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  • Photo du rédacteurNathalie986

Semaine 3

Première année - Hiver


En me réveillant ce matin, je découvre un sol blanc et un environnement qui respire le calme et la sérénité. Je me couvre donc pour aller me promener sur la plage et y ramasser un peu de neige. Elle est là qui m’observe sans un bruit, une jolie chienne au pelage noir et blanc.


Je me lève tout doucement pour ne pas l’effrayer mais elle ne bouge pas.

- Bonjour, toi !


- Comment tu t’appelles ? Tu n’es pas perdue au moins... parce que moi, je vais devoir m’en aller...


Je fis demi-tour mais la chienne me suivit.


- On dirait que tu as envie de venir avec moi, n’est-ce pas ? Mais je ne peux pas t’emmener.


- Imagine la tête d’Yvon si je rentre à la maison avec toi ! Il va en faire une jaunisse. Le budget est serré et on attend un enfant, tu comprends ?


La chienne couina et je remarquai qu’elle n’avait pas de collier. Je ne pus résister à l’envie de la caresser.


Je fis une deuxième tentative pour m’éclipser car il y avait du travail à la bâtisse mais la chienne était toujours là.


Elle avait l’air déterminée à me suivre.


Tant pis, je la ramène à la maison. Yvon ne m’en voudra pas, je sais qu’il adore les chiens, lui aussi.


- Je ne sais pas comment tu vas le prendre mais je nous ai ramené une surprise. Je sais que ce n’est pas le moment, que les finances ne sont pas au beau fixe mais...

- Tu veux parler de la boule de poils qui est derrière toi ?


Yvon s’était rapproché de notre nouvelle amie pour faire connaissance avec elle. Elle se laissa caresser aussi facilement qu’avec moi.

- Tu n’as pas de nom, j’imagine. Il va falloir t’en trouver un.


- Et si nous l’appelions Tessie ? Qu’est-ce que tu en penses ?

- C’est un très joli nom, va pour Tessie.


Voilà, c’était décidé, nous gardions la chienne. Nous avons donc creusé un peu notre budget en achetant quelques objets indispensables à son bien-être comme un panier, une gamelle, des jouets ou encore une laisse. Mais nous avions aussi parcouru les magasins pour trouver le berceau idéal pour notre bébé.


Je continuai à m’occuper de mon petit jardin et à bichonner mes plantes même si le tricot était pour le moment mon activité favorite.


Yvon, lui était toujours en charge des insectes.


Mais nous n’étions plus seuls lorsque nous vaquions à l’entretien de notre petite ferme. Tessie n’était jamais bien loin.


Le soir, nous nous éclipsions cependant sans elle afin de lui apprendre progressivement à rester seule et à garder la bâtisse. Nous en profitions alors pour ramasser de la neige, récolter de l’eau ou simplement, admirer la vue.


La vie avec Tessie mettait du baume dans nos cœurs et nous fûmes rapidement habitués à l’entendre couiner dès qu’Yvon se rapprochait de moi pour m’embrasser.


- Je crois qu’elle est jalouse de toi.

- Il semblerait. Fais-lui un câlin, je vais nettoyer le plan de travail. Je me sens un peu de trop.


Je ne sais pas si Yvon a eu le temps de finir de nettoyer mais moi, je n’avais plus de temps. Le bébé allait arriver.


Nous nous précipitâmes dans la chambre, suivis de Tessie qui se demandait ce qui se passait.


Je mis au monde, non pas un, mais deux bébés ! Un garçon et une fille que nous prénommâmes Thérèse et Mathurin.


Deux d’un coup ! ça n’était pas du tout prévu, ça... mais peu importe, nous étions d’heureux parents, certainement les plus heureux du monde.


Les bébés nous prenaient énormément de temps alors qu’il y avait du travail à revendre à la ferme. Il fallait jardiner, cuisiner, récolter, s’occuper des abeilles et des insectes, pétiller, fabriquer, réparer... vendre. Et les bébés nécessitaient beaucoup d’attention.


