G7/ Chapitre 1 - Un lot de nouvelles contrariantes
- Nathalie986
- 16 mars
- 11 min de lecture
Dernière mise à jour : 22 mars
Après mon anniversaire, tout arriva très vite, sauf pour les deux jours où je dus attendre que Maewenn devienne adulte. Nous nous aimions depuis longtemps et je désirais plus que tout, l’avoir près de moi, et pour toujours. Ce fut donc une évidence de lui proposer le mariage, et elle accepta tout de suite, folle de joie. Cependant, connaissant son père, Maewenn me suggéra d’aller lui demander officiellement sa main. Aldéric fut surpris de ma requête, mais me donna son accord dans une accolade virile.
Nous nous mariâmes le mois suivant. Maman et Angela avaient tout organisé. Nous eûmes un magnifique mariage nocturne aux chandelles, entourés de nos familles et de nos amis. Un moment qui restera à jamais gravé dans nos mémoires.

Il avait ensuite fallu apprendre à nos familles, et surtout à nos mères qui se chamaillaient gentiment pour savoir laquelle des deux aurait le privilège d’héberger le jeune couple, que nous avions décidé d’aller vivre à San Myshuno, dans notre propre appartement. Cela les déstabilisa un peu, il y eut quelques larmes, mais tout le monde finit par comprendre.

Maewenn avait tout de suite adhéré à mon idée de venir vivre dans la métropole. Nous étions jeunes, plein de vie et d’envies, et elle pensait que la frénésie de cette ville nous irait parfaitement.
Ma femme s’était vaguement demandé pourquoi nous n’avions jamais mis les pieds ici avant, et je lui avais répondu que nous avions probablement nos petites habitudes, entre Windenburg et Willow Creek, et que nous ne ressentions pas le besoin d’aller ailleurs. Je ne pouvais quand même pas lui expliquer que San Myshuno était sorti de nulle part au moment où j’avais soufflé mes bougies. Peut-être un jour... Mais pas maintenant.
- Et tu as vu la vue qu’on a d’ici, Léandre ?! C’est magnifique. J’ai hâte de voir ça de jour.

Si nous avions pu nous permettre de louer dans un tel endroit, en plein quartier chic, c’est parce que Maman et Papa nous avait donné une partie des fonds de leur foyer afin que nous puissions vivre correctement. Nous avons donc craqué pour cet appartement avec terrasse et piscine intérieure. Un vrai petit nid d’amour.
Maewenn et moi étrennâmes le bain à remous le premier soir de notre arrivée.

Je me sentais si heureux. J’avais l’impression que mon cœur allait exploser de joie à chaque respiration. Je ne m’imaginerais plus une seconde, sans elle.

Pendant plusieurs semaines, nous vécûmes dans cet appartement, sans presque jamais en sortir, sauf pour aller acheter quelques légumes chez le marchand du coin. Il fallait bien s’alimenter entre deux parties de câlins intensifs. Nous avions baptisé toutes les pièces de la maison, et fait un merveilleux voyage de noces au sein même de notre appartement.
Mais il nous avait fallu revenir à la réalité, et trouver du travail. Les deniers que Papa et Maman m’avaient laissés, fondaient comme neige au soleil.
Maewenn voulait devenir critique gastronomique, et elle trouva, pour commencer, un boulot de livreuse de journaux et de prospectus, dans une entreprise d’évènementiel qui s’appelait « Moments ». Il fallait bien débuter un jour, et comme je le lui dis, l’important est qu’elle avait déjà un pied dans une entreprise très célèbre. Je la savais capable d’y faire son trou.

De mon côté, ce n’était pas mieux, puisque j’avais été embauché chez Sim.TV comme auteur de pièges à clics. Mais au moins, je travaillais dans les réseaux sociaux, et c’était ce que je voulais. Pour avancer dans nos carrières, nous devions tous les deux peaufiner notre compétence en écriture. Nous avions donc installé nos bureaux face à face, puisque nous passions beaucoup de temps sur nos ordinateurs. Cela nous permettait aussi de discuter et de nous voir...

