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G3/ Chapitre 17 - La flèche de Cupidon

  • Photo du rédacteur: Nathalie986
    Nathalie986
  • 5 avr.
  • 6 min de lecture

L’hiver est bien là. L’air est frais, c’est sûr mais pas aussi froid qu’à Glimmerbrook. Et puis mon cœur est rempli de chaleur. Je suis heureuse. Il y a du nouveau dans ma vie.

 


Tout d’abord, j’ai commencé à vendre les objets que je fabriquais. J’avais installé mon stand devant la maison et j’essayais d’attirer le chaland en faisant des grands gestes et en vantant les mérites de mes créations faites maison.

 

Mes premières ventes ne furent pas extraordinaires mais, à mesure que le temps passait, et que le bouche à oreille sur la qualité de mon travail faisait son effet, j’obtins un peu plus de clients.


Le deuxième changement qui s’opéra dans ma vie est de taille. Moi qui vivais une belle vie de célibataire épanouie, j’avais rencontré un homme sur le « Coin de Cupidon », une application de rencontres.

Le courant était tout de suite passé entre Oliver et moi. Il m’avait, plusieurs fois, invitée à boire un café et invitée au restaurant. Nos conversations étaient animées et intéressantes. Je ne m’ennuyais pas avec lui, et, en plus il était très beau garçon, enfin, selon mes critères. Et nous avions un point commun : il était freegan, tout comme moi.


Dans son profil Cupidon, il avait indiqué être sûr de lui. Pourtant, lorsque je l’avais invité à venir à la maison pour la première fois, nous nous étions assis sur le canapé, et il avait l’air aussi mal à l’aise que moi. C’est vrai qu’il n’y avait eu aucun contact physique entre nous, jusque là.

 

Alors, je décidai de tenter moi-même un rapprochement. Je sentis le regard d’Oliver posé sur moi, tandis que je n’osais même pas le regarder. Est-ce que j’avais eu raison de poser ma main sur son épaule ?


J’ai l’impression que oui. Il me dit qu’il était ravi de ce que j’avais fait et il me dit les choses les plus belles qu’un garçon ne m’ait jamais dites. Il faut dire que je n’avais jamais eu de relation amoureuse. Michel et Jacob étaient des amis, rien de plus. Alors, je ne pouvais pas comparer.


J’aimais beaucoup la douceur de la voix d’Oliver, et sa façon de me regarder aussi. Il resta un moment avec moi et, au moment de partir, me prit dans ses bras.

J’ai adoré ce moment. J’avais envie qu’il dure longtemps. Mais Oliver se dégagea et s’apprêtait à partir.


Or, je ne voulais pas que cette soirée finisse comme ça. Je me suis approchée de lui et je l’ai embrassée.


Je crois qu’il n’avait pas non plus envie qu’on en reste là. Il m’embrassa à son tour, plus langoureusement, puis nous finîmes la soirée bien au chaud sous la couette, à l’abri du froid hivernal.


C’est après cette folle soirée, et aussi parce qu’Oliver et moi passions le plus clair de notre temps ensemble, que je décidai de mettre mes amis au courant de notre aventure qui devenait de plus en plus sérieuse. Je souhaitais qu’ils partagent mon bonheur, et ils le partagèrent.


J’avais quand même dû espacer mes rencontres avec Oliver. J’étais heureuse et amoureuse, mais mon dernier simestre à l’université était la dernière ligne droite avant l’obtention du diplôme, et je devais me remobiliser de toute urgence. Je n’avais même pas encore commencé ma dissertation, et mon projet de présentation en était à ses balbutiements. Il fallait que je mette un grand coup de collier pour rattraper mon retard.

En plus, Noël approchait et j’avais prévu de l’organiser à la maison. J’avais vraiment l’impression que mes journées n’étaient pas assez longues.


A quelques jours de Noël, Oliver était venu m’aider à décorer le sapin que j’avais dû mettre sur la terrasse, faute de place à l’intérieur.

Tout se déroulait à merveille.


Entre la mise en place des guirlandes et des boules de Noël, nous nous embrassions et nous plaisantions. Nous étions deux complices, heureux de préparer les fêtes ensemble.


Et puis, il avait fallu qu’Oliver me pose ces deux questions, coup sur coup.


J’avais dû m’asseoir. Bien sûr que je voulais être en couple avec lui. De toute façon, je nous considérais déjà comme un couple, mais de là à vivre ensemble... Pourquoi précipiter les choses ? Nous étions jeunes, nous avions le temps. Je lui avais expliqué que mes études étaient ma priorité et que je ne me sentais pas prête pour le moment.