Heureusement, Tessie était relativement indépendante, même si elle nous demandait beaucoup de câlins, et elle partait souvent chasser. Il n’était pas rare de trouver ici et là des petites choses qu’elle nous avait rapportées et que, soit nous gardions, soit nous faisions passer dans le recycleur d’Evergreen Harbor.


Cette semaine-là, j’organisai principalement mes brocantes sur le pas de ma porte. Je ne voulais pas m’éloigner afin de ne pas surcharger Yvon d’un surcroit de travail. Il m’aidait bien suffisamment comme cela. Et j’avais toujours ainsi un œil sur nos bébés.


Tessie me rejoignait souvent sur le stand mais, parfois, elle se mettait à aboyer sur les clients et les faisaient fuir, ce qui n’arrangeait pas mes affaires.


Nous eûmes tout de même les moyens d’investir dans deux éoliennes grâce à la journée des réductions programmée chaque année par la mairie de Brindleton Bay. Nous espérions que cet investissement écologique nous permettrait de faire baisser les factures de début de semaine.


Le soir restait mon moment préféré. Les bébés étaient couchés et je pouvais me remettre sereinement au tricot, sachant que Tessie ne tarderait pas à les rejoindre.


Elle avait pris l’habitude de dormir auprès d’eux et de bouder son coussin. Elle veillait sur eux comme une seconde mère.


 

Mathurin et Thérèse grandirent à la veille du réveillon. C’étaient de merveilleux bambins qui avaient pris tous deux la couleur de cheveux de leur père.


Le lendemain, Yvon avait été couper un sapin dans la forêt pour nous le ramener. Les enfants étaient complètement excités.

- Tu côa qu’on va le voir, le Père Niver, Papa ?

- Je ne sais pas, les enfants... Nous n’avons pas de cheminée...

- Mé on veut le voir, nous !


Le lendemain, nous nous activâmes pour préparer la journée de Noël à venir. Yvon se chargeait des décorations de la maison tandis que je préparais notre dinde pour le dîner du lendemain. Toute la famille était autour de nous. Mon cher mari prit même la peine de courir acheter une cheminée pour ne pas rater le Père Hiver. Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour ses enfants ! Toutes ces dépenses allaient finir par nous ruiner d’autant que nous avions dû également prévoir mais demain, c’était Noël et il était essentiel de passer une bonne journée en famille.


Note de l'auteur : "Pour installer la cheminée, j’ai déplacé la station de pétillerie dehors, sous le porche.

Et pour le moment, les jumeaux dorment toujours dans la chambre des parents car pas de budget pour leur propre chambre."


Nous fûmes réveillés à l’aube ce matin-là par les enfants qui nous criaient que le Père Hiver avait déjà déposé des cadeaux et qu’ils ne l’avaient pas vu. Quelle déception dans leurs petits yeux. Il avait fallu leur dire qu’il repasserait sûrement le soir lorsqu’ils seraient réveillés.


Ils avaient alors ouvert leurs cadeaux et découvert avec émerveillement ce qu’avait laissé pour eux le bonhomme en bleu au pied du sapin. Yvon et moi nous prêtâmes également avec joie à cette jolie tradition. Pour moi, c’était une première de découvrir une surprise derrière chaque paquet. Nous n’avions jamais eu de sapin à la maison et mon père se contentait de m’offrir chaque année une enveloppe garnie d’un bien gros chèque...


Quel heureux Noël ! La journée commençait bien. Yvon et moi nous étions offert une cafetière et nous savourions notre première tasse de café avec grand bonheur. Il faudra que je dise à Stéphanie que je passerai un peu moins souvent au food truck dorénavant.


Dans l’après-midi, Yvon partit en promenade avec la chienne tandis que j’avais promis aux enfants de faire un bonhomme de neige avec eux.


Une bien belle réalisation, cela va de soi. Thérèse et Mathurin l’appelèrent Bobo.


Nous nous réunîmes tous en début de soirée pour partager la dinde de Noël et reparler de ces moments fabuleux que nous avions partagés.


Je commençais alors à imiter le Père Hiver lorsqu’Yvon vit Thérèse ouvrir de grands yeux intrigués et regarder doit devant elle :

- Y’a un môsieur tout bleu dans la maison...


