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  • Photo du rédacteurNathalie986

G5/ Chapitre 8 : Déménagement


Deux mois plus tard...

Nous étions sur le départ vers une nouvelle vie à Windenburg. Jules était encore très affecté par le décès de sa mère, mais il allait beaucoup mieux.

- Alors, tu es prête à partir mon ange ? demandais-je à Cassandre.


- Ouiii ! J’ai pris tous mes doudous !


- Et est-ce que tu es contente ?

- Oh oui ! Ze vais avoir ma chambre pour moi toute seule !


Je regardai la maison de Papa et Maman une dernière fois, cette maison que Maman avait complètement refait à son goût, mais dont elle avait gardé le nom initial : « le Chalet de Maxime ».

- On peut y aller. J’ai fait le tour, tout à l’heure. Nous n’avons rien oublié.


Nous arrivâmes à Windenburg peu de temps après.

Il était encore très tôt mais le jour n’allait pas tarder à se lever. Toutes les maisons avaient déjà revêtu leurs habits de lumière, leurs occupants étant sûrement en train de se préparer pour aller travailler.

Nous avions hâte tous les trois de pénétrer dans notre nouveau « chez nous ».

Il était encore très tôt mais le jour n’allait pas tarder à se lever. Toutes les maisons avaient déjà revêtu leurs habits de lumière, leurs occupants étant sûrement en train de se préparer pour aller travailler.


Nous avions hâte, tous les trois, de pénétrer dans notre nouveau « chez nous ».

J’étais amoureuse de Windenburg depuis le jour où je l’avais visitée, cette petite ville si vivante et si pleine de caractère. Elle me fit alors l’effet d’un cocon à elle toute seule et je sus dès lors que, quoi qu’il advienne, je viendrais y vivre.

Ce jour était enfin arrivé et je m’apprêtais à franchir le seuil de mon paradis avec mon mari bien-aimé et ma fille chérie, qui se trouvaient être tout aussi enthousiastes que moi.


A peine avais-je franchi le seuil, que je ressentis l’ambiance chaleureuse de l’endroit. Il était exactement ainsi que je l’avais espéré, en donnant mes consignes au décorateur d’intérieur.


Derrière moi, je n’entendis plus un son. Cassandre aussi restait muette, ce qui n’était pas dans ses habitudes.

Jules m’avait laissé carte blanche pour la décoration, et n’était pas revenu sur les lieux depuis notre dernière visite avec l’agent immobilier, cette visite qui avait fait suite à notre acte d’achat. Je n’eus pas besoin de me retourner pour savoir qu’il restait bouche bée devant ce que j’avais fait de l’endroit.

Nous avions dépensé une grande partie de la fortune de ma famille pour acquérir ce bien mais, avec la vente du « Chalet de Maxime », nous accusions une perte de cent mille simflouz seulement, la décoration et le mobilier, y compris. Je m’en étais bien tirée.


Alors j’étais heureuse. J’étais heureuse car le silence de mon mari marquait aussi son approbation.

- C’est magnifique ! Et si nous visitions le reste ?


Je les emmenai à l’étage. J’y avais fait installer deux bureaux, un jeu d’arcade, un baby-foot, un jeu du lama et un jeu de fléchettes. Je désirais avoir chez moi tout ce que le Créateur avait apporté avec ce nouveau monde si captivant.


Cassandre en avait plein les yeux, et ils pétillèrent encore davantage, lorsqu’elle découvrit sa chambre :

- Y’a une maison de poupées ! Et une poussette ! Et un gros nounours ! Je pourrai y jouer ?


- Toutes les fois que tu voudras ! Tout ce qu’il y a là, c’est à toi !

- Oh ! C’est cro super !


Je laissai Cassandre avec son père pour aller m’asseoir dans ce que j’appelais l’espace « fête », ou le coin « soirées ».

