G8/ Chapitre 7 - Noces vermeilles
- Nathalie986
- 19 juil.
- 6 min de lecture
Dernière mise à jour : 3 août
Nous quittâmes la soirée de notre mariage et Caleb me conduisit directement au manoir. Il m’emmena à l’arrière de la demeure pour que j’y vois le jardin.

Je n’avais pas encore eu le loisir d’y venir. Il était magnifique.
- Quelle splendeur ! m’exclamai-je

- Lorsqu’on arrive de l’autre côté, on n’imagine pas cela...
- Tout cela est à toi maintenant. Tu es ma femme. La femme du Seigneur Vatore.

AVERTISSEMENT DE CONTENU SENSIBLE
Avant de poursuivre votre lecture, merci de prendre connaissance de l'avertissement .

Ce chapitre contient du contenu et/ou des propos pouvant potentiellement choquer ou gêner un public jeune ou sensible (sexe, violence, discrimination féminine) touchant à des sujets choquants, douloureux ou traumatisants.
Caleb voulut qu’on immortalise ce moment et il avait sorti un appareil photo.

Cheese !

- Regarde ! me dit-il en me montrant la photo.
- Elle est très réussie ! Qu’est-ce qu’on est beaux, tous les deux !

- Oh Caleb, je suis si heureuse !

Caleb me conduisit ensuite jusqu’à notre chambre. Je me tournai vers lui :


Je me demandais s’il plaisantait... Mais il n’en avait pas l’air.



Il m’embrassa alors...

... d’un baiser sauvage, passionné... Jamais il ne m’avait embrassé ainsi

Il bouleversait tous mes sens. Il ne bougeait même plus... Il me laissait venir à lui en me maintenant par la taille.


J’avais une petite appréhension tout de même mais oui, j’étais prête. Caleb avait tout fait pour ça...

Il me prit sans ménagement, la première fois. Je sentis une déchirure en moi, violente et un liquide couler entre mes jambes...J’avais envie de crier mais je ne pouvais pas... Caleb m’aimait... Était-ce cela l’amour physique ? Celui qui m’attendrait jusqu’à la fin ?... J’avais très mal...

Caleb m’autorisa à aller prendre une douche. Je sentais le liquide s’étaler entre mes cuisses...

La douche me faisait un bien fou... Je laissai l’eau couler sur mon visage. Celle qui s’écoulait jusque dans la bonde était rose... attestant que j’avais perdu ma pureté, celle que Caleb avait gardée pour lui...

Il fallait que j’y retourne... Caleb m’attendait... Je ne pouvais pas le faire attendre... J’avais peur... Il m’avait prévenue... J’espérais qu’il dormirait un peu...

Mais il ne dormait pas et sa seconde salve fut tout aussi violente que la première malgré ses mots doux et ses caresses... Je souffrais à l’intérieur... Intensément, violemment... Il ne s’arrêtait pas et je me refusais à le supplier.

Il semblait infatigable... La troisième fois fut moins douloureuse. Était-ce parce que mon corps avait tellement subi qu’il ne sentait plus rien, ou parce que Caleb s’était adouci ? J’avoue que je n’aurais pas su le dire...

Il continua encore, et encore... Six ou sept fois ? Je ne sais plus. Je ne sentis plus rien. Il m’embrassa alors, me dit qu’il m’aimait puis coupa la lumière et s’endormit rapidement. Quel soulagement... Je voulais tant me reposer...

Mais je n’y parvins pas... Alors, je le regardai dormir... Il était si beau. Il avait l’air inoffensif...
Pourtant, cette nuit, il m’avait montré ce dont il était capable. Il avait fait de moi son épouse, sa chose, son objet... Je n’avais pas objecté. Je l’avais laissé faire. Il m’avait fait mal, très mal dans un premier temps... Mais il m’avait conduite aussi au bonheur et à l’extase. Mon Caleb... Je l’aimais tant...

Après cette nuit, je savais... Je savais que j’étais vraiment prête à tout pour lui et que je me plierai à la moindre de ses fantaisies. C’était ainsi. Je lui souris alors, sans qu’il ne s’en rendit compte, et je sentis enfin le sommeil m’envahir...

Le lendemain matin, je me levai avant lui. J’avais préparé le petit déjeuner.


