais qu’est-ce que tu fais ?

- Je ne sais pas...


- Et bien, on n’est pas sorti de l’auberge !

- Bastien... Ne fais pas cette tête...


- Est-ce que tu as une idée de ce que veut dire crédible ?


- Je suis désolée...

- Bon, ça suffit pour aujourd’hui. On s’en va !


Je sentais que Bastien était vraiment contrarié mais il semblait se contenir.

- On va discuter dehors un moment.


- Tu vois, j’ai voulu te tester. Il n’y avait rien ni personne à surveiller au Cuba Libre aujourd’hui.

- Tu es sérieux ?


- Je voulais voir comment tu réagirais dans une telle situation. Eh bien, j’ai vu !

- Tu m’as fait croire qu’on était en mission alors que ce n’était pas vrai !


- Oui et heureusement ! Sinon notre couverture était fichue ! Grâce à toi !

- Je suis navrée... Tu n’as qu’à recommencer, tu verras, ça va bien se passer.


- Evidemment que ça se passera puisque tu le sauras à l’avance ! Ce n’est pas ça que je te demande.

- J’ai compris, oui.


- J’ai besoin d’avoir confiance en ma partenaire, figure-toi. Et ce, dans n’importe quelle situation. Nos vies pourraient être en danger sinon.

- Je t’ai dit que j’avais compris !


J’avais les larmes aux yeux et de plus en plus de mal à le cacher... Heureusement, Bastien s’est calmé.

- Dis-moi, est-ce que tu es sûre que tu y arriveras ?

- Oui, je te le promets


- Parfait ! Parce que j’ai vu tous tes états de service, et je ne comprends pas comment tu as pu commettre une erreur de la sorte.

- Je ne sais pas moi non plus, mais ça ne se renouvellera pas.


- C’est préférable parce que, dans le cas contraire, je me passerai de toi. Dis-moi, ce n’est pas notre passé commun qui t’empêche de travailler avec moi, par hasard ?

- Mais que vas-tu chercher là ? Pas du tout !

Pourtant, il y avait un peu de ça...


- Bien. Nous allons pouvoir parler de quelques petites choses qui ne vont pas, dans ce cas.

- Mince. J’ai fait d’autres erreurs...


- Oui. Tout d’abord ce collier de famille que tu portes tout le temps...

- Le collier de mon arrière-grand-mère ?


- Tous ceux qui te connaissent savent que tu ne le quittes jamais. Il ne faudra plus le porter durant nos missions, ni quand tu viens à la planque, d’ailleurs.

- Mais oui, bien sûr ! Qu’est-ce que je peux être bête parfois !


- Non tu ne l’es pas. Moi aussi j’ai appris de quelqu’un, tu sais.

- Merci, Bastien.


- Voilà le deuxième point où je voulais en venir : arrête de m’appeler Bastien. Ça fait deux fois ! Au bar, tu m’as aussi appelé ainsi.

- Je n’ai vraiment pas fait attention.


- Je m’en suis rendu compte. Il va falloir que tu sois plus vigilante pour protéger notre couverture.


- Je te laisse rentrer chez toi aujourd’hui. On se retrouve à la planque demain soir. Réfléchis bien à tout ce que je t’ai dit.

- J’aimerais d’abord te montrer quelques photos.


- Ce sont des photos que j’ai prises hier soir. On voit clairement trois silhouettes derrière les fenêtres de l’hôtel particulier.

- Tu peux agrandir ?


- Super ! Je pense que nos équipes vont pouvoir clarifier tout ça. C’est du très bon travail Mathilde ! Envoie-moi tout ça sur mon portable.


- C’est déjà fait, regarde !

- Magnifique ! On va pouvoir mettre quelques visages sur ce réseau.


- Tu finiras par les coincer !

- Nous finirons par les coincer !


- Ton travail est excellent et très professionnel. Et il est parfaitement exploitable.

- Tu me mets mal à l’aise, là. J’en viens à préférer lorsque tu me faisais tous ces reproches.


- Je peux recommencer si tu veux ?

- Non merci !


- Si je t’ai dit tout ça, ce n’était pas pour te faire du mal.

- Je le sais très bien, ne t’en fais pas. C’était justifié.


- Allez, je te dis à demain soir. Rentre chez toi et repose-toi. Je suis certain qu’on fera une bonne équipe.


- Merci Baptiste !


- Tu vois, j’ai réussi ! Je t’ai donné le bon prénom !


Ce soir-là, je retrouvais ma maison avec grand plaisir. J’étais complètement harassée mais une bonne douche m’avait requinquée.

J’étais à peine installée devant mon ordinateur que je reçus un appel de Bastien.

- Tout va bien ne t’inquiète pas !

- J’ai eu peur de t’avoir malmenée tout à l’heure.


- Non. Ne t’en fais pas. Une bonne douche et il n’y paraît déjà plus !

- Tant mieux. Je t’appelle pour te dire qu’on annule le rendez-vous de demain. On a réussi à les identifier grâce à tes photos !


- C’est une bonne nouvelle !

- Oui. Les gusses ont pris l’avion et ne reviennent pas avant deux semaines. On se retrouve donc dans quinze jours. Je t’appellerai.


- D’accord ! A bientôt, Bastien. Oui moi aussi... Oui, je t’assure... Bonne nuit à toi aussi.


Je regardai un moment mon téléphone, encore abasourdie par la soirée dernière, et le début de journée que j’avais passé avec Bastien.


J’étais contente d’avoir retrouvé mon ami et un peu impressionnée par ce qu’il était devenu. Mais malgré sa notoriété au sein de la S.I.M.S, je remarquais qu’il n’avait pas changé. Il était toujours aussi gentil et prévenant envers les personnes qu’il côtoyait. Pourtant, on le disait impitoyable.




Crédits:

Les immeubles du BAMUS sont une création de Jarenpierce que vous trouverez dans la galerie sous le nom de « three office buildings »

La planque est une création de Tinydevelopments (je ne me souviens pas du nom original)

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