G8/ Chapitre 16 - Fièvre
- Nathalie986
- 5 sept.
- 4 min de lecture
Dernière mise à jour : 13 sept.
Caleb m’avait fait prendre un bain puis m’avait enfilé un peignoir et des chaussettes. Il parlait à voix haute :
- Je saurai ce qui s’est passé, Rose, je te le promets. Tôt ou tard, je découvrirai la vérité.

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Ce chapitre contient du contenu et/ou des propos pouvant potentiellement choquer ou gêner un public jeune ou sensible (sexe, allusions à la violence) touchant à des sujets choquants, douloureux ou traumatisants.
- Caleb...
- Je suis là, ma douce...
- J’ai mal...

- Je sais... Repose-toi maintenant. Il faut que tu dormes. Le sommeil est le meilleur des remèdes.

- Où vas-tu ?
- Je ne suis pas loin, ne t’en fais pas. Je reste tout près de toi.

Caleb avait dû s’installer à son bureau. J’entendais ses doigts courir frénétiquement sur les touches de l’ordinateur.
Le sommeil finit par me gagner...

Lorsque je me réveillai, je descendis directement à la cuisine. Je reconnus alors les voix de Lilith et d’Emmanuelle. Je décidai de rester au pied des escaliers.












J’étais allée me réfugier dans cette pièce que Caleb m’avait réservée dès le début de notre mariage et que je n’avais encore jamais utilisée. Au moins, j’y étais entourée de ma famille.

Tatie Morgane, Mamie, et même Papa... Ils étaient tous là pour m’apporter un réconfort silencieux.

Je n’aurai jamais d’enfant... Jamais je ne donnerai cette joie à Caleb, lui qui était si heureux de la venue de notre futur bébé...

Il avait frappé à la porte, m’avait regardé et demandé d’ouvrir. Son regard était lourd de tristesse et de haine. Je fis « non » de la tête. Je savais qu’il ne rentrerait pas sans mon accord. Il me l’avait promis, il y a bien longtemps...

Cela faisait maintenant trois semaines que ma fausse couche avait eu lieu. Je m’étais exilée dans la chambre d’amis pour dormir et je passais mes journées dans mon refuge, triste et désespérée. Un refuge que je n’avais toujours pas meublé.

Je ne comprenais pas... J’avais beau essayé de me rappeler, il manquait quelque chose à mon histoire. Je me souvenais m’être réveillée au milieu de la nuit. Je n’avais pas mal au ventre. Caleb dormait. J’avais descendu l’escalier.

Et ensuite... J’étais dehors. Il pleuvait, j’avais froid et mon déshabillé bleu était tâché de sang... Je me souviens m’être assise sur le socle d’une de nos gargouilles. Que s’était-il passé entre mon réveil dans la chambre et cet instant-là ?

J’en étais là de mes réflexions lorsque Caleb vint m’apporter mon repas, comme il le faisait chaque jour.
- Rose, ouvre-moi s’il te plait.
- Caleb, je crois que tu as raison. Il s’est forcément passé quelque chose cette nuit-là.

- Ouvre-moi. S’il te plait... On va en parler.
- Bientôt, je te le promets.

Je n’étais pas encore prête à lui ouvrir. Il fallait que je mette en place les pièces du puzzle, avant.
Deux jours plus tard, de nouvelles sensations à propos de cette nuit dramatique m’étaient revenues en mémoire. Je ne pouvais pas bouger et j’avais peur, très peur... Je n’étais pas seule. Mais je n’arrivais pas à savoir où j’étais ni avec qui. Quelqu’un s’en prenait à mon bébé...

J’en étais maintenant persuadée... Je n’avais pas fait une simple fausse couche. C’était bien plus grave et bien plus horrible que ça... La colère m’envahit. Je me mis alors à hurler.


Je me relevai, essuyant mes larmes de rage. Je ne voulais pas que Caleb me voit ainsi.


Je sortis de ma tanière le lendemain. Caleb était dans le jardin.


Mon mari s’était levé et il me confrontait. Mais je n’étais pas d’humeur à le suivre sur cette voie.

