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G7/ Chapitre 3 - Des parents très occupés (part.2/2)

  • Photo du rédacteur: Nathalie986
    Nathalie986
  • 29 mars
  • 5 min de lecture

Dernière mise à jour : 6 avr.


Ce jour-là, Maewenn et moi avions décidé de faire un tour à la salle de sport. Je m’étais tout de suite attaqué au punching-ball, mais ma femme jugeant cette activité un peu trop masculine, préféra aller sur le tapis de course.


Nous étions bien motivés. Mais arrivés en bas pour faire un peu de musculation, nous croisâmes Maman, et Maewenn engagea la conversation avec une vieille copine.


Nous venions, tous les deux, d’apercevoir Caleb.



Ce samedi-là, nous sortions en couple. Nous avions décidé de dîner au Burger Sims, avec Yann et Béatrice.


Cette dernière était enceinte. Elle attendait le futur cousin de Rose, mais surtout, le futur Protecteur de la famille.


Béatrice nous apprit que Yann lui avait tout raconté à propos de notre famille.


Quelques semaines plus tard... La neige avait fini de tomber, et Maewenn commençait son tout premier livre. Elle commença par Michèle, mon arrière-grand-mère, là où s’était arrêté mon ancêtre Olivier, son frère.


De mon côté, je venais d’être promu coordinateur des relations publiques. Je me devais de me tenir à jour, et de publier un maximum d’informations récentes sur les réseaux sociaux.

- Je te jure, il y a des gens qui font des trucs vraiment bizarres, parfois...

- Tu vérifies tes sources, j’imagine.


- J’ai intérêt si je ne veux pas faire de désinformation.

- Je connais ton sérieux. Tu ne risques pas d’en faire. Tu es trop méticuleux pour ça.


- Et toi, tu avances ?

- J’ai toujours cette information manquante à laquelle tu n’as pas de réponse.

- Appelle ma mère. Elle a dit que tu pouvais l’appeler n’importe quand si tu avais besoin de renseignement.



Ce jour-là, Maewenn et moi avions envie de chanter un peu et nous étions rendus au bar à karaoké. Mais en arrivant, j’eus la surprise d’y trouver Caleb.


Je n’avais vraiment pas envie d’engager une conversation avec lui. Nous nous toisâmes un moment, alors qu’il continuait à chanter.


Puis j’emmenai Maewenn au bar.

- Tu vois ce type. Je l’ai croisé plusieurs fois dans ma vie. Il ne vieillit pas et, en plus, il est toujours après notre famille. La dernière fois que je lui ai parlé, c’était il y a trois ans, ici-même. Alors, on boit un verre, et on s’en va.


Maman avait invité Maewenn à la Boulangerie Jules, pour parler une nouvelle fois de la famille. Maman adorait cet endroit qui appartenait autrefois à ses parents et elle aimait beaucoup ce qu’en avait fait les nouveaux propriétaires, principalement la notion de service à table, comme dans un restaurant.


Cyrielle, la femme de David Manille, le meilleur ami de Papa, y avait été embauchée, et je pense que c’était une autre des raisons qui lui faisait affectionner cet endroit. Maman s’entendait très bien avec Cyrielle.


Maewenn ne fut pas déçue. Maman était une mine d’information inépuisable, sur notre famille, et elle en apprit, une nouvelle fois, beaucoup pour étoffer la biographie qu’elle était en train d’écrire.

Lorsque je les écoutais, toutes les deux, je me rendais compte que ma femme en savait beaucoup plus que moi-même, sur note histoire familiale.


Ma femme, ma petite femme. Je voulais la croire fragile même si elle me clamait être forte.


Quelquefois, avant d’aller nous coucher, je lui jouais un morceau que j’avais écrit et composé, exclusivement pour elle, dans la journée.


Elle m’écoutait alors, émue, et souvent la larme à l’œil. Je l’aimais tellement.


J’adorais la charmer, en utilisant chaque fois de nouvelles astuces, même démodées.


Elle fondait à tous les coups...


Et nous assurait un coucher rempli d’amour.


De quoi passer une très bonne nuit...


Un soir, je reçus un appel de Yann, m’annonçant la mort d’Aldéric. Il me confiait la délicate tâche de prévenir sa sœur. C’était la première fois que Maewenn et moi étions confrontés à un tel drame, dans notre vie si parfaite. Aldéric... Il m’avait toujours paru si... indestructible.


Je la pris dans mes bras et je sentis son petit corps soubresauter contre moi.