Je mesurai alors l’ampleur de ma chance... Et j’avais besoin d’être seule pour cela. J’avais une table de mixage, à moi toute seule, et j’allais pouvoir m’entraîner. Un jour peut-être serai-je sollicitée pour mixer au Pan Europa. J’en rêvais tellement.


Pendant que je savourais mon bonheur, Jules avait attrapé le premier tome de « La mission Chevalier expliquée aux enfants » dans la bibliothèque de notre fille, et il avait entrepris de le lui lire.

Mon oncle Olivier avait écrit cette série. Le premier tome racontait l’histoire de la brume, une histoire dramatique, certes, mais si bien narrée que Cassandre a tout de suite adhéré.


 

Nous étions bien dans notre nouvelle maison... Un vrai cocon, notre coquille de chaleur et de bien être... Notre petite Cassandre s’asseyait souvent devant la cheminée pour jouer sur sa tablette ou visionner des vidéos pour bambins.


Jules ne cessait de se perfectionner aux techniques de mixologie et il se remettait doucement du décès de sa mère.


Quant à moi, je me familiarisais de plus en plus avec ma table de mixage et j’arrivais à synthétiser de très bons morceaux.


Nous étions tellement bien que nous décidâmes d’organiser une pendaison de crémaillère avec la famille.


Notre petite Cassie était la grande star auprès de ses grandes cousines et monopolisait toute leur attention tandis que mon tendre époux préparait les boissons et que je discutais avec Clément et Estelle, la petite amie de Lucie.


Mais Cassie aimait aussi beaucoup babiller avec le cousin Corentin...


... et lui faire plein de câlins

La soirée se déroulait merveilleusement bien et notre maison avait reçu l’approbation de toute la famille.


J’adorais, par-dessus tout, cette ambiance familiale...


Après le départ de nos invités, nous nous mîmes à l’aise et nous installâmes tous les trois tranquillement dans le « coin soirées », afin de profiter d’une fin de soirée ensemble.

J’avais retrouvé ma table de mixage, et Jules son livre de recettes de gâteaux. Cassandre se posa près de son père, avec sa tablette.


Le lendemain matin, nous étions tous les trois parés pour une petite sortie familiale dans le quartier.

- C’est trop froid la neige, Maman !

- Oui mais c’est agréable, tu ne trouves pas ?


Nous voulions découvrir la bibliothèque de la ville, et nous marchâmes jusque-là, au rythme des petits pas de Cassandre.

Arrivée à destination, notre fille n’en pouvait plus, et me tendit les bras...

- Maman ! Zé crô mal aux zambes !


Jules se chargea de notre fille et nous nous dirigeâmes vers la bibliothèque.


- Cette bibliothèque est immense !


Nous montâmes à l’étage pour découvrir que, vu d’en haut, c’était encore plus impressionnant.

- Il y a même une petite alcôve là-bas !

- Je me vois très bien venir ici pour lire... C’est tellement reposant...


- Tout Windenburg est reposante. J’adore vivre ici.

- Et pourtant, nous sommes des oiseaux de nuit !


Nous continuâmes donc notre promenade jusqu’à cet échiquier à taille humaine que nous avions déjà repéré.

- Bon, je te pose maintenant ! dis Jules à notre fille. Tu commences à devenir lourde et je pense que tes jambes se sont reposées.


Cassandre se mit à déambuler autour de chaque pion...

- Tu as vraiment choisi le meilleur quartier de Windenburg ma chérie !


- Je te l’avais dit ! Cette ville est sensationnelle. Nous pouvons y vivre la nuit et nous y promener la journée. C’est un vrai petit paradis.

- Tout comme notre maison. Tu as su la choisir. Elle est si chaleureuse mais, en même temps, nous pouvons y festoyer en nombre.


- C’est ce à quoi j’aspirais, pour tout te dire. Nous aimons toi et moi faire la fête mais il faut aussi que nous puissions nous ressourcer au calme.

- Et j’y arrive fort bien. Je n’ai jamais aussi bien dormi que depuis que je vis ici.


