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G7/ Chapitre 2 - Un fil à la patte

  • Photo du rédacteur: Nathalie986
    Nathalie986
  • 22 mars
  • 11 min de lecture

Dernière mise à jour : 29 mars


Ce soir-là, Angela vint nous rendre visite, avec Gildas, le petit frère de Maewenn et Yann. Je n’étais pas encore rentré à la maison.

- Bonsoir ma chérie. J’espère qu’on ne te dérange pas... Gildas voulait absolument te voir.


Le lendemain soir, j’entraînais ma femme au karaoké avec Antonin et Morgane. J’avais été promu coordinateur des relations publiques et je comptais bien fêter ça.


Cette promotion m’avait vraiment redonné confiance en moi, et je comptais bien continuer à gravir les échelons de ma carrière sans tarder.


Des soucis d’intendance m’empêchaient cependant, parfois, d’aller trop vite, comme cette fois où il avait fallu que j’installe une sécurité sur la cheminée.

- Tu t’en sors mon chéri ?

- Oui, j’ai presque terminé.


Nous avions failli mettre le feu à l’appartement, et il n’était pas question que cela se reproduise.

- Heureusement que tu as vite réagi avec ce départ de feu...

- C’est sûr... Je ne pense pas que le propriétaire nous aurait rendu notre caution...

- J’ai eu une de ces trouilles...

- Voilà, j’ai terminé. Tu n’auras plus à avoir peur, maintenant.


- C’est une bonne chose. Avec bébé qui doit arriver, c’est mieux d’éviter ce genre d’incidents...

- Il ne devrait pas d’ailleurs être déjà là ?

- Oui, il devrait ! Mais il a l’air de se sentir bien là où il est !

- J’ai tellement hâte. Tu n’as vraiment aucun symptôme de naissance ?


- Comme c’est joliment dit. Non, je n’en ai aucun. J’aimerais bien pourtant. Je n’en peux plus...

- Il va certainement arriver dans les jours qui viennent de toute façon... Ton ventre est énorme !

Le lendemain, Yann vint à la maison, avec Béatrice. Nous n’avions pas compris pourquoi, mais nous le sûmes très vite. Les deux tourtereaux nous annoncèrent qu’ils étaient ensemble.


Yann s’était levé, et avait prié Béatrice de faire de même, et :


Nous avions fini la soirée avec du nectar pour célébrer leurs fiançailles, puis Yann et Béatrice étaient partis, heureux comme deux adolescents, lui la tenant par la taille. Maewenn et moi nous apprêtions, nous, à aller nous coucher...

- Je trouve que Béatrice est parfaite pour Yann, tu ne crois pas ?

- Léandre... Je viens de perdre les eaux...


- Et bien, heureusement que j’avais préparé le berceau ! On y va ?


Et l’accouchement commença...


Maewenn gémissait, criait, soufflait, poussait... Ça n’en finissait pas...

- Pousse plus fort ma chérie...

- Je voudrais bien t’y voir, toi !


Ma femme était, tantôt pâle, tantôt toute rouge, mais le bébé n’arrivait toujours pas...

- Ça va aller, ma chérie, ça va aller !

- Je crois qu’il arrive !


Et elle arriva. Une petite fille. Toute petite dans son body jaune. Nous l’appelâmes Rose.

- Tu t’es fait désirer, dis-donc !


Je les regardai... Elles étaient si belles, toutes les deux...


Lorsque Maewenn la reposa, la petite se mit à hurler.

- Elle pleure déjà ? lui demandai-je.

- Je crois qu’elle a faim.


Je pris le temps de serrer mon épouse contre moi, et de la féliciter pour la naissance.


Mais les cris de Rose commençaient à me percer les tympans :

- Tu vas lui donner à manger, maintenant ?

- Tu peux pas le faire, toi ?


Je ne sais pas pourquoi Maewenn avait voulu que ce soit moi qui nourrisse notre fille, mais lorsque je le fis, je réalisai à quel point elle était encore plus petite que ce que je ne l’avais cru.


