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  • Photo du rédacteurNathalie986

G5/ Chapitre 18 : Un avenir prometteur


La vie reprit son cours... Ce jour-là, le printemps s’était enfin résolu à envoyer un peu de chaleur sur Windenburg. Il était grand temps, car demain sera le premier jour de l’été.

Nous allâmes donc profiter de notre terrasse, celle qui avait une vue imprenable sur les montagnes et sur notre boulangerie !

Quel bonheur de revêtir des tenues légères et de sentir la chaleur du soleil sur son corps.

Ce jour-là, Cassandre nous annonça qu’elle souhaitait vivre sur le campus de l’université. Bien que je m’y attendis, la nouvelle était cette fois officielle.

- Comment ça sur le campus ? demanda Jules

- Primo, je n’aurais pas à faire tous ces allers et retours en sortant de cours, et secundo, j’aurais la bibliothèque du campus à disposition.


Cassandre était ensuite partie consulter le statut de sa candidature sur le site de l’université.


Le message qui s’affichait lui indiquait d’attendre encore : « L’évaluation de votre candidature n’est pas encore terminée. »


 

Ce dimanche-là, nous décidâmes d’aller faire un tour à la clairière forestière pour y pêcher.


Nous voulions profiter un peu de Cassandre avant qu’elle ne parte pour Britechester.


- Et si nous allions au parc d’Oasis Spring ensuite ?

- Très bonne idée, Mamounette. J’approuve.


Mais en arrivant à Oasis Spring, notre sortie fut compromise par les amis de Cassandre qui se trouvaient sur place.

- Tu crois qu’elle va rester là-bas longtemps ?

- Je ne sais pas. Attendons un peu pour voir.


- C’est une ado. Ça risque de traîner. Je n’ai pas trop envie d’attendre.

- Et qu’est-ce que tu proposes ?


Nous décidâmes de jouer aux échecs. Cassandre et ses amis s’étaient rapprochés. Je pus y reconnaître Isabelle mais aussi les triplés de Samuel et Lilas.


Ils étaient en grande conversation. Les deux garçons ressemblaient presque trait pour trait à leur père, mais autant Cyrius était mince, autant Cyrille était enveloppé. Leur sœur, Cyrielle, s’était éclipsé pour nettoyer le terrain de jeu.


- Je crois bien que j’ai gagné mon chéri.

- Je n’en reviens pas que Cass nous ait abandonnés pour cette bande de jeunes...


- Puisque nous sommes là, pourquoi n’irions-nous pas visiter la grotte oubliée d’Angélique ?

- Bonne idée. J’en ai un peu marre des échecs.


- C’est parce que tu as perdu !

- Que nenni !


Nous nous enfonçâmes dans le parc.

- Allez, suis-moi, c’est par là !

- Tu en es sûre au moins ? Ce parc est immense.


- Regarde... Je crois que c’est l’entrée...

- Ça y ressemblerait en tous cas.


- Je vois la porte ouverte...

- Moi aussi. Tu crois que c’est normal ?

- Je n’en sais rien. La question est de savoir si d’autres la voient aussi ouverte...

- C’est bizarre. On y va quand même ?


Nous y allâmes.

- Qu’est-ce que c’est sombre...

- Oui mais c’est une grotte, non ?

- C’est vrai. Allons la visiter. Il y a un puits de lumière là-bas.


Nous avançâmes tout de même prudemment vers ce puits de lumière. Il n’y avait rien à part du sable et quelques caisses abandonnées...


- Il n’y a vraiment pas grand-chose à faire par ici...

- Mais si ! Il y a de beaux cristaux à regarder !


- Et on peut pêcher aussi.

- Je préfère largement la clairière pour ça.

- Ça te dit de sortir d’ici, et d’aller boire un verre au Majestic. Nous ne sommes pas loin.


Le Majestic... L’hôtel-bar-restaurant où nous nous sommes mariés.

- Quelle bonne idée d’être sortis de cet endroit. Je préfère nettement la lumière du jour.

- Moi aussi. Cette grotte me met mal à l’aise.


- Tu te rends compte que nous ne sommes pas revenus ici depuis notre mariage ?

- Oui. Tu as eu une excellente idée de nous amener ici.


- Qu’est-ce que tu étais magnifique dans ta belle robe blanche !

- J’étais si heureuse ce jour-là. J’allais t’épouser, toi, l’homme de ma vie.


- Tu étais la plus jolie femme de la journée et aujourd’hui, ça n’a pas changé.

- Tu sais toujours me parler. Ça non plus, ça n’a pas changé.


- Ce n’est pas bien difficile. Je n’ai qu’à te regarder.

- Pourquoi ne sommes-nous jamais revenus au Majestic ?


- Va savoir. Peut-être parce qu’on a eu une jeunesse dépravée, et qu’on préférait les discothèques la nuit, et les cafés tôt le matin.

- Tu n’as pas tort. Combien de fois on a dormi durant la journée.