Cependant, elle se ressaisit très vite.

- Il va falloir annoncer la nouvelle à Rose, me dit-elle.


Rose pleura beaucoup dans les bras de sa Maman.


Elle pleura beaucoup et longtemps car Maewenn n’arrivait pas à la calmer.

Lorsque je la regardai, à ce moment précis, je me dis qu’il fallait absolument que je fasse un peu plus attention à cette bambinette qui était la mienne. Je lui en avais tellement voulu d’être née, et d’avoir gâché ma vie avec Maewenn, que je ne m’étais pas beaucoup occupé d’elle. Elle avait l’air si triste. Aussi triste que sa maman.



Quelques mois plus tard... Une soirée chez Papa et Maman.

J’étais venu leur annoncer ma nouvelle promotion. J’étais devenu attaché de presse. Sims.TV m’accordait de plus en plus de crédit et de confiance.


Quelques soirs plus tard, nous nous rendîmes au festival des épices. Maewenn y tenait beaucoup.

- Mon amour, on va tenter le défi du curry épicé !

- Si tu le dis...


Nous nous assîmes sur une banc à l’écart des autres...

- Peut-être mais c’était trop bon...

- J’adore le goût. Le curry est un vrai régal.


- Ça ne te brûle pas ? La dernière fois, tu avais la bouche en feu...

- Mais pas cette fois. Tu ne veux pas réessayer ?


- Non merci. Je préfère oublier.

- Tu ne sais pas ce que tu rates. C’est excellent !


- Certainement. Tu vois, je plains ces pauvres gens qui, tout comme toi, vont tenter le défi. Ils ne savent pas ce qui les attend.

- Certains d’entre eux, à mon avis, adorent les épices...


Ma femme revêtit soudain le t-shirt du festival. Elle venait de gagner le concours du curry épicé, et était toute fière de le montrer !

- Et tu n’as pas froid comme ça ?


La neige s’était remise à tomber de plus belle à San Myshuno...


C’est ce jour-là que Maewenn avait commencé à écrire un bel article sur le festival des épices, un article qui avait fait l’unanimité, et lui avait valu une promotion : exploratrice de spectacles.

Bravo, ma chérie ! J’étais très fier de ma femme.

Nous avancions donc tous les deux vers le sommet de nos carrières, doucement mais sûrement. En tous cas, c’est ce que l’on dit...


Notre fille Rose allait grandir aujourd’hui, et devenir une petite fille. C’était un évènement que nous attendions, Maewenn et moi, avec impatience, car la petite bambinette serait plus autonome.

Maman était arrivée la première, pour aider Maewenn.


Toute la famille nous avait rejoints, un peu plus tard. Il y avait Papa, Yann et Béatrice, ma belle-mère Angela accompagnée de Gildas (qui était devenu ado), et d’Antonin, son neveu.


Yann et Gildas m’avaient aidé à installer une table supplémentaire, pour l’occasion. Puis lorsque tout fut en place, j’apportai enfin le gâteau. Rose attendait avec impatience.


Mais elle grandit très vite, une fois les bougies soufflées.


Tout le monde se ruaient sur les délicieux gâteaux que Maewenn avait préparés. Je ne sais même plus à quel moment Lilith et Corentin nous avaient rejoints.


Certains préféraient le gâteau au chocolat mais celui au glaçage bleu, avait davantage d’amateurs.


Quant à moi, j’essayais de débarrasser au fur et à mesure. Maewenn en avait déjà tellement fait pour cette journée d’anniversaire... Et Rose ? Elle restait la reine de la fête. Cette journée était pour elle.


J’avais fait un maximum de vaisselle pendant que tout le monde discutait...


La fête se poursuivait, conviviale et chaleureuse...

Après avoir papoté avec ses mamies, notre fille trouva les bras de son papi.


Je la vis discuter un moment avec lui, alors que les adultes s’étaient engagés dans des conversations plus légères.


Papa avait l’air à l’aise...


...et leurs échanges très complices.


Lorsque tout le monde partit, je demandai à Rose de finir de débarrasser la table et de tout mettre au frais. Maewenn et moi en avions beaucoup fait et nous étions épuisés. Elle trouva le moyen de discuter...

- Mais Papa...

- Il n’y a pas de « mais ». Ta mère a cuisiné toute la journée, et j’ai déjà tout débarrassé. A toi de finir.


Non mais c’est vrai, quoi, il fallait apprendre aux enfants à aider leurs parents.




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