Nous franchîmes à peine le seuil de la maison que le téléphone se mit à sonner.

- Quoi ? Je suis tellement désolée... Embrasse-le pour nous. Je vais prévenir Jules.


- Qu’est-ce qu’il se passe ma chérie ?


- La maman de Clément vient de décéder.

- Oh mon Dieu ! le pauvre doit être sens dessus dessous.

- Charlotte était une femme adorable.

- J’ai tellement de peine pour Clément. Il était très proche de sa mère


- Et si nous allions le voir ?

- Tu crois ? On ne peut quand même pas emmener Cassandre là-bas. Et ma sœur travaille aujourd’hui.


- Je vais faire appel au service de nounous d’urgence de Windenburg.

- Je ne savais même pas qu’un tel service existait !


Je me chargeai donc d’appeler le service de nounous pendant que Jules expliquait à Cassandre que nous devions partir sans elle, et qu’une dame allait la garder...

La nounou arriva peu de temps après. C’était une dame âgée qui avait l’air très gentille. Elle se présenta comme Nanny Rosa.


 

Nous nous rendîmes donc chez Clément et Céline. Tous les deux étaient très tristes.

Jules essayait de réconforter son meilleur ami tandis je parlais avec Céline qui était très inquiète pour Corentin car il ne voulait plus manger depuis que sa mamie était morte.

- Tu te rends compte ! Il était là quand ça s’est passé ! me dit-elle.


- Il ne s’en remettra jamais !

- Tu sous-estimes les bambins, je crois... essayai-je de la rassurer.


J’allai voir Corentin... Il gémissait devant l’urne de sa grand-mère...

- Alors mon grand... Il paraît que tu es très triste.

- Mamie est pu là. Elle est partie avec Créateur.


- Toutes les mamies vont là-bas, quand elles ont fini leur vie ici. Comme ça, elles peuvent continuer à être heureuses. C’est très dur parce que tu ne la vois plus mais elle, elle te voit.

- Elle me voit vraiment ?


- Oui. Et elle doit être inquiète car elle voit que tu ne veux plus manger.

- Et ça lui ferait plaisir si je mange ?

- Evidemment que oui mon cœur ! Très plaisir même.

- Alors, je vais manger tout mon repas, ce soir !


- C’est formidable !

- Et quand je serai tout seul dans ma chambre, je lui parlerai tout fort, comme ça elle m’entendra que je lui parle !

- C’est merveilleux. Ainsi, elle verra que tu ne l’oublies pas.


Lorsque nous rentrâmes, Nanny Rosa était en train de conter une histoire à Cassandre.

- Bonsoir ! Tout s’est bien passé ?

- Très bien. Votre fille est adorable.


- Au revoir ma petite Cassandra. A la prochaine, dit Nanny Rosa à notre fille, avant de partir.


J’allai ensuite prendre son bain à Cassandre.

- Alors, tu l’as trouvée comment Nanny Rosa ?

- Ze l’aime pas. Elle m’a pas laissé jouer à la dablette, ni regarder la télé. J’ai été obligée d’écouter ses histoires et en plus, elle m’a tout le temps appelée Cassandra.


- Oui, c’est ce que j’ai cru entendre. Mais tu t’es bien amusée quand même ?

- Non. Elle voulait que je reste dans le canapé avec elle pour me surveiller.

- Si j’ai bien compris, tu n’aimerais pas qu’elle soit ta nounou.

- Non, elle est trop vieille. Elle sait que raconter des histoires... Je préfère Tatie Lexa !


Tatie Lexa était Alexandra, ma belle-sœur. Cassandre la prénommait ainsi.

- Ce serait l’idéal mais Tatie Lexa travaille et elle n’est pas toujours disponible.


- Bonne nuit, mon ange. Fais plein de beaux rêves, surtout.

- Je t’aime Maman.