Ce soir-là, Maewenn fut la première à savoir que notre vie allait être bousculée.

- Léandre ! Je suis enceinte !

Quel choc ! Je déglutis avant de lui répondre, d’un air peu enthousiaste, j’en ai bien peur :
- Wow ! On n’avait pas prévu ça, hein ?

Ce n’était effectivement pas dans nos projets immédiats, puisque nous avions envisagé de faire un enfant dans plusieurs années seulement, lorsque nos carrières professionnelles auraient été bien assises. Et surtout, nous voulions profiter de notre amour, de notre bulle de bonheur à deux, sans personne autour. Mais le destin en avait décidé autrement...
- Non ce n’était pas prévu mais... on va le garder, non ?
- Bien sûr qu’on va le garder.

Je n’avais pas hésité, en lui disant cela, malgré la boule que je sentis se former, au fond de ma gorge.
- Bien sûr qu’on va le garder, mon amour ! Ce n’est pas un petit bébé qui va nous faire peur !

Même si j’avais dit le contraire à Maewenn, j’avais tout de même un peu peur. Est-ce que notre amour allait rester le même, avec la présence de ce bébé ? J’avais vraiment peur qu’il ne se mette entre elle et moi...

Ma femme était une épouse merveilleuse, une maîtresse exceptionnelle et une cuisinière hors-pair. Je ne le savais pas, lorsque nous étions ados, alors, je la découvrais tous les jours.
- Ça te dit d’aller faire un tour dans le quartier des arts, tout à l’heure ?
- J’aimerais beaucoup.

Il était de mon devoir de prendre soin d’elle. Mon père avait toujours pris soin de ma mère, et je comptais bien en faire autant avec ma femme, ma merveilleuse femme, l’amour de ma vie.
- Cela te fera du bien de sortir dans ton état. Il faut que tu prennes l’air.
- Et il faut surtout que je me tienne au courant de l’actualité artistique, si je veux un jour être critique d’art.

- De même pour moi. Si je veux alimenter les réseaux sociaux de Sim.TV, j’ai intérêt à connaître la vie de la métropole.
- Tu as raison, ça va me faire du bien de prendre l’air. Je me sens un peu barbouillée...
- Repose-toi un peu. Nous avons toute la journée et il fait beau aujourd’hui !
- Oui, je pense que je vais aller me rallonger une petite heure.
- Je vais en profiter pour aller faire quelques longueurs dans la piscine. Et laisse-moi débarrasser le petit déj’.
- D’accord.

J’adorais notre appartement.
Les grandes baies vitrées nous offraient une vue imprenable sur la ville.

Mais surtout, j’avais l’impression de vivre dans les nuages.

23
- Oh, tu n’as pas l’air d’aller mieux.
- Ça va passer...

- Est-ce que tu veux qu’on rentre à la maison ?
- Non. Tu vois, c’est déjà fini. Et on n’a pas fini notre tour du quartier.
- Comme tu veux.

- J’aimerais acheter quelques fruits et légumes. J’ai vu une petite boutique pas loin.
- D’accord, ma chérie, allons-y. Et ensuite, on se boira un café.

- Bonjour Madame, j’aurais voulu quelques pommes, des oignons et des champignons, s’il vous plait.
- N’oublie pas le citron. On n’en a plus.

- Tu sais qu’il va falloir qu’on prévienne nos familles pour le bébé, me dit-elle.
- Quand ça ?
- Le plus rapidement possible. Ça commence vraiment à se voir maintenant.
- Je me demande bien ce qu’ils vont dire. On n’a pas trainé...

- Ils vont être contents, c’est certain.
- En tous cas, j’ai hâte de voir la tête de ton père !
- Je pense qu’il sera heureux lui aussi. Il a l’âge d’être grand-père après tout.
- C’est vrai. Mais je revois toujours sa tête le jour où je lui ai demandé ta main. J’ai cru qu’il allait me dire non...