- Reconnais quand même qu’on a eu du bon temps, depuis notre mariage.

- Oui, de merveilleux moments. Comme celui qu’on est en train de passer.


- Et te rappelles-tu cette fameuse nuit, au musée ?

- Oh mais oui ! C’est la première nuit que j’ai passé avec toi. Quel souvenir ! C’était sur un projet scolaire.


- J’avais envie de te sauter dessus, mais tu m’as fait comprendre qu’il ne se passerait rien entre nous.

- Je dois dire que j’ai été bien bête ce jour-là. Mais nous étions si jeunes...


Lorsque nous rentrâmes à la maison, Cassandre était déjà là et nous attendait impatiemment.

- Mais où étiez-vous donc passés ? Ça fait une éternité que je vous attends !

- Nous nous sommes baladés en amoureux, figure-toi, puisque tu nous as laissés pour tes amis.


- Les résultats pour l’universités sont tombés. Je vous attendais, pour les regarder avec vous.

- Et qu’est-ce que tu attends alors ? Regarde-les !


- Bon, vous êtes prêts ?

- Mais oui, on est prêts ! Vas-y, regarde !


J’avais une boule au ventre.

- Et si le site buggait ?

- Mais non, Mamounette... Attends une seconde... je cherche mon nom.


Un petit sourire apparut sur le visage de Cassandre. Jules et moi étions archi-tendus.

- Mon nom est là... nous dit-elle

- Alors ? ça veut dire quoi ?


Cassandre avait été acceptée dans les deux universités : à Britchester mais aussi, à l’institut Foxbury. Jules et moi étions très fiers d’elle.


Mais, en même temps, je réalisais que notre fille allait devoir bientôt partir.


Cassandre se jeta dans nos bras, en nous remerciant de l’avoir soutenue, mais sa réussite, elle la devait surtout, à son travail.


Nous étions surexcités. Pendant que notre jeune étudiante allait appeler sa copine Isabelle, pour savoir si elle avait été reçue, Jules et moi décidâmes de fêter l’évènement le soir-même, avec Clément et Corentin.


Nous avions opté pour un dîner en famille au restaurant de Windenburg.

- Alors, et Isabelle ?

- Elle est sur liste d’attente.


Le serveur était là. La conversation s’était arrêtée et Cassandre baissait la tête.


Mais Jules fixait Corentin avec un regard qui disait « tu as intérêt à me le dire » !


Nous finîmes la soirée sur des sujets qui mirent tout le monde d’accord.

- Bon, il est temps d’y aller, dis-je en me levant. Demain c’est l’anniversaire des enfants.


Lorsque nous arrivâmes à la maison, Cassandre alla directement se coucher.

- Quelle soirée, hein ?

- Au moins, nous avons appris de belles choses sur Cassandre, des choses que nous ignorions.


- Et on a aussi bien rigolé !

- C’est vrai. Pauvre Isabelle. J’essayerai de ne pas y penser quand je la verrai.


- Oh je t’aime mon chéri...

- Moi aussi mon amour. Qu’est-ce qu’on est bien ensemble.


Cassandre fit alors son apparition, dans le salon.


 

Le lendemain soir, nous avions du monde à la maison.


Beaucoup de monde... Car nous fêtions plusieurs anniversaire en même temps.


Celui de Cassandre, bien sûr !


Notre fille avait hâte de vivre sa nouvelle vie. Entre l’université et la Mission, elle allait être très occupée.


Il y avait aussi celui de Corentin mais bon, on attendra un petit peu


Car ce dernier avait cédé sa place à Alexandra, la sœur de Jules.


Celle-ci prit donc un coup de vieux, tout comme son frère.


Bon, revenons à Corentin. Il souffla finalement ses bougies.


Et arracha une petite larme à son père.


Petit zoom sur les invités :


Voilà pourquoi tout ce petit monde. Valentine soufflait aussi ses bougies avec nous.


Elle dut s’y reprendre à deux fois mais elle y arriva.


Puis ce fut le tour d’Isabelle.


- Nous voilà jeunes adultes, toi et moi, maintenant, dit Cassandre à son amie. J’espère que tu pourras me rejoindre à l’université.


- Je ne crois pas, non. Je laisse tomber. Tu n’as que ce mot-là à la bouche, mais moi, ça ne m’intéresse pas ! Je préfère travailler tout de suite.

- C’est vrai ? C’est dommage, on ne se verra plus...


Je vis à quel point Isabelle avait fait mal à Cassandre. Elle n’aurait pas pu choisir pire moment...

- On ne se voit déjà plus beaucoup. C’est la vie Cassie, c’est comme ça.


Puis la soirée se termina.

- Enfin seuls, souffla Jules.


- Alors, quel effet ça te fait d’être majeure et vaccinée ? demanda-t-il à sa fille.

- Aucun. Je ne vois pas de changement.


 

Une semaine plus tard, on y était. Cassandre partait pour l’université.


FIN DE LA GENERATION 5



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