 

Ce jour-là, nous organisâmes notre première réunion de groupe avec les conjoints, alors que Clément allait mieux. A cette occasion, nous nous réunîmes au Café de la place du Sud.

Samuel nous avait dit que sa femme était enceinte mais lorsque nous la vîmes, nous pûmes constater que Lilas était très proche du terme de sa grossesse.


Samuel nous apprit qu’elle devait accoucher, approximativement, dans une semaine. Nous espérions tous qu’elle pourrait tenir le coup jusqu’à l’anniversaire de Jules qui aurait lieu dans cinq jours, à l’Usine, mais rien n’était moins sûr.

- C’est une fille ou un garçon ? leur demandai-je.


Le soir où Jules fêtait son anniversaire, Lilas était encore parmi nous, toujours enceinte jusqu’aux yeux.

Nous, les filles, nous mîmes directement à danser, tandis que les hommes avaient investi le bar.


Puis, vint l’heure pour Jules de changer d’âge.


Le DJ mixa un « happy anniversaire » du tonnerre et nous envoyâmes tous les confettis !


Mon mari souffla ses bougies dans une ambiance joviale et euphorique.


Heureusement pour lui, notre DJ nous rappela tous à danser !

- Allez, tout le monde en piste pour Jules !


Nous rejoignîmes donc la piste, excepté Alexandra qui n’aimait pas trop danser.


Tout en dansant, j’observai Hortense qui avait récupéré une taille de guêpe malgré son accouchement. Lorsqu’on la voyait dans sa grande robe d’hiver, on ne l’eût jamais cru.


Lilas, qui avait intercepté mon regard, avait dû se faire la même réflexion :

- Tu crois que je redeviendrai fine comme avant ?

- Je te le souhaite. Moi, je n’y suis toujours pas arrivée. Mais Céline et Hortense, oui. Tu verras bien...


Et mon Jules vint m’embrasser !

- Oh ! Tu sais que j’t’aime, toi !


En arrivant à la maison...

- La soirée t’a plu mon chéri ?

- Elle était géniale ! Mais je dois partir travailler dans quinze minutes !


- Et je t’avoue que j’ai de plus en plus de mal avec ça ! Je suis crevé et j’irais bien dormir...

- Je suis désolée. Mais je ne pouvais pas faire un truc trop simple pour ton anniversaire.


- Ne t’excuse pas mon amour. La soirée était parfaite et j’en voudrais tellement d’autres comme celle-ci.

- Il y en aura. On fera nos soirées les veilles où tu ne travailles pas, c’est tout.


Jules se doucha et partit au travail. J’allai alors border et embrasser Cassandre. C’était une amie d’Alexandra qui s’était occupé d’elle toute la soirée.


Ce matin-là, je réalisai, après ma conversation avec Jules, que mon mari avait du mal à conjuguer son travail avec nos sorties agitées. Cela nous convenait bien lorsque nous étions plus jeunes, mais il fallait maintenant trouver une autre solution. Je le sentais fatigué, et plus désorientant encore, lassé.


Le Créateur allait être mon sauveur. Il m’avait confié LA mission. Et l’un de ses objectifs était que j’ouvre une boulangerie ou un café. Je devais en discuter avec Jules. Il adorait la pâtisserie. Cette idée devrait forcément lui plaire.


Deux heures plus tard, à sept heures dix du matin, Jules rentra à la maison. Je m’étais assoupie sur le canapé dans l’idée secrète qu’il me réveillât.

- Linette ? Tu dors ?


Je me redressai vivement :

- Non, je ne dors pas...

- On ne dirait pas.


- Ça n’a pas été trop dur au travail ?

- Et bien non ! J’ai dû boire une dizaine de cafés alors tout va bien !


- Tu n’as pas envie de faire un petit somme ?

- Pas du tout ! Je suis complètement énergisé !

- Energisé à quel point ?

- Pour tout te dire, je crois que je pourrais encore danser toute la journée et toute la nuit !


- Et une bonne douche, ça ne te dit pas ? ça te ferait du bien, non ?