Maewenn avait ensuite insisté pour que nous visitions la galerie d’art du quartier, et elle s’arrêta devant une toile représentant un cactus. Elle se mit à l’admirer. Longtemps. Très longtemps... Un peu trop longtemps à mon goût. Je m’excusai alors et lui dis que j’allais faire un tour dans le musée.

Le tour fut vite fait pour moi et, lorsque j’arrivai au dernier étage, je constatai que ma femme était toujours en admiration devant la même œuvre. Un vrai mystère pour moi qui était imperméable à l’art.

Par contre, derrière cette porte du dernier étage se cachait ce que je considérais comme une vraie caverne d’Alibaba.

Enfin quelque chose d’intéressant ! J’allais pouvoir m’amuser un peu dans ce lieu un peu trop sérieux, à mon goût.

Ce soir-là, nous avions invité nos familles respectives afin de leur annoncer la nouvelle de la grossesse de Maewenn. Ils étaient tous ravis de venir car, depuis notre emménagement à San Myshuno, ma femme et moi ne les avions pas vus, trop occupés que nous étions à nous aimer. Seul le téléphone avait été notre lien jusque-là.
- Ça y est, tout est prêt. Le ragoût est au chaud.
- J’avoue que je suis un peu stressé, pas toi ?

- Non. Pourquoi ?
- Ton père... Il va me tuer, c’est sûr lorsqu’il va apprendre que j’ai mis sa fille enceinte !
- Léandre... Nous sommes mariés...
- Ouais, c’est vrai. J’sais pas pourquoi mais je me sens toujours coupable de quelque chose, avec lui.

La famille était arrivée. J’étais en train d’embrasser Maman lorsque j’entendis Aldéric se manifester.



Nos mères étaient très enthousiastes.








Aldéric s’assit enfin... Ce qui me détendit. Je ne me sentais pas à l’aise, lorsqu’il paraissait plus grand que moi...





Tout le monde se leva à la suite de Maman, sauf... Aldéric.





Aldéric me tendit les bras.

Et il me chuchota.
- Tu es le bienvenu dans ma famille, mon garçon...

- Mais si tu fais du mal à ma fille, je t’étriperais, tu le sais ?

Je pris mon courage à deux mains pour lui répondre, en le regardant droit dans les yeux :
- Bien sûr que je le sais. Mais je ne lui ferai jamais de mal. Et ça aussi tu le sais.
- C’est une évidence.
De ce jour-là, je sus qu’Aldéric était de mon côté et je ne le craignis plus jamais.

Cet après-midi-là, je travaillais sur mes « pièges à clic » lorsque je reçus un appel de Maman. Elle voulait savoir si elle pouvait venir à la maison.
- Evidemment que tu peux venir. Tu viens quand tu veux !

Puis elle précisa : « avec Yann et Aldéric ».
- D’accord. A tout à l’heure.
Maewenn était au travail et, franchement, je me demandais ce que voulait bien dire cette réunion impromptue.

A peine arrivés, ils me mirent dans le vif du sujet. Il s’était passé quelque chose. Yann avait reçu la nuit dernière la visite du Créateur, et deux marques : une dans le cou et l’autre sur le bras gauche.

Le Créateur avait dit à Yann que sa famille, la famille Quellec, serait dorénavant la famille protectrice de l’Elu. Les marques en seraient la preuve.



















Je me levai pour raccompagner Aldéric.
- Bon, mon garçon... je me charge de prévenir Angela et Gildas. Occupe-toi de Maewenn, et ménage-la surtout.
- Ne te fais pas de soucis pour ça.

- Je ne m’en fais pas. A bientôt Léandre.

Lorsque je me retournai, Maman était en train d’annoncer à Yann qu’elle aussi allait partir.

- Quelle histoire, hein ?
- Je trouve que c’est une bonne chose pour la famille, mon chéri.

- Embrasse Morgane et Papa, hein ?
- Bien sûr.

