G8/ Chapitre 12 - Demander pardon
- Nathalie986
- 17 août
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 21 août
Je pris une douche bien chaude et laissai couler l’eau très longtemps. J’avais encore des douleurs mais beaucoup plus supportables qu’avant de m’allonger. Quelque chose s’était produit durant mon sommeil.
Lorsque je sortis de la salle de bain, j’enfilai un pantalon d’intérieur et passai un gilet sur un petit débardeur. Quel bonheur de porter ces vêtements. Ils m’enveloppaient d’une douce chaleur bienvenue.

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Il était déjà quinze heures... Combien de temps avaient duré les assauts répétés de Caleb ? Et combien de temps avais-je dormi ? Je ne sais pas mais ce qui est sûr, c’est qu’il s’était écoulé trente-six heures entre le moment où j’avais appelé Lilith pour la prévenir que Caleb était dans son cercueil et maintenant. Trente-six heures... J’avais complètement perdu la notion du temps.

Lorsque j’arrivai dans la cuisine, je sentis une bonne odeur de tarte aux pommes et j’eus la surprise de voir que Caleb avait dressé la table.




Caleb avait installé mon assiette à droite de la sienne. C’était la première fois en deux ans qu’il faisait une telle chose. Nous mangions habituellement l’un en face de l’autre.




















Le plaisir de Caleb... J’y tenais énormément. Je crois que mon bonheur était total lorsque j’arrivai à lui faire plaisir et à satisfaire ses envies.






C’est ce que voulais... Il m’avait demandé pardon. Un simple pardon qui avait tant d’importance pour moi, une preuve que mon mari n’avait pas pris à la légère les souffrances que j’avais endurées pendant plusieurs heures.










Je m’étais levée pour débarrasser la table.

Caleb avait apparemment décidé de m’aider. C’était une grande première.










Ce soir-là, nous passâmes une soirée tranquille. Caleb s’entraîna à préparer de nouvelles boissons tandis que je repris la lecture du premier volume de l’encyclopédie vampirique.

Nous vaquions chacun à nos occupations, mais nous étions ensemble. De temps en temps, je surprenais le regard de Caleb sur moi.


Je restai ainsi une heure encore à lire puis refermai l’ouvrage.

J’envoyai un baiser à Caleb.


J’avais lancé cela sur un ton léger, mais j’appréhendais. Même si mes douleurs n’étaient plus aussi intenses grâce au « soin télépathique » de Caleb, mon corps n’était pas encore remis de cette séance endurée dans le cercueil.

Caleb ne tarda pas à me rejoindre :
- Tu es parfaite, comme d’habitude. Tu m’as attendu comme je te l’avais demandé. Lève-toi.

- Est-ce que tout va bien, Rose ?
- Je n’en sais rien... Est-ce que tout va aller bien ?
- Je sens ta peur... Tu m’excites énormément.

- Je croyais que tu ne voulais pas que j’aie peur de toi.
- Mais tu n’as pas peur de moi. Tu as peur de ce qui va se passer. Je me trompe ?

- Tu me connais si bien...
- Je suis ton mari et je t’aime.

- Ça va bien se passer. Je te le promets, me dit-il en me caressant la joue.

Caleb essayait de me rassurer mais je ne l’étais pas. Les douleurs de la matinées étaient encore bien présentes et surtout, je connaissais, moi aussi, mon mari...
- J’ai encore mal, tu sais... Tu m’as apaisée, certes, insistai-je, mais je suis encore endolorie.

- J’en tiendrai compte, ne t’en fais pas. Mais j’ai très envie de toi. Je ne peux pas attendre demain.
- Je ne te le demande pas.
- Rose, je vais y aller doucement, d’accord ?
- D’accord.

Il entreprit, une nouvelle fois, de me rassurer alors que nous nous approchâmes du lit conjugal.
- N’aie pas peur.

Il m’avait promis d’y aller doucement et il y alla doucement. Jamais il ne m’avait fait vivre une expérience pareille. Tant de douceur et de tendresse... Il retenait sa fougue et sa violence, je le sentais...

Il m’embrassait, me disait qu’il m’aimait, me susurrait des mots doux à l’oreille. Il ne m’avait pas habituée à cela.
Même avec mes douleurs résiduelles, je vécus cet assaut comme un plaisir auquel je pris part activement. J’étais heureuse et comblée.

Je repasse par ici après une chouette période de vacances bien remplies 😊
Un effort exceptionnel sur la tenue de Rose, un second pour la cuisine et un effort perenne pour ce qui est du protocole de la table ? Ouah, voilà que Caleb me surprend positivement et qui excuse à 100 % la punition (non) ! 😆
En vrai, c'est presque rassurant de le voir avoir conscience que tout ceci n'était pas normal et, espérons-le, ne se reproduira plus. Mais je prends tout de même note du premier pas de Caleb vers un meilleur comportement, faisant de lui un homme exemplaire et respectu-
"- J’ai encore mal, tu sais... Tu m’as apaisée, certes, insistai-je, mais je suis encore endolorie.
Caleb est sur la même longueur d'ondes que moi: il réalise (un peu tard mais bon!) qu'il aurait pu détruire
son cher objetsa chère épouse... Alors comme ça il a pété les plombs parce qu'il a bu son sang? Mouais...au moins, il est rassurant de savoir qu'il n'était pas totalement lui-même en lui infligeant cette punition. Rassurant aussi de l'entendre dire que ce sera la dernière fois 😅 En plus, elle a droit à un pantalon, un gilet et de la tarte aux pommes, ça vaut bien une séance de torture intense 😂 Quel homme généreux ce Caleb...et dire qu'il débarrasse même la table! Ce qui est un peu inquiétant c'est qu'il avoue quand même avoir été super excité par la souffrance…