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  • Photo du rédacteurNathalie986

G5/ Chapitre 13 : Interventions


Ce soir-là, nous dînions en famille avec Clément, Céline et les enfants au resto de Windenburg.


C’est à ce moment-là que je reçus l’appel d’Emilie... Jules et Clément avaient encore le sourire aux lèvres, amusés qu’ils étaient par les commentaires de leurs enfants.


Estelle, la compagne de Lucie, était décédée le matin même. J’expliquai rapidement la situation à tout le monde. Clément et Jules se proposèrent rester avec les enfants. Corentin n’avait même pas fini son assiette.

Céline et moi abandonnâmes nos assiettes pour nous rendre chez Emilie et Lucie.

- Elles doivent être au salon...

- Allons-y vite.


Céline et moi fîmes un aller-retour dans nos foyers, embrassâmes nos maris et nos enfants, nous changeâmes, puis retrouvâmes Emilie et Lucie au cimetière familial.


Elles étaient aussi chagrinées l’une que l’autre. J’avais le cœur lourd de les voir ainsi.


Ce soir-là, Lucie proposa à Emilie de faire emménager Louis avec elles.


 

La vie reprit son cours. Louis emménagea avec Emilie et Lucie. Il n’arrivait plus jamais en retard et me montrait régulièrement les croquis qu’il avait en cours pour redécorer la boulangerie. Éric, lui, avait pris quelques photos de pains, très sympathiques. A retoucher, bien sûr, mais qui feraient certainement leur effet. Quant à Karl, il donnait tout ce qu’il pouvait pour les aider.

Rangi ne donnait plus signe de vie et refusait de répondre à nos appels. Nous étions tous préoccupés à son sujet, mais n’y pouvions pas grand-chose. Nous avions appris, par Cassandre, qu’Hortense avait quitté le foyer conjugal et emmené leur fils avec elle, et nous comprenions le besoin de solitude de notre ami.

Nous ne faisions plus de réunion de groupes, par la force des choses... Rangi nous manquait. Nous nous croisions de temps en temps mais ce n’était plus pareil. Samuel se sentait impuissant. Il était le meilleur ami de Rangi, et avait du mal à supporter que ce dernier n’accepte pas de lui parler. Il s’était rendu plusieurs fois chez lui mais, Wiki, sa sœur, faisait toujours barrage.

Céline m’avait laissé entendre qu’elle avait peut-être trouvé quelqu’un pour lui succéder à la tête du BPEH, un adolescent en perdition m’a-telle dit, comme le fut mon père à un moment de sa vie. Ce dernier avait intégré l’agence adolescent et était devenu agent de diamant alors qu’il n’était à peine qu’un jeune adulte. Son entraînement avait été sévère mais il avait porté ses fruits.

Cassandre était de plus en plus intéressée par la cuisine. Elle y passait beaucoup de temps, avec son père...


Ou avec moi.


Ce soir-là, Samuel nous avait conviés Clément, Jules et moi à le rejoindre au café de la place du Sud.


Samuel nous fit part une nouvelle fois de sa détresse de ne pas pouvoir aider Rangi.


De la terrasse du café, nous entions la musique de l’Usine. Cela faisait tellement longtemps que nous n’avions pas dansé ensemble...


Le lendemain, à peine Wiki eût-elle franchi le seuil que nous investîmes le trottoir devant chez lui.


Samuel frappa à la porte mais comme personne ne répondit, nous fûmes envoyés Jules et moi en éclaireurs... Rangi était au salon, en train de lire une histoire à sa nièce.


Céline arriva...


Puis Clément...


Céline et moi restâmes en retrait, en attendant Samuel et Lilas. Nous savions que cette dernière était en train de convaincre son mari d’affronter son meilleur ami. Il avait eu tellement de peine qu’il avait peur de se faire moucher une nouvelle fois.