Le quotidien avait repris, un peu différent de ce qu’on connaissait jusque-là, puisque notre rythme était en parti calé sur celui de Rose. Nous étions tous les deux très fatigués, et Maewenn, sûrement plus que moi.

Ce jour-là, alors que notre fille dormait encore, nous étions descendus près de la piscine pour nous détendre un peu. C’est ce moment-là que je choisis pour faire part à Maewenn de tous nos secrets de famille.

Je lui parlai de la Brume, de notre fondatrice Perrine puis des héritiers et de l’Elue. Je la renseignai sur la mission familiale et lui racontai comment nous obtenions nos objectifs. Et enfin, je luis fis savoir que sa famille, aussi, était concernée, et je lui expliquai la mission des Protecteurs.

Elle resta un moment prostrée, sans rien dire.

- Dis quelque chose s’il te plait...


- Quoi donc ? Je ne sais pas que dire...

- Que tu es fâchée, par exemple. Tu as l’air fâchée...

- Je ne suis pas du tout fâchée, je suis éberluée. Je pensais faire partie d’une famille normale.

- Mais nous sommes des gens normaux. Je suis normal.


- Non Léandre. Tu as des pouvoirs. Je n’appelle pas ça « être normal », moi.

- Je n’ai aucun pouvoir. J’ai une mission, c’est tout.

- Bien sûr que si, tu as des pouvoirs, notamment celui de changer le monde, de voir quand il change, de voir apparaître les choses, comme San Myshuno, par exemple. Ou de parler avec le Créateur...


- Je ne lui parle pas. C’est lui qui me parle. Mais tu as raison, vu sous cet angle, ça ressemble à des pouvoirs.

- Tu vois...

- Ecoute, je suis désolé... Mais si toute cette histoire te chagrine à ce point-là, j’arrête la mission.


- Ce n’est pas ce que je veux. Si nous avions un monde autrefois, et que nous devons le retrouver, il faut que tu accomplisses ta mission.

- Alors qu’est-ce que tu veux que je fasse ?

- Rien du tout. J’essaye d’assimiler tout ça, c’est tout. Et d’envisager que ma fille sera probablement la prochaine Elue...

- C’est très probable, oui...

- Et je n’en reviens pas que mon père et mon frère peuvent, eux aussi, voir les choses...

- Ton père ne le peut pas. Même s’il a protégé notre famille depuis son adolescence, les Protecteurs ne sont arrivés que maintenant, avec Yann.

- C’est une histoire de dingue...

- C’est ce que tout le monde dit au début, oui...

- C’est incroyable tout de même de savoir que notre monde n’a pas toujours été ainsi, qu’il y avait autre chose, d’autres villes. Il me paraît déjà très bien tel qu’il est.

- Pourtant il était beaucoup plus grand, et offrait beaucoup plus de possibilités, d’autres métiers par exemple. Sais-tu que les carrières que nous avons choisies toi et moi, n’existaient même pas lorsque nous étions adolescents ?


- C’est fou ! C’est donc pour cette raison que je n’ai jamais eu envie de devenir critique d’art, lorsque j’étais plus jeune !

- Tu ne m’en veux pas alors ?


- Bien sûr que non. Tu n’y es pour rien. C’est ton destin, c’est tout.


Ses mots me firent chaud au cœur. Je la pris dans mes bras pour l’embrasser.


- Mais ne me cache plus rien, d’accord ? me dit-elle doucement.

- Je te le promets.


Ce dimanche-là, j’emmenai Maewenn dans le quartier. Au détour d’une conversation, j’avais mentionné les machines à bulles, qui étaient apparues en même temps que San Myshuno, lors du dernier changement, et que l’on trouvait partout en ville. Elle s’était donc mis en tête d’essayer.

- Tu es sûr que tu ne veux pas tenter l’expérience avec moi ?

- Sûr et certain. Et tu ne devrais pas non plus. Je t’ai dit qu’il pouvait y avoir des effets secondaires...


- Tant pis !

- Alors ? C’est comment ?


- Waow, ça arrache !