Je ne sais pas si c’est mon imitation qui l’a fait venir mais le Père Hiver était bien présent dans notre bâtisse. Les enfants s’approchèrent de lui. Sûrement pour Mathurin et fébrilement pour Thérèse qui était très impressionnée.


- M’man, c’est Papa Niver ? C’est lui ? me demanda Mathurin.

Je n’en savais pas plus que lui car je ne l’avais encore jamais vu mais je confirmais l’information.

- Oui, mon chéri, c’est Papa Hiver !


Mon fils s’approcha alors de l’homme en bleu, vraiment sûr de lui :

- Z’é été très sage, Papa Niver. Z’é pô fait de bêtises.

- Moi non pu... chuchota timidement Thérèse qui n’osait pas s’avancer.


Le Père Hiver parla à chacun de mes enfants doucement, gentiment et d’une voix vraiment chaleureuse. Il nous offra à chacun un cadeau personnalisé. Quel bonheur de voir les yeux écarquillés de Thérèse et Mathurin lorsqu’ils reçurent, pour l’une, un téléviseur Pingouin et pour l’autre un violon. J’étais moi-même fascinée car jamais je n’avais rencontré le Père Hiver... Ms yeux s’agrandirent lorsqu’il me proposa son cadeau et je ne savais plus quoi dire... Yvon, lui sembla être celui qui n’avait pas été sage :

- Crac crac dans la benne ? Mais comment peux-tu imposer cela à ta femme ?


Je remerciai pour sa gentillesse notre ami d’un soir en lui offrant une rose de Noël issue de mon jardin (et trouvée dans une benne, mais on ne va pas le lui dire, n’est-ce pas ?)

- J’espère vous recroiser l’année prochaine, Père Hiver. Je suis tellement heureuse de vous avoir connu. Et merci aussi pour mes enfants, ils n’attendaient que vous.

- Merci à toi pour cette belle cheminée, Capucine. Moi aussi, je suis enfin heureux de te rencontrer. Je ne l’espérais plus. Nous nous reverrons l’année prochaine, c’est certain. En attendant, j’ai laissé un cadeau supplémentaire pour chacun de tes enfants au pied du sapin. Dis-leur de regarder.


Après le départ du Père Hiver, les enfants s’empressèrent d’ouvrir le dernier cadeau qu’il leur avait laissé. Mathurin reçut, pour la deuxième fois de la journée un violon... Peut-être que le Père Hiver n’était plus tout jeune, après tout... Il fut acté entre Yvon et moi que le deuxième violon irait à Thérèse, si tant est qu’elle aime la musique.


 

L’hiver s’installait et mes bambins s’étaient découvert une passion pour les insectes ! Ils les nourrissaient, leur faisaient des câlins et cela soulageait Yvon qui n’entretenait plus que les ruches.


Au lendemain de Noël, nous étions tous fatigués et certains excès de nourriture avaient eu raison de nous... Je m’étais donc lancée dans la confection d’un bouillon de grenouilles, recette qui m’avait été donnée par mon amie Elsa.

- Tu verras, ça purifie l’organisme, m’avait-elle dit.


Pourtant le bouillon ne réjouit pas tout le monde. Même Yvon sembla dubitatif sur cette nouvelle recette bien que je reconnusse qu’il faisait d’énormes efforts pour les enfants. Thérèse s’amusait avec son assiette et Mathurin semblait trouver qu’elle avait une bonne odeur.


- Ne te force pas, dis-je à mon mari qui était en train d’observer notre fils imitant sa sœur en trempant les mains dans son assiette. Si ce plat ne convient pas, je n’en ferai plus, c’est tout.


Malgré mes craintes, tous finirent leur assiette. Était-ce dû à ce plein de vitamines dont nous nous abreuvions en mangeant le bouillon ? Je n’en sais rien mais les enfants avaient voulu une deuxième assiette.


En tous cas, j’ai soufflé un peu en envoyant tout mon petit monde se coucher.


Ma vie était parfois faite de surmenage et de tâches ingrates auxquelles il était pourtant nécessaire de s’atteler mais je commençais à me lasser... j’avais besoin de distractions...