- Tu insinues que je sens mauvais ?


- Je n’insinue rien du tout !

- Je vais tout de même y aller.

- Bonjour Papa et Maman !


Cassandre venait d’apparaître au bas de l’escalier.

- Tu as bien dormi, ma chérie ?

- Oh oui !


- Tu sais quoi ? On va attendre que Papa sorte de la douche et on prendra le petit déjeuner au « coin soirées ».

- C’est une crô bonne idée, ça Maman !


Nous prîmes donc ce jour-là un petit déjeuner décontracté autour de beignets à la framboise et de pain perdu.


Cassandre trouvait beaucoup plus drôle de manger sur le canapé que d’être coincée sur sa chaise haute, et elle engloutit son assiette en très peu temps.


Dans l’après-midi, nous descendîmes à l’espace bien-être de la maison afin de jouir de cet endroit où nous n’avions presque pas mis les pieds depuis notre installation.


Nous pensions être un peu tranquilles mais Cassandre, elle, était pleine d’énergie.

- Papa, on joue ?


- Papa est fatigué, ma chérie.

Jules lui tendit les bras, malgré tout.

- On se fait un gros câlin, si tu veux, mais j’ai besoin de m’allonger.


- Ton Papa n’a pas dormi cette nuit. Il est parti travailler tout de suite.

- Bon inversaire, Papa !

- Oh merci, ma puce !


Jules s’allongea et s’endormit presqu’aussitôt. Cassandre s’installa près de lui.


Quant à moi, je décidai d’aller faire quelques longueurs dans la piscine. Cela me ferait du bien.


Je voulais perdre un peu de poids mais je faisais si peu d’exercice que j’abandonnai très vite.


Je m’y remettrai plus tard. En attendant, j’allai profiter de cette journée à ne rien faire. Cela faisait du bien de temps en temps, surtout lorsqu’on se sentait sans énergie, comme je l’étais.


Et après la soirée de la veille, rien ne valait vingt-quatre heures de bonne détente.


J’en étais là de mes réflexion lorsque j’entendis le téléphone de Jules sonner.

- Salut Clément ! oui ça va. J’ai fait une petite sieste et apparemment, ma femme se prélasse dans le bain à remous.


- Samedi soir ?... Je suis désolé mais ça ne sera pas possible. Linette et moi avons déjà prévu de fêter l’anniversaire d’Alexandra à la maison...


- A moins que... Attends, j’ai une idée ! On pourrait fêter ton anniversaire en même temps que celui de Lexa. Enfin, si Linette est d’accord.

- Je suis d’accord, c’est bon ! lui criai-je.

- Linette est d’accord ! On fera la fête à la maison alors ! A plus mon pote !


Jules raccrocha puis vint me rejoindre dans le bain à remous.

- Il avait l’air très content !


- Par contre tu es conscient que la petite soirée d’anniversaire pépère qu’on avait prévue va se transformer en fiesta avec beaucoup de monde... Et tu travailles le lendemain...

- Je le sais, ma chérie.


- Mais ce matin, tu disais que tu n’en pouvais plus.

- C’est vrai mais l’envie de faire la fête est la plus forte !

- C’est toi qui vois. Tu es grand après tout.

- Tout à fait ! Et en plus j’aimerais bien que tu te mettes aux platines. Tu ne l’as encore jamais fait pour nos amis.


- Je ne sais pas si je suis au point, Jules, vraiment...

- Fais-le ! C’est une bonne façon de le savoir, non ?


- D’accord.

- Formidable ! Je suis sûre que tu vas tout déchirer !

- Attends de voir avant de dire une telle chose.

- Je sais que j’ai raison ma chérie. C’est une évidence, tu es très douée.


- Allez, viens ! Je vais te faire un petit massage.


Nous finîmes la journée tranquillement. Jules s’était lancé dans la préparation de quelques pâtisseries tandis que je jouais du piano.


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