- C’est malin...


- Je vais essayer une autre saveur...

- Quoi ? Tu devrais arrêter, oui !

- T’inquiète pas. Ce n’est pas méchant. Je me sens très bien.

- Ça n’a pas l’air. Tu sembles complètement à l’ouest.


Lorsque ma femme essaya sa troisième saveur, je me levai. Elle commençait à m’agacer.

- Lève-toi, tu veux ! On s’en va !

- Mais j’en ai pas envie, moi...


- Bon sang, mais tu as vu ta tête ? On dirait que tu as abusé du nectar ! Lève-toi, je te dis !

- Ça, c’est pas gentil du tout !


- Je ne cherche pas à être gentil. Je veux qu’on s’en aille.

- D’accord, d’accord, rabat-joie...

- Et pose ce tuyau. Il ne va pas venir avec nous !


Je l’emmenai faire un tour dans le quartier afin de la « dégriser » un peu, mais nous tombâmes sur une manifestation...

- Ouais ! Super les gars, vous êtes géniaux !! criait Maewenn, sans savoir contre quoi ils manifestaient. Surtout la fille en maillot de bain ! T’as un super look !

Le comportement de ma femme me mettait vraiment très mal à l’aise. Je détestais me faire remarquer :

- Maewenn, arrête ! Ces gens défendent leurs droits !


- T’es vraiment pas drôle. C’est vrai quoi, qu’est-ce qu’elle fait en maillot de bain. Il fait glacial aujourd’hui !


Heureusement, les effets de la machine à bulles finirent par s’estomper, et je retrouvai peu à peu, ma Maewenn.

- Je crois que je ne toucherai plus jamais à ce truc-là, Léandre...

- C’est mieux, en effet...


Une semaine plus tard, Angela avait organisé une sortie familiale au Maritime, le restaurant de poissons du quartier chic. Elle voulait fêter le mariage de Yann avec Béatrice, qui avait emménagé chez eux.

Seulement, Angela et Béatrice étaient tombées malades, et n’avaient pu se joindre à nous...


Nous en avions bien l’intention. L’endroit était superbe.

Morgane m’agaçait, à utiliser sa tablette, alors que nous étions à table, mais je décidai de l’ignorer, pour ne pas gâcher notre repas. Il faudrait quand même que je lui en touche un mot, à l’occasion.


Heureusement, la serveuse nous ramena nos plats, et tout rentra dans l’ordre.


Lorsque le déjeuner s’acheva, nous avions tellement traîné à table, que le début de soirée était déjà bien avancé.


Lorsque nous rentrâmes, Maewenn et moi prîmes une douche, et nous mîmes à l’aise pour travailler. Nous n’avions pas l’intention de manger, nous non plus.


En vérifiant les publications qui devaient sortir le lendemain matin, je m’aperçus que l’une d’entre elles, qui concernait un grand homme d’affaire, n’était pas prête... J’étais furieux.

Je saisis mon téléphone pour appeler le responsable de la faute...

- Et je peux savoir pourquoi l’article n’est pas prévu aux publications de demain ?

Je jugeai sa réponse plus que douteuse.

- Je m’en moque ! Vous y passez la nuit s’il le faut mais cet article doit sortir demain sur tous les réseaux sociaux ! Vous avez une idée de ce que veut dire « relations publiques » ?

Parfois, je n’étais vraiment pas aidé par mes collaborateurs. Il me faudrait surveiller ça de près, si je voulais continuer à gravir les échelons de ma carrière, et je redoutais que certains soient prêts à tout pour obtenir la prochaine promotion, à ma place.


Un soir, Maewenn eut la bonne idée d’une sortie en discothèque, avec Yann et Béatrice. Nous avions vraiment besoin de nous échapper de l’ambiance ‘pipi-caca-bobo’ qui régnait à la maison. Notre fille était un bébé particulièrement pénible, qui pleurait tout le temps.

Angela et Aldéric s’étaient une proposés pour garder Rose. Nous avions de la chance car, entre mes parents et ceux de Maewenn, nous avions toujours quelqu’un pour vouloir pouponner. Même Morgane s’était révélée être une excellente baby-sitter.