- Je vais leur annoncer tout cela ce soir.
- Tu ne traines pas...

- C’est parce que j’ai la part la plus facile. Papa et Morgane connaissent déjà l’histoire de notre famille. Je n’aurais qu’à leur parler des Protecteurs.
- Oh, c’est vrai. Tu as vraiment de la chance.

- Léandre ? Tu es sûr que ça va aller ? Il faudra que tu lui en parles tôt ou tard, de toute façon. L’un de vos enfants sera un jour l’Elue.
- Ça va je t’assure...
- Appelle-moi si tu as besoin de conseils. Je suis là pour toi mon chéri, tu le sais, n’est-ce pas ?
- Oui Maman. Mais ça va aller. Je gère.

Lorsque je revins au salon, Yann m’interpella encore avec cette nouvelle qu’il fallait annoncer à Maewenn.
- Je peux rester avec toi si tu veux. Ce sera plus facile de lui annoncer à deux, tu ne crois pas ?
- Non.

- Non ?
C’en était trop. Pourquoi ne me fichaient-ils pas tous la paix ? J’avais besoin de réfléchir, seul...
- Maewenn est ma femme. Et Maewenn est enceinte. Je ne permettrai pas qu’on l’informe maintenant, sur la mission de ma famille, ou sur la tienne. Je verrai cela quand elle aura accouché.

- Tu es sûr ?
- Oui. Ne t’a-t-on jamais dit qu’une femme enceinte a des émotions décuplées. Je veux qu’on la laisse tranquille, c’est clair ? Lorsque je jugerai nécessaire de le lui dire, je le lui dirai.

- Très clair. Dans ce cas, je m’en vais. A plus Léandre.
- A plus.

Lorsque Yann partit, je me plantai devant la fenêtre, complètement désorienté.

Tout le monde me disait d’annoncer la nouvelle à Maewenn, mais que faire ?

Je la savais très fragile, en ce moment... De toute façon, comment aurais-je pu lui annoncer une telle nouvelle ? Il y avait trop de non-dits autour de ma famille, et maintenant de la sienne...

Je l’entendis arriver d’un pas assuré. Sa voix était guillerette. C’était décidé. Je ne lui dirai rien.
- Coucou mon chéri ! Alors ? Comment s’est passée ta journée ?
- Comme d’habitude. La création de clics, ça me prend un peu de temps...

- Tu es sûr que ça va, Léandre ? Je trouve que tu fais une drôle de tête !
- Ça va du tonnerre ! Je te le promets.

- Tant mieux parce que j’ai une bonne nouvelle à t’annoncer.
- Ah bon ? Dis-moi tout.

- J’ai été promue « Investigatrice » ! Mon travail va être plus intéressant, et surtout, mieux payé !
- Quelle merveilleuse nouvelle mon amour ! Je suis très heureux pour toi !

C’était faux. Ma femme avait eu une promotion avant moi, et j’étais horriblement jaloux...
- En plus, tu le mérites. Tout ce travail acharné...
- C’est vrai. Je n’arrête pas. Un peu de reconnaissance, ça fait du bien.

Par contre, moi, je me la coule un peu douce ces derniers temps... Il faut vraiment que je me ressaisisse pour être à la hauteur.
- Ta grossesse ne les a pas arrêtés, apparemment.
- Absolument pas. Ils m’ont promue à cause de mon professionnalisme. Je n’ai eu que des louanges.

Je me sentais mal. Je n’en avais pas fait autant... En réalité, je m’endormais sur mes acquis, alors que j’aurais dû être un exemple pour elle. Qu’allait-elle penser de moi ?
- Mes patrons ont dit que j’avais du potentiel et qu’ils me voyaient aller loin. N’est-ce pas formidable mon amour ?
- C’est merveilleux !

Heureusement pour moi, le cours de la conversation dévia sans prévenir.
- Léandre ! Le bébé bouge ! Notre bébé bouge !
- C’est vrai ?