Et ce matin, j’avais encore très mal partout... Mais ça, je préférais le garder pour moi. Mon mari me serra contre lui. Je me sentais si bien dans ses bras.








Caleb s’était mis à rire. C’était la première fois que je l’entendais rire. J’étais heureuse de le voir ainsi. Il était toujours si sérieux.










Je trouvai ça complètement ridicule mais bon...

Caleb était parti se préparer tandis que je rangeais la cuisine.
- A ce soir, ma douce. Tu me promets d’aller acheter ces vêtements, hein ?

Je soupirai...
- Bien sûr que je te le promets.
- Je sais que tu m’obéis à contre-cœur, mais tu m’obéis. Et ça me fait très plaisir.

- Et arrête de faire tes yeux tout tristes... dit-il en m’embrassant.

- C’est parce que tu t’en vas...
- Je vais vite revenir, tu verras. Tu n’auras même pas le temps de te rendre compte de mon départ que je serai déjà de retour.

- A ce soir !
- Je t’aime, Caleb.
- Moi aussi !

Je commençai ma journée en allant dans cette boutique « tendance » que Caleb m’avait conseillée.

Je passai presque toute la matinée à essayer des tenues diverses et variées. Moi qui avais horreur de passer mon temps dans les boutiques, j’étais servie...

Finalement, je réussis à faire un choix et ressortis du magasin avec une garde-robe complète, de quoi satisfaire les fantaisies de mon extravagant mari...

Je rentrai vers midi, complètement épuisée par nos cabrioles nocturnes, et par une nuit beaucoup trop courte. Si Caleb me réservait le même traitement ce soir, il valait mieux que je prenne des forces.

La petite sieste que je fis me revigora mais pas encore assez. Et j’avais encore mal partout.

Je décidai d’aller prendre l’air au jardin et de le visiter un peu.

Ce jardin était aussi magnifique que la veille au soir, même à la lumière du jour de la vallée oubliée qui n’était pas franchement violente. Il y avait un bain à remous échappant à tout regard extérieur grâce à la végétation qui l’entourait.

Et une piscine ! Je ne l’avais même pas vue hier soir. Voilà qui allait être parfait pour me redynamiser.

Je montai enfiler un maillot de bain puis redescendit, bien décidée à faire quelques longueurs. L’eau me rafraîchit instantanément et je me sentis revivifiée.
C’était quand même beaucoup plus agréable d’avoir une piscine en extérieur plutôt qu’une au sous-sol, comme nous avions à Windenburg.

Après cette petite baignade fort agréable, j’investis la cuisine pour préparer le dîner de ce soir. Caleb m’avait dit que le frigo était plein. J’y choisis un beau bar que je comptais faire griller.

Et voilà ! Le poisson était prêt ! Il n’y aurait plus qu’à le réchauffer à la dernière minute. Cela n’avait pas été sans mal car il m’avait fallu fouiller un peu partout pour trouver ce dont j’avais besoin mais j’y étais arrivée. Je finirai par prendre mes marques dans cette cuisine. J’avais même encore un peu de temps pour refaire quelques longueurs.

Après la piscine, j’étais allée m’asseoir au fond du jardin avec un verre de citronnade gazeuse. J’y étais bien. Je sens que j’allais beaucoup me plaire au manoir.

Il me faudrait, assurément, faire avec les exigences de Caleb mais au fond, cela ne me déplaisait pas. J’adorais lui donner ce qu’il voulait. J’avais ainsi l’impression de l’aimer davantage. Et je crois sincèrement que cette façon de fonctionner rendait notre amour encore plus fort et très complice.

La porte s’ouvrit et interrompit mes rêveries. Caleb s’était arrêté en haut de l’escalier. Il me regardait.

Il avait raison. La journée était vite passée. Mon mari s’était avancé vers moi.


Il ne répondit pas mais m’embrassa fougueusement.




Caleb avait enfilé un maillot de bain et m’avait aussitôt conduite dans le bain à remous.


J’aurais dû lui avouer que je n’étais pas encore tout à fait remise. Mais aurait-ce changé quelque chose ?



Ses paroles bouleversaient mes sens. Il me grimpa dessus et je le sentis instantanément empressé.