Nous étions des parents veinards, ignorant tout, des services que pouvait apporter une nounou.


Nous étions en train de danser lorsque je le vis... Le pianiste... Il était toujours aussi jeune, il n’avait pas changé, alors que moi, j’avais vieilli.

- Bonsoir. Vous vous rappelez de moi ? Vous aviez joué aux quarante ans de ma mère, lorsque j’étais enfant, et nous nous sommes croisés à l’Usine il y a quelques années. J’étais alors adolescent.


- Oui, c’est possible. Je vais souvent en discothèque.

- Vous tenez la forme dites-donc ! Il faudra que vous me donniez votre secret.

J’avais croisé cet homme enfant, puis adolescent. J’étais maintenant un jeune adulte et, lorsque je le regardais, il me semblait avoir exactement le même âge que moi... C’était incompréhensible mais il n’avait pas changé.

- Je fais beaucoup de sport.

- C’est certainement ça...


Je dus laisser le pianiste, car une voix féminine que je reconnaissais très bien, m’appela.

- Maman ! Mais qu’est-ce que tu fais ici ?

- Maewenn m’a gentiment invitée. Tu discutais avec Caleb ?


Tous ces mystères commençaient à m’agacer royalement.


Après la remarque de Maman, Caleb s’était excusé puis avait filé. Je m’étais aperçu que Maman avait eu la même expérience que moi avec cet homme, et qu’elle n’en savait guère plus que moi. Nous rejoignîmes Yann, Maewenn et Béatrice au bar. J’avais bien besoin d’un verre. Un homme qui ne vieillissait pas... Comment était-ce possible ?


J’avalai mon verre de nectar cul-sec.


Maewenn avait mal pris ma remarque, et je regrettai d’avoir été si maladroit :


Souvent, alors que nous étions en train de travailler, tentant de nous concentrer sur nos tâches respectives, Maewenn et moi étions dérangés par les hurlements stridents de Rose.


Heureusement que nous avions laissé son berceau à proximité, depuis sa naissance. Nous nous levions ainsi à tour de rôle.

- Ça va durer longtemps, tu crois ?


- Elle va bientôt grandir. On devrait être plus tranquilles.


Et Rose finit par grandir... On nous avait dit que les bambins étaient d’adorables bouts de chou ! Mais qui avait dit cela ? Dès que nous pensions avoir un moment d’intimité...


... l’adorable bout de chou en question débarquait de nulle part sur ses deux jambes, parce que, oui, maintenant il savait se déplacer tout seul...

- Maman ?


- Qu’est-ce qu’il y a ma chérie ?

- Je veux jouer !


- Et bien va jouer dans ta chambre. Tu as plein de jouets.

- Mais je veux jouer avec toi !


« Manquait plus que ça ! », ne pouvais-je m’empêcher de penser lorsque Maewenn m’annonçait qu’elle m’abandonnait pour aller jouer avec notre fille.


D’adorables bouts de chou, non... Des voleurs de mon temps avec ma femme chérie, oui... Tous les soirs, c’était la même chose...

Quand elle ne s’occupait pas à mettre le bazar...


- Et voilà ! Ça recommence ! J’en peux plus ! disais-je à Maewenn.

Et je n’en pouvais vraiment plus. Mais elle me répondait, invariablement :

- Bon, tu prends un bazar, je prends, l’autre, okay ?


Et nous étions astreints à nettoyer au lieu de nous lover l’un contre l’autre, pendant que Mademoiselle Rose jouait tranquillement dans sa chambre.

- Ça ne peut plus durer. Il va falloir la punir un jour ! marmonnais-je entre mes dents...


En plus, notre fille était capricieuse, lorsque venait l’heure bénie de son coucher, celle que j’avais attendue toute la journée, elle refusait toujours de se mettre au lit.

- Non ! Je veux pas !


Maewenn avait une patience à toute épreuve, alors, je la laissais gérer ces moments délicats :

- Pourtant il va falloir te coucher. Il est déjà très tard, tu sais.