Heureusement, mes abeilles et ma chienne étaient toujours là pour me remonter le moral même dans les moments où je n’aurais demandé qu’à baisser les bras.


Et, heureusement aussi, mes bambins étaient là pour s’occuper merveilleusement bien des insectes... enfin presque car Thérèse avait quand même réussi à décimer mon élevage de vers... mais j’étais tellement fatiguée que je n’avais pas eu le bon sens d’aller vérifier ce qu’elle faisait. Yvon avait choisi des scarabées rouges pour remplacer les vers et la petite fut tout heureuse de pouvoir prendre à nouveau soin d’un « hôtel » à bestioles.


Ce jour-là, je venais de finir mes lessives lorsque le temps tourna subitement. Je ne sais pas combien de temps allait prendre mon linge pour sécher avec toute cette humidité mais, ce qui était certain, c’est qu’une tempête s’annonçait.


Je filai sur le champs au jardin pour demander aux enfants de rentrer. Nos bestioles avaient été nourries et ils n’avaient plus rien à faire dehors.


Ces journées de tempêtes pouvaient être parfois très longues mais je les mettais à profit pour avancer mes projets de tricots. Tessie, elle, semblait complètement amorphe. Elle qui aimait chasser, se retrouvait bloquée entre quatre murs et tournait en rond ou restait des heures, inerte, sur notre canapé.


Elle ne retrouvait un peu de vigueur que lorsque les jumeaux étaient près de nous et que je lui parlais un peu.


Mes meilleurs moments restaient toujours le soir, lorsqu’Yvon, qui était le seul à braver la tempête pour s’occuper du potager et des insectes, revenait auprès de moi :

- Quelle journée ! Je suis complètement vanné !

- Merci pour tout ce que tu fais, mon amour


Il venait alors s’assoir à mes côtés et je m’emplissais de ses paroles bienveillantes :

- Tu mérites tout ça, tu sais... Je n’ai jamais été autant heureux qu’auprès de toi.

« Moi non plus... »

- Oui, mais tu te fatigues. Toi aussi, tu mérites un peu de repos. Tu vas finir par tomber malade dans ce froid glacial.

J’étais tellement gauche... je n’arrivais pas à lui dire combien je l’aimais et combien je m’inquiétais pour lui.


Mon passé me rattrapait toujours. Cette peur de l’abandon... mais j’étais heureuse auprès de lui notre complicité de chaque instant me démontrait à quel point nous nous aimions.


Les mots n’avaient aucun sens lorsque des regard suffisaient. J’en étais persuadée. Je l’aimais plus que chaque parcelle de ma ferme et je sentais qu’il en allait de même pour lui.


 

Je m’étais sérieusement mise au vélo grâce à ce petit bijou trouvé dans une benne et que j’avais retapé. Il fonctionnait très bien et tombait à point nommé car, depuis ma grossesse, j’avais du mal à perdre du poids. Il faut dire que je passais mon temps à cuisiner et que cela me profitait bien.


La nouvelle année avançait à grands pas. Elsa était venue me trouver avec une merveilleuse idée. Elle souhaitait passer le réveillon seule en amoureux avec son mari et proposait de nous inviter le 1er janvier à midi Stéphanie et moi, ainsi que nos conjoints, au restaurant. Tout un programme sans les enfants...


Le plan était de convaincre ses aînés ainsi que ceux de Stéphanie de garder Romain, le plus jeune fils d’Elsa, ainsi que les trois bambins, Mathurin, Thérèse mais aussi Paul, le petit dernier de Stéphanie. Elle m’avait appelée en renfort pour l’aider dans cette tâche.

Hugo fut enchanté car il n’avait rien de prévu et Romain était tout heureux à la perspective de faire la fête avec les grands, sans les parents.


Ce fut un peu plus compliqué pour Claire qui n’avait pas du tout envie de passer son réveillon avec trois bambins dans les pattes...


Mais elle changea rapidement d’avis lorsque son père lui proposa un « petit dédommagement » en échange de sa bonne volonté.

- D’accord ! De toute façon, les bambins, ça ne se couche pas trop tard, hein ? Et puis, ma copine Aurélie sera avec moi, c’est chouette !