Je décidai d’ignorer son ton autoritaire. Et lorsqu’il voulut m’embrasser, je le repoussai...








Caleb m’avait alors embrassée...

...puis nous étions montés dans notre chambre.

J’avais besoin de lui, de sa force, de sa vigueur.

Et comme à chaque fois, je ne fus pas déçue.

Après nos ébats, Caleb me laissa dormir un peu car je me sentais très fatiguée.

Lorsque je me réveillai, je me sentais encore patraque. La tête me tournait.

Je décidai alors qu’un bon bain chaud me ferait du bien.

Mais au sortir de la salle de bain, je n’étais guère mieux. J’entendais les pas de Caleb dans l’escalier...

J’avais de la fièvre... Qu’allait-il penser ? J’avais encore un pet de travers... Je me sentais vraiment très mal.

[Point de vue de Caleb]
En arrivant dans la chambre, je vis Rose porter la main à son front. Elle n’avait pas l’air bien.
- Ça va, ma douce ?

Je voyais bien qu’elle s’efforçait de donner le change.
- Oui. Un peu de fièvre, ça va passer.

Mais je ne l’entendais pas de cette oreille. Elle était livide et je voyais bien que quelque chose n’allait pas.
- Retourne t’allonger. Tu es blanche comme un linge.
- Caleb, je...

Et elle s’écroula. J’eus juste le temps de la rattraper avant qu’elle n’atteigne le sol.
- Ma douce... Reste avec moi je t’en prie.

Elle ne répondait plus...

Ma femme, mon amour. Je n’entendais presque plus les battements de son cœur. Et elle était brûlante.

Nous n’en avions pas fini avec les suites de sa « fausse couche ». La colère montait en moi.
- Je leur ferai payer. Je ne sais pas encore qui ils sont, Rose, mais je leur ferai payer, je te le jure.

La peur m’envahissait aussi.
- Mais ne me laisse pas... Ne me laisse pas, Rose... Je t’emmène à l’hôpital. Ils sauront quoi faire.

Crédits Poses :
Caleb portant Rose : BEXOSIMS
Rose allongée sur le lit avec et sans Caleb : RETHDIS-LOVE
Caleb serrant Rose dans ses bras, dans la cuisine : LEALAI
Rose sur la chaise, dans son refuge : KATVERSE
Rose accroupie, puis à genoux dans son refuge : NATALIA AUDITORE
Rose debout dans son refuge : JOHANNE BERNICE
Rose et Caleb, dans le jardin : ONLINDA
Rose et Caleb, au lit : KS-SIMS
Rose, la main sur le front, dans la chambre : AKUYUMI
Caleb portant Rose : NATALIA AUDITORE
Tu as "formidablement" retranscrit le traumatisme de Rose ici. Bien sûr, je mets des guillemets à formidablement car la situation n'a pour elle rien de formidable 😥
Saluons le respect de Caleb pour le besoin d'isolement de sa femme. Cette pièce connaît sa première utilité. Les images de Rose prostrée sur sa chaise entrecoupées des demandes infructueuses du vampire pour la rejoindre, avec le temps qui passe, sont vraiment déchirantes. Détresse qui laisse progressivement sa place à la colère, laquelle est suivie par un comportement un brin autodestructeur.
Mais pour autant, quelles belles poses 😍 Rose a demandé à avoir mal, mais c'est bien de l'amour que j'y ai vu. Ils surmontent cette épreuve ensemble avec l'objectif désespéré de ressentir…
C'est encore plus triste que je le pensais si Rose ne peut plus avoir de bébé... Quel traumatisme pour elle que cette terrible agression. Difficile de la voir s'enfermer si longtemps dans sa pièce et souffrir toute seule 😢 J'étais un peu soulagée de la voir sortir et revenir vers Caleb, mais cette fièvre soudaine fait peur... le comte Straud lui aurait-il infligé une sorte de malédiction qui la rend malade (voire pire) quand elle a des relations avec Caleb? Ou avec n'importe quel vampire par extension? Pas sûr que l'hôpital classique sache soigner cela... à moins que je ne me fasse des films et que ce soit une infection liée à sa fausse couche! En tout cas, Vlad va un jour payer cher…