Rangi nous assura que ça allait mieux. Samuel et Lilas firent aussitôt leur apparition, les deux amis s’enlacèrent puis s’assirent sur les canapés.


Jules s’emballa...


Rangi nous avait alors tout expliqué. Il avait trouvé sa femme, dans son lit, avec un jeune sim tout juste sorti de l’adolescence. Ce jour-là, malheur à lui, il avait fini le travail plus tôt. Elle lui avoua qu’il n’était pas le premier avec qui elle le trompait mais qu’elle n’y pouvait rien. C’était plus fort qu’elle. Rangi était anéanti...

Il dit à sa femme qu’il ne voulait plus la voir, qu’elle n’était pas digne de son amour. Hortense pleura beaucoup, et le supplia de la garder près de lui.


Rangi, meurtri et trahi dans sa fierté de mâle, ne put envisager d’accéder à sa demande.

Son cœur se durcit brusquement car, à ses yeux, son acte était impardonnable. Et, au lieu d’adoucir la situation, il la répudia. Il voulait le divorce plus que toute autre chose au monde.

« Quitte cette maison et n’y revient jamais ! Tu ne représentes plus rien pour moi, désormais. »


Hortense accusa le coup mais se ressaisit rapidement. C’était une femme manipulatrice. Rangi l’avait su dès le début, mais n’aurait jamais pensé qu’elle en jouerait contre lui. Ils étaient pourtant aussi tristes l’un que l’autre devant l’échec de leur mariage. (Enfin, c’est ce qu’il sembla à Rangi sur le moment. Il n’en est plus sûr du tout aujourd’hui.)

Pourtant, elle le menaça : « si nous divorçons, je te préviens, j’emmène Frédéric. Et j’en obtiendrai la garde exclusive. Tu ne pourras plus le voir. »

« Je ne me laisserai pas faire, tiens-le-toi pour dit ! Mais je veux divorcer ! »


Quand il eût fini, nous étions tous hébétés.


Plus personne n’osait rien dire, après la révélation monumentale de Lilas, que tout le monde connaissait déjà, sauf Rangi. Samuel était mal à l’aise et voulait excuser sa femme, mais je l’admirais d’avoir osé dire tout haut, ce que nous n’aurions jamais osé dévoiler.


Rangi accepta donc, avec joie, de venir fêter l’anniversaire de Céline.


Hélène, la sœur de Clément, ainsi que son mari et leurs deux enfants, étaient aussi de la partie.


De même que Samuel et Clément.


Mes deux autres cousines étaient les grandes absentes de la journée, mais Emilie avait tenu à rester auprès de Lucie, qui était encore très triste du décès de sa compagne.


Céline souffla ses bougies, et son mari la complimenta :

- Félicitations ma chérie. Tu es toujours aussi belle !


C’était une très belle journée...

- Ton brunch est très réussi, Céline.


Corentin et Cassandre avaient sympathisé avec Valentine, la nièce de Clément.


Les enfants avaient l’air de bien s’entendre, Céline et Clément s’embrassaient...


Vince, le mari d’Hélène, préparait un barbecue,


Tandis que son fils Sébastien s’employait à faire des bêtises...


...et que Tonton Clément rouspétait. Oui, une belle journée en famille, une belle fête d’anniversaire.


 

Ce soir, nous avions prévu une petite soirée à l’auberge du vieux quartier. Rangi avait son fils pour la journée, et il voulait qu’il rencontre d’autres enfants, car le petit garçon n’avait que très peu d’amis. Malheureusement, Corentin avait filé chez Aldéric. Il n’y aurait donc que Cassandre.


Le principal inconvénient de l’auberge était que chacun s’asseyait un peu là où il voulait, et que l’on se retrouvait parfois assis à côté d’inconnus. Mais il fallait voir le bon côté des choses : cela nous permettait, à nous aussi, aussi de rencontrer de nouvelles personnes.


Rangi avait l’air de revivre, et Frédéric s’entendait à merveille avec Cassandre.