- J’ai pas envie !


Et lorsqu’elle n’y arrivait plus, je prenais le relais, mais le ton employé n’était plus le même :

- Et depuis quand c’est toi qui décides ! Alors, au lit ! Et tout de suite !

- Oui Papa.


Une chance pour nous, lorsque j’élevais la voix, elle se calmait.

- Yes, elle dort ! s’exclamait alors Maewenn.

Et moi, je soufflais :

- Ben, c’est pas trop tôt !


Je pouvais enfin embrasser ma femme tranquillement, en me demandant si nous n’avions pas fait une bêtise, le jour où nous avions décidé de garder notre bébé. Nous étions tellement bien, tous les deux, avant qu’elle n’arrive dans nos vies...


Ce jour-là, Rose était partie pour la journée chez mes parents, et j’avais rejoint Maewenn dans la salle de bain.

- Ça fait du bien un peu de tranquillité, tu ne trouves pas, ma chérie ?

- Oh oui ! Cela faisait une éternité que je n’avais pas pris de bain, par exemple. Toutes ces douches à la va-vite..., c’est moins agréable.

- Il faut dire que Rose est très prenante... tentai-je, l’air de rien.



Je marchais sur des œufs. Je ne voulais pas que Maewenn soit heurtée par ce que j’aurais pu dire.

- Très prenante et très présente, me répondit-elle. J’apprécie vraiment quand nos parents la prennent avec eux.


- Je t’avoue que moi aussi... soupirai-je.

- Tu sais, je regrette vraiment ces moments où nous n’étions que tous les deux, Léandre...


- Moi aussi. Malheureusement, on n’en a pas eu beaucoup... Et tu regrettes Rose ?

- Non, je n’irai pas jusque-là. Mais on l’a fait beaucoup trop tôt.

- On a été imprudents, et on n’a pas mesuré les conséquences...

- C’est certain. Mais ce qui est fait, est fait.


Je voulais quand même tâter le terrain, pour vérifier ce que pensait réellement Maewenn des enfants :

- Qu’est-ce que tu dirais si je te demandais d’avoir un autre enfant ?

- Tu plaisantes ! Je ne suis pas une poule pondeuse ! J’en ai fait un. Il n’y en aura pas de deuxième ! Jamais.


- Tant mieux. C’est ce que je voulais t’entendre dire. Car moi non plus, je ne veux plus d’enfants.

- Parfait. De toute façon, j’ai pris mes dispositions pour que ça n’arrive plus, me répondit-elle, déterminée.


Ma femme était extraordinaire. Nous étions toujours sur la même longueur d’ondes.


Ce jour-là, dans la salle de bain, notre décision avait été sans appel, et j’espérais de tout cœur que Maewenn ne reviendrait pas dessus.

Ce n’était pas ainsi que j’avais imaginé ma vie avec elle. Un enfant n’avait jamais été prévu dans le tableau de mon bonheur idéal. En tous cas, pas tout de suite.

Pourtant, nos parents avaient été heureux de nous avoir. Tout avait été trop vite pour nous. Nous étions à peine sortis de l’adolescence lorsque Maewenn avait su qu’elle était enceinte...


2 Comments


Eljisim
Apr 09

Un peu de temps libre, ouf ! Je peux enfin rattraper mon retard par ici.

Bienvenue à Rose ! Si j'en crois les nouveaux parents, pour eux, le choix de l'Héritière est déjà fait car il n'y en aura pas d'autre. Il faut dire qu'ils ont brûlé les étapes très rapidement, j'espère que tout ira bien pour eux !😮

C'était bien drôle de voir Maewenn complètement ailleurs sous l'effet des bulles 😂

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Nathalie986
Nathalie986
Apr 11
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Il est certain que Léandre et Maewenn ont eu Rose très jeunes et qu'ils n'ont pas du tout envie de recommencer. Ils s'aiment très fort tous les deux, donc je pense que ça ira 😉 Ah, ces bulles ! 😁

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