Il me saisit par la nuque, m’embrassa violemment, envahit brutalement mon corps et me fit glisser dans l’eau. Nous ne faisions qu’un. A aucun moment, il ne se sépara de moi. La puissance de Caleb était phénoménale.

Lorsqu’il eut fini, il s’inquiéta tout de même de mon état.

Je ne voulais pas lui dire... J’avais tellement peur de le décevoir.

J’étais épuisée, oui... Et mes douleurs s’étaient réveillées, se transformant en brûlures et élancements...

Il m’embrassa alors doucement.

Et c’était reparti...


Il appuya sur mon épaule, me contraignant à m’asseoir sur lui. Je poussai un hurlement.

Caleb se dégagea aussitôt et repris place face à moi. Il m’empala si violemment que je crus que j’allais m’évanouir.

Les larmes coulaient toutes seules le long de mes joues, sans que je ne puisse les stopper.
Caleb interrompit son assaut, me souleva le menton, me forçant ainsi à le regarder. Ses yeux étaient si doux... tout comme sa voix lorsqu’il commença à parler...



Je n’avais pas du tout considéré les choses de ce point de vue-là. Il m’embrassa.

Il avait l’air déçu... Pas d’avoir interrompu nos ébats, mais parce que je lui avais menti.




Après cette séance douloureuse qui avait dû abîmer une grande partie de mes entrailles, je fus heureuse de constater que mon mari m’écoutait, et qu’il tenait compte de ce que je lui disais.

J’avais l’impression de tout mal faire, j’étais fatiguée et endolorie... Je sentis à nouveau les larmes monter... Pourtant, le ton de Caleb n’était absolument pas autoritaire... Il dut remarquer mon émoi...




Caleb m’avait redonné le sourire. Caleb, mon seigneur et mari, celui qui me fait mal, mais qui me réconforte et me rassure, celui à qui je donnerai tout, et celui que j’aimais tant. Pour tout ce qu’il était et tout ce qu’il faisait.

Quelle nuit de noces romantique et bienveillante !!! 😍 C'était magni... Bon, sérieusement, qui va croire à ce mensonge ? 😅 Le Créateur était bourré lorsqu'il a choisi ce guide ou comment ça se passe ?
Je pensais qu'un peu de légèreté après tout ceci ne ferait pas de mal. Maintenant, un peu de sérieux :
Lorsque tu as publié le titre hier, en précisant que tu l'avais modifié pour la version forum, je me doutais de quoi il retournerait. Quand Caleb a dit maintes et maintes fois à Rose qu'il pouvait être brutal (et toi aussi, avec toutes tes mises en garde !!), je ne l'ai jamais minimisé, sentant venir que si je le faisais, le résultat me paraîtrait…
Une troisième théorie?! Aha... Je suis bien curieuse. Quoiqu'il en soit, Rose devra devenir vampire. Mais si mes deux théories sont fausses, peut-être réussira-t-elle à faire changer Caleb? A voir! Je comprends tout à fait ce que tu veux dire par la question de notre propre cadre de référence mais là c'est too much pour moi. S'il aime tant Rose, au moins aurait-il pu faire preuve d'un peu de douceur... Quant à elle, elle l'aime c'est sûr, mais quel amour toxique! Pauvre Rose...et ses parents qui ne savent rien de sa vie et s'en fichent royalement 😥 Ah, la mission par-dessus tout...pas cool quand même de la part des ancêtres, que j'imaginais plus bienveillantes envers Rose! Je dirais bien que je vais suivre…
Difficile pour moi de commenter de suite après la lecture de ce chapitre; j'ai dû attendre quelques heures pour "digérer"! Et j'avoue que malgré tout ça reste dur. Effectivement, le pegi 18 est de mise, tout est atrocement dérangeant dans le vécu de Rose avec Caleb et j'en ai réellement la nausée. Je craignais que la nuit de noces ne soit difficile: Caleb avait prévenu Rose mais je me disais qu'il exagérait peut-être un tantinet 😅 Malgré son attitude conservatrice et le statut de dominant qu'il s'attribue, pour moi Caleb avait un bon fond,d'autant plus qu'il avait été choisi pour être le guide de Rose. Et puis Michèle lui avait dit qu'elle pouvait y aller, non mais c'est quoi cette arnaque, que…