Comme je l’ai dit précédemment, il ne valait mieux ne pas quitter sa chaise lorsqu’on se trouvait à l’Auberge, à moins de savoir qu’elle pourrait ne plus être disponible lorsque vous reviendrez.

Clément mettait l’ambiance en nous racontant quelques blagues scientifiques et, soudainement, à travers le brouhaha, j’entendis la voix forte et exaspérée de ma fille :

- Non mais tu as vu ce type, Frédéric ! Il a piqué ta place !

- C’est pas grave, chuchota timidement le petit garçon.


Jules s’employa à remettre Cassandre à sa place :

- Tais-toi, et prends une autre chaise.

Mais elle semblait ne pas l’entendre :

- Tu t’es levé à peine deux minutes. Il faut lui dire !

- Non mais tu es folle !


Fréderic et Cass étaient tout près de l’homme incriminé, responsable involontaire d’un caprice enfantin. Il ne pouvait pas ne pas entendre ce qui se disait, et pourtant, il restait assis là, impassible.

Rangi s’était levé et s’était rapproché de nos rejetons :

- Baissez d’un ton les enfants. Vous devenez mal polis.


Je pense que, finalement, Rangi en avait eu marre de se prendre la honte, et qu’il préféra partir avec une bonne excuse.


Alors que Rangi nous disait au revoir, Cassandre ne semblait pas vouloir lâcher l’inconnu à la boucle d’oreille, et s’adressait, maintenant, directement à lui.


Nous décrétâmes qu’il était temps, pour nous aussi, de partir. Tout le monde se leva sauf Cassandre qui poursuivait sa conversation avec son ennemi d’un soir.


Personne ne comprenait pourquoi Cassandre était aussi grossière, elle qui était toujours un exemple de sagesse, mais elle avait cet inconnu dans le collimateur, et nous ne pouvions plus la laisser faire. Cela allait trop loin. Son père s’énerva :

- Cassandre, lève-toi tout de suite, et excuse-toi !

- Non, mais Papa ! Ça s’fait pas !

- Ne vous en faites pas. Ce n’est rien, tenta de nous rassurer l’homme.


Nous ne savions plus que dire, ou que faire. Notre fille ne nous avait jamais fait honte jusqu’à présent et c’était la première fois qu’elle nous désobéissait ainsi. L’inconnu ne sembla pas se formaliser de la situation, même lorsque Jules lui présenta des excuses.

- Je suis vraiment navré, Monsieur. Elle n’agit pas ainsi, d’habitude.

- Ce n’est qu’une enfant. Laissez donc, lui répondit-il simplement.


 

Suite à cela, Cass fut punie dans sa chambre pendant une semaine et interdite de sortie, ou de voir ses amis. Lorsque la punition fut levée, je la vis de nouveau jouer au baby-foot avec son père.

Elle n’arriva jamais à nous expliquer pourquoi elle avait été si furieuse après l’inconnu de l’Auberge du vieux quartier, et nous avions fini par laisser tomber. Nous savions qu’elle regrettait sincèrement son attitude.

Ce jour-là, j’étais complètement plongée dans ma biographie, et j’étais déjà bien avancée.


Les cris de joie de mes deux amours n’arrivaient que très rarement à me déconcentrer, car je faisais le vide dans ma tête.


Mais ce jour-là...

- J’ai gagné ! Tu vas pouvoir m’aider pour mon projet scolaire maintenant !

- Tu as forcément triché !!


Mon mari était, définitivement, un mauvais joueur.

Jules et Cassandre avait discuté très fort de la victoire de notre fille et leurs hautes palabres avaient fini par avoir eu raison de mon attention... Ils avaient pourtant fini par se poser près du projet scolaire...

- Bon, j’arrête tout ! Vous faites vraiment trop de bruit, m’exclamai-je en tapant bruyant sur une touche.

- Tu vois, je te l’avais dit, Papa...