- Oh mais oui ! Ton ventre fait des vagues !
- Et des glouglous à l’intérieur...

A ce moment-là, j’étais complètement émerveillé.
- Mon amour... Cette vie en toi... C’est magique... Notre fils ou notre fille grandit en toi...
- Chaque instant de ma grossesse est magique. J’aimerais que cela dure éternellement.

- Une fille ou un fils ? Qu’est-ce que tu en penses ? me demanda-t-elle.
- Fille ou garçon, peu m’importe. Ce sera notre enfant.
- Tu ne veux pas savoir alors ?
- Je préfère la surprise.

Cet après-midi-là, alors que je travaillais à fond pour montrer à mes supérieurs que je savais faire autre chose que des « pièges à clic », Maewenn rentra du travail.
- Bonjour, mon chéri. Encore en train de travailler ?
- Comme d’habitude, mon amour, comme d’habitude. Et toi ? Ta journée ?
- Boulot, boulot... Et je n’ai pas encore fini.

- Ma puce, il faudrait vraiment te ménager. Tu es enceinte, je te le rappelle.
- Je le sais bien. Mais je veux leur montrer... Je peux faire tellement plus...

Je lui dis alors que je lui avais réservé une surprise. J’avais passé la journée à emménager une chambre pour notre bébé et je voulais qu’elle la voie.
- Une surprise ?
- Oui. Tu me suis ?

Je la conduisis jusqu’à la chambre de notre futur bébé.
- Léandre... Je ne sais pas quoi dire...

Elle se retourna vers moi :
- Tu avais l’air tellement indifférent...

- Mais qu’est-ce qui t’a fait penser une chose pareille ? Je t’aime, tout comme notre enfant à venir.
- Tu ne m’avais pas l’air si... intéressé

- Tu te trompes. Je le suis plus que tu ne le penses.
- Cette chambre est magnifique. Elle me plait beaucoup mon amour.

- Elle est pour notre enfant. Fille ou garçon, les couleurs iront, non ?
- Tu as très bien choisi. Et je t’aime tant mon amour.

Ce jour-là, Maman me fit une visite impromptue.

- Ta femme m’a dit que tu avais emménagé une chambre pour le bébé ?
- Et tu veux la voir, c’est ça ?

J’emmenai donc Maman jusqu’à la chambre...
- Alors, elle te plait ?
- Je l’adore !

Maman alla ensuite voir Maewenn.
- Comment vas-tu ?
- Tu m’as l’air en pleine forme !
- Je suis très en forme ! Et dire qu’on m’avait parlé de la fatigue de la grossesse !

Maman demanda alors à Maewenn de toucher son ventre.
- Ton petit est très actif, et ton ventre bas, ce sera un garçon, c’est sûr !
- Sûr ?

- Sûr ? Non. Mais j’ai porté Léandre ainsi. Ce qui ne veut rien dire, bien évidemment.
- Franchement, j’aimerais avoir une fille... Mais je n’ose le dire à Léandre.

- J’ai l’impression qu’il a tellement envie d’un fils...
- Quelle importance ? Vous voulez la surprise, non ?

- Formule-lui tes envies, dis-le-lui. Léandre est un bon garçon, il t’entendra, je le connais.
- Cassandre, je t’adore ! Tu es la plus merveilleuse des belles-mères !

A suivre....
Bonus

Eh bien, il s'en est passé des choses pour notre plus si petit Léandre 😉 L'un des meilleurs logements de San Myshuno, mariage et bébé qui viennent coup sur coup... Maewenn et lui sont à l'abri du besoin !
J'ai beaucoup aimé l'inclusion de cette nouvelle lignée de protecteurs (on voit bien que l'histoire prend de plus en plus le pas sur le challenge et c'est top !) ainsi que ses propres règles de succession qui en font un très bon parallèle à la lignée des élu·es.
Quant au choix de Léandre de ne rien dire à Maewenn pour le moment... J'espère que cela ne présage rien de grave pour la suite entre eux 😐