Aurélie avait tout de suite été d’accord, de même que son frère Armand. Ils s’entendaient très bien avec les aînés d’Elsa et étaient heureux de pouvoir rendre service.


En attendant, la vie continuait à la ferme avec son lot de petites corvées et ses moments agréables.


Etant donné que les jumeaux dormaient toujours dans notre chambre et que nous en avions un peu marre de la benne...


... Nous avions décidé de tenter une nouvelle approche pour exprimer notre amour.


Le moins qu’on puisse dire est que nous avons bien rigolé !


Le 31 au soir, nous avions enfin déposé les enfants, ainsi que Tessie chez Elsa. Les bambins n’avaient pas voulu partir sans elle et les enfants de nos amis étaient enchantés d’accueillir notre chienne. Nous étions enfin seuls, yes ! La nouvelle année allait arriver dans quelques heures et je pris la résolution de perdre du poids. Je me donnai sept jours pour y arriver...


En attendant, ça n’allait pas être pour ce soir car Yvon et moi étions bien résolus à fêter la nouvelle année comme il se doit.


Quoique... en dansant, j’éliminerai peut-être les excès, qui sait ? En tous cas, cela faisait longtemps que nous n’étions pas sortis et nous nous sommes amusés comme deux petits fous pour cette dernière soirée de l’année.


Le lendemain midi, nous rejoignîmes nos amis pour le déjeuner au restaurant. Chacun d’entre nous avait passé un magnifique réveillon avec son compagnon et nous étions tous d’accord pour dire que cela faisait du bien à nos couples de se retrouver de temps en temps sans les enfants.


Elsa et Jérôme nous confirmèrent que tout s’était très bien passé avec les enfants mais que les bambins risquaient d’être un peu fatigués car ils avaient fait la fête avec la grands et s’étaient couchés aussi tard qu’eux. Pour l’instant, tout ce petit monde dormait.


Finalement, nous trouvions tous assez rassurant que les grands aient ainsi accepté les bambins. Nous étions ainsi sûr que nos progénitures avaient bien profité eux aussi de leur réveillon.

- Elsa a même des photos ! Elle a récupéré le portable d’Hugo et il a mitraillé toute la soirée, dit Hugo

- Vous fouillez dans le portable de vos enfants ? se choqua Stéphanie.

- C’est pour la bonne cause, se défendit Elsa, et il y a des petites pépites !


Elle s’empressa de faire le tour de la table pour nous montrer les images de nos enfants en train de s’amuser.

- Tu vas avoir du boulot, tu as des confettis partout !


- On ne fête pas tous les jours la nouvelle année ! Il fallait bien ça et puis, Elsa a dévalisé le magasin de cotillons. Donc, elle s’attendait un peu à avoir du ménage à faire...

- Oh, mais tu vas m’aider, mon amour !


Nous nous quittâmes en nous promettant de nous revoir régulièrement tous les six, au restaurant ou ailleurs.


Yvon et moi avions envie de prolonger l’instant et nous nous sommes installés dans le salon que proposait le restaurant.


Mais nous fûmes d’accord tous les deux pour reconnaître que Mathurin, Thérèse et Tessie nous manquaient.

- On va les chercher ?

- Avec plaisir.


Quel bonheur de nous retrouver tous ensemble !

Ce soir-là, nous eûmes le droit à un résumé complet de la fabuleuse soirée de nos enfants : cotillons, confettis, chapeaux de fête, sifflets bruyant, danse et chants ! Ils étaient encore sous l’excitation de ces superbes moments.


Lorsque nos deux fêtards furent couchés, Yvon et moi allâmes finir la soirée dehors. Nous fîmes une partie endiablée de bataille de boules de neige et mon cher mari me fit manger de la neige !


- Je t’aime, me murmura-t-il

Nous étions au dernier jour de l’hiver. Notre trésorerie avait pris une claque mais j’avais une bien belle famille, un mari qui m’aimait, des amis épatants et... une résolution à tenir !



Note du chapitre : Le restaurant est une création de Miskis_Hippo que vous trouverez dans la galerie sous le nom de « Brindletonbay Country club »


Bonus du chapitre :

La bâtisse au dernier jour de l'hiver


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