G1/ Chapitre 2 : études et petits boulots
- Nathalie986
- 9 sept. 2022
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 12 oct. 2022
Le premier semestre étant terminé, Victor en avait profité pour multiplier les petits boulots qui lui rapportaient de plus en plus gros.

En effet, il avait réussi à se faire une belle réputation, et les pourboires qu’il recevait, étaient vraiment conséquents.

Victor en avait donc profité pour bâtir un préau attenant à sa maison, mettant ainsi son lit à l’abri de futures intempéries

Karine lui rendait visite de plus en plus souvent, et ne rechignait pas à lui donner de sérieux coups de main.

Comme ce jour où il avait décidé de se débarrasser de sa vieille douche portative pour installer, dans sa salle de bain, une jolie douche trouvée dans la benne à ordures. La plomberie était complètement à refaire, et tandis qu’il s’en occupait, Karine s’était employée à éponger les dégâts.

Victor avait reçu d’excellentes notes pour ce premier semestre, ce qui l’encouragea pour poursuivre, aussi studieusement, le second.

Il n’en oubliait par pour autant de veiller à récupérer des graines, deci-delà, afin de faire prospérer son jardin. L’amour lui donnait des ailes.


Il avait, enfin, sauté le pas et déclaré sa flamme à Karine, qui lui assura l’aimer en retour.

Evidemment, la soirée s’était terminée dans le buisson préféré de Victor, et sa copine l’avait suivie, enchantée de découvrir une nouvelle manière de faire des galipettes.

Elle n’avait jamais peur de rien : une micro-maison ? C’est trop mignon ! Un lit dehors, sous un préau ? Mais c’est génial de pouvoir regarder les étoiles avant de s’endormir ! Un buisson pour cracoter ? Allons-y, je n’ai jamais fait ça de ma vie !

Il adorait tout cela chez Karine. Elle était pétillante et toujours joyeuse. Un rien lui faisait plaisir ou l’amusait. Alors, quand elle partait, Victor avait déjà hâte de la retrouver.

La jeune femme était aussi pleine de précieux conseils. C’est grâce à elle qu’il s’était lancé dans la composition florale. Son jardin avait tant de jolies fleurs.


Les caisses commencèrent à se renflouer et, petit à petit, le jardin s’agrandit et s’embellit. Victor ne pouvait pas encore vivre de ses cultures, mais il pouvait, à présent, s’offrir le luxe de refuser quelques petits boulots.

Et cela lui dégageait du temps pour se concentrer sur ses études, bricoler, et même s’octroyer quelques loisirs.





Mais, pour continuer à vivre correctement, et selon ses principes, Victor se rendait régulièrement à Evergreen Harbor pour y chercher des matériaux à recycler, trouver du nouveau mobilier ou des pièces d’amélioration.

C’est là qu’il fit la connaissance de Mary Greenburg, une vieille dame dynamique, et fort sympathique, qui lui avait ouvert sa porte.

Son épouse et elle lui avaient appris à se servir d’une machine à fabriquer des jus de fruits, une station de pétillerie, comme elles l’appelaient. Elles invitèrent Victor à revenir quand il le souhaiterait pour pouvoir l’utiliser à sa guise. Leur porte serait toujours ouverte.

De même qu’elles lui donnèrent accès à leur machine à fabriquer. Tout ce matériel appartenait autrefois à leur fils Knox, qui s’était, à présent, retiré à la campagne avec sa jeune épouse, et elles étaient très heureuses de pouvoir en faire bénéficier quelqu’un.

Victor s’employa donc à faire honneur à ces dames, et fabriqua ses deux premiers objets.

Dans la semaine, il se rendit à la foire de Finchwick pour y troquer ses récoltes, puis, sur un coup de tête, il acheta un lama. Il faut dire que le vendeur avait su l’appâter. Il ne voyait pas trop ce qu’il pourrait faire, pour le moment, de cet animal, mais il lui tenait compagnie. Et puis, Karine l’avait trouvé trop mignon.

Ce semestre, Victor avait dû se rendre plusieurs fois à la bibliothèque car il avait une dissertation à rendre dans deux matières. Ce n’était pas chose aisée lorsqu’on avait, dans son grenier, qu’une vieille machine d’archivage trouvée dans une benne. Personne n’avait envie de jeter un ordinateur ?

La rédaction de ces devoirs lui prenait énormément de temps, et il n’avait, cette semaine-là, pu élaborer que trois bouquets pour son étal de vente.

Heureusement que les petits boulots étaient là, quand même ! Ils dépannaient bien et n’étaient pas désagréables du tout !

Enfin, pour certains, parce que pour d’autres... Les aides qu’il apportait aux villageois étaient souvent fastidieuses, et ne rapportaient pas grand-chose, pécuniairement parlant. Mais les villageois savaient tout de même être reconnaissant. Agatha, la marchande de fleurs, lui avait confié une recette pour obtenir de son lama, de la laine marron. Victor se demandait, tout de même, si elle n’avait pas été aussi gentille pour qu’il lui achète de la crème anglaise...

Quoiqu’il en soit, entre la vente de bouquets, les petits boulots, et les commissions, le jeune homme avait pu réunir de quoi s’offrir sa propre machine à fabriquer ! Elle avait rejoint le préau, aux côtés de sa table de composition florale.

Les bonnes nouvelles étant à partager, Il avait invité Karine à goûter son merveilleux ragoût de la récolte du jour.

Puis il l’avait demandée en mariage sous un joli soleil couchant.

Elle avait dit oui, bien sûr !


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