- Mais non... reprends ton roman, ma chérie. On va chuchoter maintenant, c’est promis.

Mais je n’avais plus la tête à ça.


Jules ne tarda pas à aller coucher et border notre fille, puis il revint vers moi... Il me regardait avec des yeux suppliants et plein d’envie de... quelque chose... Mais, le silence que j’avais apprécié pendant leur absence, m’avait redonné la pleine inspiration, une inspiration que je ne voulais pas lâcher.

- Ma chérie ? N’as-tu pas envie que nous nous dirigions vers la chambre ? Il est tard.

- Je n’ai pas sommeil, mon amour. Les mots me viennent, et je ne veux pas les abandonner...


- Une demi-heure ? Une heure à tous casser. Tu ne veux pas ?

- Eh non ! Pas ce soir ! Sinon je vais perdre le fil de mes idées !


- Tu ne sais pas ce que rates !

- Oh si, je le sais ! Un petit bisou, ça ira ?


Je m’approchai alors de Jules...

Il m’embrassa fougueusement comme il savait si bien le faire.


Je me sentis fondre, mais j’avançais tellement bien dans ma biographie... Je ne voulais pas arrêter.

- Tu n’as pas changé d’avis ?

- Non, mon amour. Je suis désolée.

- Ce n’est pas grave. Je comprends. Je suis sûr que tu vas nous écrire quelque chose de super.


Et mon mari partit se coucher. Je le sentais tellement désolé... Je me replongeai tout de même, et avec hâte, dans l’écriture de mon histoire.

- Bonne nuit, chéri.

- Bonne nuit ma puce. Ne te couche pas trop tard, quand même.


En parallèle, je m’étais sérieusement mise au sport. Nous avions le matériel adéquat, autant en profiter. Je m’y collai donc chaque fois que Cass était à l’école, et Jules à la boulangerie.


Je ne voulais pas qu’ils me voient. Je mettais un peu de musique et c’était parti ! Depuis la naissance de Cassandre, il y a presque quinze ans maintenant, je n’arrivais pas à perdre de poids, et c‘était pire aujourd’hui. Entre les bons petits plats que Jules et moi cuisinions, les sorties et soirées dont nous apprécions les nectars, et l’écriture de ma biographie qui me rendait sédentaire, je m’étais empatée.


Alors, je me faisais souffrir pour être belle. C’est bien ce qu’on dit, non ? Mais, je le faisais en cachette, et malheureusement, pas suffisamment régulièrement. Ces instruments de torture m’invitaient à abandonner mes résolutions beaucoup trop souvent. J’avais trop mal, j’étais trop fatiguée, et je ne voyais aucun résultat. Je préférais donc filer sous la douche pour me détendre.


C’est un de ces jours-là, alors que j’étais en train de chantonner sous la douche et de relaxer mes muscles, que Jules vint me rejoindre en rentrant de la boulangerie.

- Ma chérie ! Je suis rentré ! Je te cherchais partout.

- Je suis là !


- J’adore t’entendre chanter ! Qu’est-ce que tu fais là ?

- Je me lave ! Comme tu le vois !

- Tu n’avais pas déjà pris une douche, ce matin ?

- Si, mais j’ai fait un peu de sport, tout à l’heure.


Je sortis de la douche et enfilai mon peignoir...

- Du sport ? Je te croyais assise, devant ton ordinateur, toute la journée.

- Ça m’arrive de temps en temps, lorsque je sens monter l’angoisse de la page blanche...


- J’adore cette vision de toi sous la douche ! Tu me donnes plein d’envies ! Et tu n’aurais jamais dû mettre un peignoir.


Jules sut tellement me parler, que c’est moi qui finis par lui sauter dessus !


Il m’entraîna sous la douche, alors que nous étions tous deux habillés.


J’adorais les envies vertigineuses de mon mari, ses envies qui nous menaient chaque fois plus loin...