De plus, je comptais continuer à m’investir dans la communauté d’Evergreen Harbor, ce qui supposait que je ne pourrais pas m’investir autant dans une vie de couple à la maison. Evidemment, Oliver s’était senti blessé et rejeté. Il m’avait dit qu’il allait réfléchir à notre relation et me suggérait d’en faire de même. Il m’aimait, il envisageait un avenir avec moi et, si je n’envisageais pas cet avenir moi aussi, il ne voyait pas l’intérêt de continuer.

Puis, il s’était levé et était parti.


J’étais sous le choc. Je ne m’étais jamais projetée dans l’avenir, de cette façon. Après son départ, je choisis de me rendre à l’espace communautaire pour y recycler mes déchets. Le bruit de la machine m’aiderait à ne penser à rien et à me vider la tête. Mais pourquoi ? Notre histoire était très bien telle que nous la vivions.


Oliver me laissa plusieurs jours sans nouvelle jusqu’à ce que je décide de l’appeler pour lui proposer de passer Noël avec mes parents et moi. Il était orphelin et n’avait aucune famille proche, aussi j’avais pensé qu’il serait ravi de mon invitation. Mais je me trompai. Il déclina sèchement mon offre en me disant qu’il préférait être seul.

J’avais accusé le coup en me rendant à notre tout nouveau jardin communautaire pour y planter quelques fruits et légumes qui profiteraient à toute la communauté.


Noël était arrivé très vite et, cette année, nous le passâmes en petit comité, Papa, Maman et moi, avec le Père Hiver en personne.

 

Il était ami avec Maman depuis de nombreuses années et je crois qu’il devenait aussi mon ami.


Nous passâmes un très bon moment tous les quatre. Le Père Hiver nous offrit nos cadeaux à chacun avant de s’en aller faire sa tournée de notre monde.


Après le départ de Papa et Maman, je me mis à travailler sur ma dissertation semestrielle.  J’aurais certainement quelques corrections à lui apporter, mais je verrai ça plus tard.


J’étais fatiguée et il fallait que je me mette au lit. Avant de m’endormir, je me pris à regarder la photo d’Oliver qui se trouvait sur ma table de chevet. Il me manquait. Nous étions bien tous les deux, nous étions heureux.


Je saisis mon portable pour l’appeler et lui souhaiter un joyeux Noël. Je sais qu’il était tard et que c’est probablement la raison pour laquelle il ne me répondait pas. Mais je laissais un message lui demandant de passer me voir.


Il vint le lendemain matin. Il me parla en des termes que mon cerveau refusait de comprendre : « Je ne voulais pas te le dire au téléphone » « C’est mieux que l’on ne se voit plus » « Il faut que je t’oublie »


Il me quittait. Voilà ce qu’il faisait. Je lui dis que nous étions bien ensemble, que j’étais malheureuse sans lui, qu’on ne pouvait pas se quitter comme ça.


Il me répondit que je ne comprenais pas et que je lui rendais les choses difficiles. Il devait m’oublier.


-          Parce que je t’aime, me dit-il. Et que tu n’envisages pas de futur avec moi. Tu vis dans le présent, Phoebe, alors que j’ai plein de projets pour nous. Je suis désolé mais je ne peux pas.

Il tourna les talons et s’en alla.

-          Je t’aime aussi, murmurai-je alors, plus pour moi-même que pour lui.

 

Le lendemain soir, toute à ma peine, je sortis faire un tour dans le quartier. J’avais besoin de prendre l’air et de réfléchir, mais j’avais oublié de mettre une veste. Je dus rentrer chez moi en catastrophe. Je crois que j’aurais pu mourir de froid mais cette expérience me fit l’effet d’un électrochoc.


Un bon bain chaud me remit les idées en place et du plomb dans la tête. J’aimais Oliver. Sans lui, j’étais comme une âme en peine. J’avais même du mal à me concentrer sur mes études. J’avais envie d’être à ses côtés tout le temps.


Je ne pouvais pas vivre sans lui, c’était une évidence. Demain, je l’appellerai pour lui dire que j’acceptais une vie commune. En espérant qu’il ne soit pas trop tard.



A SUIVRE... 🙂



BONUS

J'ai trouvé Oliver sur le coin de Cupidon. C'est un sim de Sylsims.

Mais regardez qui donc était inscrit sur le fameux site de rencontres ! Notre ami Michel !



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