Cette fois-là, ses envies m’avaient rendue tout ébaubie et si heureuse...


Jules sortit de la douche, un peu... affaissé... Enfin, c’est mon point de vue...

- Ma puce, je ne m’attendais pas à cela...

- Il ne fallait pas m’en promettre, mon amour.


- Tu es tellement séduisante !

- Tu as su me le montrer ! Mais tu as l’air fatigué maintenant...


Jules m’embrassa alors ardemment.


- Je ne suis pas du tout fatigué ! Je suis même prêt à recommencer.

- Tu es sûr ?


- Tu en doutes ? Veux-tu une nouvelle démonstration ?

- Oh mais oui !


Nous finîmes une nouvelle fois sous la douche, mais Jules corsa notre aventure en y ajoutant les jets d’eau. Après ces deux séances bien mouvementées, nous nous lavâmes (pour de vrai !) et profitâmes que Cassandre ne fut pas encore rentrée pour nous amuser tous les deux !


Qu’est-ce que nous aimions ces moments rien qu’à nous ! Je m’entrainais à mixer, et Jules affectionnait danser sur ma musique !

Il m’encourageait et je progressais chaque fois plus dans mon apprentissage de la compétence DJ !


Quelques semaines plus tard, Céline et moi organisions l’anniversaire de Cassandre et de Corentin, aux bains de Rill, cette piscine d’été située sur les rivages de Windenburg. C’était un grand jour pour nous. Nos deux enfants allaient devenir adolescents.


Nous avions posé des ballons partout. Cass et Corentin avaient invité leurs amis d’école.


Certains étaient du même âge qu’eux mais d’autres, comme Aldéric Quellec, étaient déjà adolescents depuis un petit moment déjà. Je m’étais d’ailleurs fait la réflexion qu’Aldéric avait l’air beaucoup plus mûr que son âge. Peut-être n’aurait-il pas dû être là ? Mais bon, il était le meilleur ami de Corentin.


La nuit tomba rapidement, comme d’ordinaire, sur Windenburg, mais les enfant dansaient encore.


Il était grand temps pour Cassandre de souffler ses bougies.


Elle attendit un instant puis finit par se décider.


Notre petite rouquine avait bien grandi ! Aldéric la regardait avec des airs envieux, tandis que Jules toisait Aldéric avec un regard qui lui signifiait « pas touche ! ».


Corentin, lui aussi était devenu un grand garçon. Que le temps passait vite...


Jules enlaça sa sœur...


...et Corentin enlaça Cassandre.


La fête continua de battre son plein, et presque tout le monde alla se baigner. Sauf Lexa qui resta papoter avec Cyrille, le fils de Samuel et une petite fille, sûrement invitée par Corentin. Depuis qu’elle travaillait avec les enfants, ma belle-sœur ne rechignait plus à ce genre de fête et c’était un vrai bonheur.

- Papa, Maman, vous êtes super ! C’est une fête extra ! s’exclama Cassandre, depuis la piscine.


La grande absente de la soirée avait été la meilleure copine de Cassandre : Isabelle. Celle-ci fêtait son anniversaire le même jour que notre fille mais son père et sa belle-mère avaient organisé une soirée chez eux à son attention. Ils avaient même refusé notre proposition d’anniversaire commun...

Les invités commencèrent à sortir de l’eau, qui se rafraîchissait, moi la première.


Jules resta encore un peu. Céline était émue aux larmes...

- Maman ? Tu pleures ? lui demanda Corentin.

- Ce n’est rien. Je suis un petit peu émue... Mon petit garçon est devenu grand...


- T’en fais pas, M’man, je suis toujours là pour toi.

- Tu vois ! Tu as un fils adorable !

Je m’amusais comme une folle, mais moi aussi, je venais de voir ma fille grandir, et je savais que son enfance était déjà derrière elle. Je ne pouvais m’empêcher de me demander ce que lui réserverait le Créateur.


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